Yajñathumb|upright=1.3|Un Yajña accompli par un prêtre dans le Kérala sur un autel de briques édifié selon des proportions très précises. Le Yajña (devanāgarī : यज्ञ) ou Yagya est un terme sanskrit qui désigne le rituel védique majeur destiné à honorer les deva par des louanges et des oblations. Il est commandité par un Yajamana généralement de caste kshatriya mais parfois de caste brahmane. Par le Yajña, l'homme cherche à prendre une place parmi les forces de la nature, et le « sacrifice du feu » est le rituel qui devint le plus important à cet égard.
AmitābhaAmitābha, Amitāyus ou encore Amida, en japonais 阿弥陀, est un bouddha du bouddhisme mahayana et vajrayana. Il règne sur la « Terre pure Occidentale de la Béatitude » (sanskrit: Sukhāvatī, chinois: Xīfāng jílè shìjiè, ja.: saihō goraku sekai 西方極樂世界), un monde merveilleux, pur, parfait, libre de mal et de souffrance. Cette terre pure, lieu de refuge en dehors du cycle des transmigrations — équivalent du nirvāņa selon certaines conceptions — est au centre des croyances et pratiques des écoles de la Terre pure.
Rishithumb|210px|Un rishi sculpté au bas d'une colonnette du Phra Prang Sam Yod de Lopburi en Thaïlande. Rishi (sanskrit IAST : ṛṣi ; devanāgarī : ऋषि ; ) signifie « chantre-auteur des hymnes védiques, poète, voyant ; démiurge, géniteur (prajāpati) ; patriarche, sage, ascète, ermite ». Un Rishi védique est un témoin primordial de toutes les régularités à l'œuvre en ce monde qui manifestent pour lui le Veda au sens premier de « découverte » de l'ordre cosmique. Il est celui qui a vu les vérités éternelles.
InitiationLinitiation (du latin : initiatio), lors d'un rite de passage est le processus par lequel un novice acquiert un statut social ou spirituel plus élevé par l'acquisition de connaissances ou l'admission aux activités particulières d'une communauté religieuse, d'une société secrète ou d'un groupe. D'une façon plus générale, le terme désigne l'accession à la connaissance préliminaire d'une science, d'une profession, d'un art. Le terme désigne aussi la cérémonie, le rite de passage ou l'épreuve, qui permet d'accéder au nouveau statut d'initié.
Maitreyavignette|upright|droite|Statue de Maitreya du Gyuto Vajrayana Center de San José. Maitreya (mot sanskrit signifiant , ), appelé en pali : Metteya, en ou ; prononcé en japonais : Miroku, en vietnamien : Di-lặc et en tibétain (THL) : Jetsun Jampa Gonpo. Il est connu comme étant un mahâsattva qui deviendrait le Bouddha à venir lorsque le Dharma, l'enseignement du bouddha Shakyamuni, aura disparu, c’est-à-dire pendant ou après la période décrite comme la Fin du bouddhisme de Shakyamuni (Mappō).
Kundalinî yogaLe kuṇḍalinī yoga tire son nom du terme sanskrit kuṇḍalinī qui désigne une qui serait présente en chaque être humain et qui évoluerait le long d'un canal principal (Suṣumṇā) situé dans la colonne vertébrale, au centre de la moelle épinière, depuis le sacrum jusqu'au sommet de la tête. Le terme est popularisé par Yogi Bhajan, qui a importé ce type de yoga aux Etats-Unis dans les années 1970.
Zazenthumb|Zazen dans la tradition Rinzaï : pratique face à face vignette|Zazen dans la tradition Sōtō : pratique face à un mur désigne à la fois la pratique de la méditation du bouddhisme zen et la posture assise qui l'accompagne, particulièrement dans les écoles Sōtō et Rinzai qui sont les plus connues en Occident. Za signifie « assis » et zen « méditation ». Zazen est donc la méditation assise et renvoie à la posture ainsi qu'à la pratique qu'aurait adoptées le Bouddha pendant ses méditations.
DharaniUne dharani (IAST: dhāraṇī) est une sorte de mantra, étant comme celui-ci considérée avoir une puissance magique. Ces deux termes peuvent même être synonymes, bien qu'ils soient souvent utilisés dans des contextes différents, une dhāraṇī pouvant être dénuée d'intention spirituelle et confiner à la simple sorcellerie. Tout comme dharma, le mot dhāraṇī provient de la racine sanskrite dhar qui signifie porter ou tenir. Dharaṇī, sans la diacritique sur le premier a, est le nom de la terre en tant que déité.
SōtōL'école Sōtō (en japonais) ou Caodong (, translittération en japonais : sōtō-shū) est une branche du bouddhisme Chan, fondée en Chine, durant la dynastie Tang. Dongshan Liangjie (japonais: Tōzan Ryōkai) et son disciple Caoshan Benji (japonais : Sōzan Honjaku) en sont les fondateurs, et c'est de leurs deux noms qu'est tirée l'appellation de l'école, tant en chinois qu'en japonais. L'école Sōtō fait partie des Cinq Maisons du Chán et était connue pour sa pratique particulière de la méditation.
Samhitavignette|Brahma, Vishnu et Shiva assis sur des lotus avec leur épouse Une Samhita (IAST: saṃhitā ; devanāgarī: संहिता) est un recueil de textes et ce terme s'applique particulièrement aux textes de mantras des quatre Védas dans l'hindouisme. Sa traduction est: recueil, collection. Ces mantras peuvent servir lors de rituels, se retrouver dans des poèmes ou dans des hymnes. Des chants védiques différents découlent de ces mantras ; le samhitapatha est le nom d'une récitation continue.