MâlâLa mâlâ (japa mala ou mâlâ; sanskrit IAST: mālā) signifie guirlande, collier ou chapelet hindou, jaïn et bouddhiste. Utilisé pour la récitation des mantras. Elle est composée traditionnellement de 108 grains, graines ou perles de bois de diverses essences, en bois de santal par exemple. Certaines écoles utilisent cependant des mâlâ comportant un nombre inférieur de grains. Il accompagne le pratiquant bouddhiste lors de ses prières, et sert à compter les récitations de mantras.
Om mani padme humvignette|Le mantra en ranjana népalais, moya shike, à Ningbo, au nord-est de la province du Zhejiang, en Chine. vignette|droite|Om Mani Peme Hung (prononciation tibétaine). 260px|vignette|Ce mantra en tibétain. Om maṇi padmé hoûm (en sanskrit sa / sa-Latn), parfois suivi d'une septième syllabe (sa / hr̥ḥ), ayant pour diminutif sa / sa-Latn, est un des plus célèbres mantras du bouddhisme, issu de sa branche mahāyāna. C'est le mantra des six syllabes du bodhisattva de la compassion Avalokiteśvara (Guanyin en chinois, Gwan-eum en coréen (hangeul : 관음) Kannon en japonais, Chenrezig en tibétain).
Homa (rituel)vignette|saifukuji Le Homa dénommé aussi homan ou havan est la cérémonie du feu dans l'hindouisme. Tout rituel autour du feu porte ce nom; cependant certains ont des noms plus spécifiques comme Agnihotra. Ces rituels ancestraux, proche de l'animisme sont censés relier les humains aux Dieux; ainsi ce qui est offert au feu parvient aux divinités. Des homas pour Hanuman ou Ganesh sont organisés. La purification est aussi un symbole du feu. De nombreuses pujas sur le sous-continent indien se passent autour du feu.
AbhishekaAbhisheka (IAST; abhiṣeka) est un terme sanskrit comparable à pūjā, yajña et ārtī qui désigne une activité dévotionnelle, un rite de passage et/ou un rite ou un rituel religieux. Dans cette gamme de sens, l'abhisheka est commun à toutes les confessions dharmiques telles que l'Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme. vignette|Rituel abhisheka à Agara, Karnataka. Labhisheka, également appelé abhishekam, est effectué par des prêtres, par des libations sur l'image de la divinité adorée, au milieu de la récitation de mantras.
Shugendōvignette|290px|Pratiquants du shugendō dans les monts Kumano. Le est une tradition spirituelle millénaire japonaise (fortement influencée par le bouddhisme Vajrayana) où la relation entre l'homme et la nature est primordiale. signifie littéralement , ou voie de l'acquisition de la siddhi. Il porte sur l'ascétisme, la vie en montagne et inclut des enseignements d'autres philosophies orientales (animisme, shintoïsme, taoïsme, confucianisme). Le but du shugendō est le développement d'expériences de pouvoirs spirituels (gen) par la pratique (dō) vertueuse de l'ascèse (shu).
ShabdaŚabda (en sanskrit IAST ; devanāgarī : शब्द) signifie « son ». Dans la philosophie du Sāṃkhya, śabda est l'objet de perception (Tanmātra) associé à l'organe des sens (Jñānendriya) appelé « śrotra » (sens de l'ouïe). Dans le système philosophie du Sāṃkhya, le son (śabda) est l'objet de perception (tanmātra) perçu par l'organe des sens (jñānendriya) appelé oreille (śrotra). Cet élément rudimentaire subtil est produit par l'organe interne désigné par ahaṃkāra et est la cause productrice du mahābhūta ākāśa (Éther).
KshitigarbhaKshitigarbha (en sanskrit : क्षितिगर्भ, IAST : Kṣitigarbha), en japonais Jizō, est l'un des huit grands bodhisattvas (Mahâsattvas). Son vœu est de devenir bouddha une fois les enfers complètement vides ; il est chargé de sauver les êtres de la souffrance pendant la longue période allant du parinirvāṇa du bouddha Shakyamuni jusqu’à l’arrivée du futur bouddha Maitreya. Avec Mañjuśri, Samantabhadra et Avalokiteśvara, il fait partie des quatre grands bodhisattvas les plus vénérés en Chine ; son lieu de pèlerinage est sur le mont Jiuhua situé dans l’Anhui, province orientale de Chine.
Gāyatrī mantravignette|Le Gayatri Mantra écrit en devanagari. vignette|Récitation du mantra Gayatri. Durée : . vignette|Une représentation peinte du Gāyatrī mantra par le peintre indien Ravi Varmâ, réalisée vers 1900. Le Gāyatrī (गायत्री gāyatrī) mantra, aussi appelé Sāvitrī Mantra, provient du Rig-Véda, . Il est considéré comme le plus sacré du Veda, les textes ancestraux de l'hindouisme. Selon la tradition, c’est le Rishi Vishvamitra qui l’a composé dans sa forme actuelle.
BījaLes bīja (sanskrit : semences, germes) est une notion du bouddhisme qui s'utilise dans deux contextes: dans le cadre du karma, une action pouvant — par métaphore — planter une semence ou une potentialité; et dans le cadre de la littérature tantrique, de nombreuses divinités sont dites avoir une « syllabe semence » ou un « mantra semence ». vignette|Syllabe germe Ham à l'envers, utilisée dans la méditation tibétaine Tummo. Les bîja des graines, des semences, ou encore de l'énergie pure ou impure qui va engendrer son fruit (sanskrit: phala).
JapaJapa ( जप en devanāgarī) est un terme sanskrit qui désigne la répétition, un très grand nombre de fois, d'un nom de divinité, de paroles sacrées ou formules mystiques (mantra), généralement à l'aide d'un chapelet appelé japa mâlâ. De nombreux maîtres hindous, tels que Swami Ramdas, sont arrivés à de hauts niveaux de réalisation spirituelle par la pratique du japa. Le Japa-Yoga est un yoga fondé sur le japa. Le japa est une Selon Jean Herbert : Une forme spéciale de japa (ajapa japa) se fait sans chapelet et se rythme généralement sur la respiration.