En mathématiques, on définit pour certaines propriétés la multiplicité d'une valeur ayant cette propriété. Il s'agit en général d'un nombre naturel qui indique « combien de fois » la valeur possède la propriété. Cela est dépourvu de sens en général (on possède une propriété ou on ne la possède pas), mais une interprétation naturelle existe dans certains cas. En général une propriété pour laquelle des multiplicités sont définies détermine un multiensemble de valeurs plutôt qu'un simple ensemble.
Le cas le plus connu est la multiplicité d'une racine d'un polynôme non nul P. Un nombre r est racine de P si , et dans ce cas on peut écrire . Il peut arriver que r soit encore une racine de Q, et dans ce cas on peut écrire avec , et le plus grand m pour lequel c'est possible est par définition l'ordre de multiplicité de r comme racine de P.
L'utilisation de l'ordre de multiplicité des racines est indispensable si on veut satisfaire les relations entre coefficients et racines.
En algèbre linéaire, si est la valeur propre d'un endomorphisme u d'un espace vectoriel E de dimension finie n, l'ordre de multiplicité géométrique de est la dimension du sous-espace propre associé, et l'ordre de multiplicité algébrique est la dimension du sous-espace caractéristique associé. L'ordre de multiplicité algébrique est aussi égal à l'ordre de multiplicité de la racine dans le polynôme caractéristique de u.
S'il existe une base de l'espace vectoriel telle que la matrice associée à dans cette base, notée U, soit triangulaire (ce qui est toujours le cas si le corps K est algébriquement clos), alors le polynôme caractéristique de u est à la fois égal à , où sont les valeurs propres de u, et à . Par conséquent, , et (autrement dit, est le nombre de fois que la valeur propre apparaît dans la diagonale de la matrice ).
La notion de multiplicité intervient naturellement dans les anneaux de valuation discrète. Dans un tel anneau, il existe un élément irréductible t appelé uniformisante tel que pour tout élément a de l'anneau, il existe un élément b inversible et un entier n tel que , l'écriture étant unique.
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En mathématiques, un système d'équations algébriques est un ensemble d'équations polynomiales f1 = 0..., fh = 0 où les fi sont des polynômes de plusieurs variables (ou indéterminées), x1..., xn, à coefficients pris dans un corps ou un anneau k. Une « solution » est un ensemble de valeurs à substituer aux indéterminées annulant toutes les équations du système. Généralement les solutions peuvent être cherchées dans une extension du corps k comme la clôture algébrique de ce corps (ou la clôture algébrique du corps des fractions de k celui-ci est un anneau).
La longueur d'un module M sur un anneau A est un entier naturel ou l'infini. Elle généralise d'une certaine manière la notion de dimension d'un espace vectoriel sur un corps. Les modules de longueur finie ont beaucoup de particularités généralisant celles des espaces vectoriels de dimension finie. Les modules simples sont les modules M non nuls qui n'ont pas d'autres sous-modules que {0} et M. Par exemple, un espace vectoriel est simple en tant que module si et seulement si c'est une droite vectorielle.
In mathematics, intersection theory is one of the main branches of algebraic geometry, where it gives information about the intersection of two subvarieties of a given variety. The theory for varieties is older, with roots in Bézout's theorem on curves and elimination theory. On the other hand, the topological theory more quickly reached a definitive form. There is yet an ongoing development of intersection theory. Currently the main focus is on: virtual fundamental cycles, quantum intersection rings, Gromov-Witten theory and the extension of intersection theory from schemes to stacks.
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Explore la diagonalisation des matrices à travers des valeurs propres et des vecteurs propres, en soulignant l'importance des bases et des sous-espaces.
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Let K be an algebraically closed field of characteristic zero, and let G be a connected reductive algebraic group over K. We address the problem of classifying triples (G, H, V ), where H is a proper connected subgroup of G, and V is a finitedimensional ir ...
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We study harmonic mappings of the form , where h is an analytic function. In particular, we are interested in the index (a generalized multiplicity) of the zeros of such functions. Outside the critical set of f, where the Jacobian of f is non-vanishing, it ...