Roch HachanaRoch Hachana (ראש השנה, prononcé /ʁɔʃ a.ʃa.na/ ; nom complet : he, roch hachana lachanim, « commencement des années civiles ») est une fête juive célébrant la nouvelle année civile du calendrier hébraïque. Appelé dans la Bible Zikhron terouʿa (Lévitique 23:24, « souvenir de la sonnerie ») ou Yom terouʿa (Nombres 29:1, « jour de la sonnerie »), laquelle s'effectue au moyen d'un chofar taillé dans la corne d'un bélier, le jour devient dans la tradition rabbinique celui du jugement de l'humanité, et inaugure une période de dix jours de pénitence dans l'attente du grand pardon accordé aux repentants (Yom Kippour).
TechouvaLa techouva (hébreu תשובה, « retour » ou « réponse ») est le processus de repentance dans le judaïsme, tant dans la Bible hébraïque que dans la littérature rabbinique. Conformément à la pratique juive, une faute, une erreur, un acte interdit, peuvent être pardonnés sous réserve d'engager une démarche de techouva. Puisqu'aucun homme n’est parfait selon la Torah, chacun se doit de porter en continu un regard critique sur son propre comportement afin de s’inscrire dans un processus de techouva.
TaanitUn ta'anit (hébreu : תענית « mortification ») désigne une période de privation de nourriture et de boissons à titre volontaire, privé ou public, dans un but de repentir, de deuil ou d'abstinence. Le taʿanit est prescrit dans la Bible lors du jour solennel du Grand Pardon, aux côtés de nombreuses manifestations individuelles d’affliction. Divers jeûnes publics sont institués en mémoire de la destruction du Temple, et d'autres encore sont instaurés par les rabbins.
Yom KippourYom Kippour (en hébreu : he Yom Hakippourim, « le jour des propitiations »), également appelé le Jour du Grand Pardon, est un jour saint du judaïsme. Fixé au dixième jour du premier mois de l’année juive civile, il est observé au temps des temples de Jérusalem par un chômage complet, un jeûne et un rituel élaboré au cours duquel un bouc chargé des fautes d’Israël est envoyé dans le désert tandis que le grand-prêtre d’Israël pénètre pour la seule fois de l’année dans le saint des saints afin d’y rencontrer Dieu.
Amida (judaïsme)La tefillat Haʿamida (en hébreu he, « prière [récitée] debout ») ou tefillat la'hash (en hébreu he, « prière murmurée »), plus couramment appelée ʿamida, est un ensemble de bénédictions occupant une place centrale dans les offices de prière du judaïsme. Il en existe trois versions partageant une structure commune, la prière des dix-huit bénédictions pour les offices des jours ordinaires, la prière des sept bénédictions pour le chabbat et les jours saints et la prière des neuf bénédictions, propre à la fête de Roch Hachana.
Prière dans le judaïsmeLa prière (תפילה tefilla, yiddish occidental : אורען oren, yiddish oriental : דאַווענען davenen, judéo-espagnol : oración) est considérée dans le judaïsme comme une prescription biblique et forme une importante part de sa pratique. Elle se substitue au culte du temple après la destruction de celui-ci, et est donc modelée sur celui-ci. Un jour ordinaire comprend par conséquent trois offices de prière auxquels s’ajoutent un office supplémentaire (moussaf) lors des chabbat, néoménies et jours de fête, et un office dit de clôture (ne’ila) propre au jour des propitiations.
Tisha BeavLe neuvième jour du mois d’av (תשעה באב tish°a bè'av) est la date correspondant selon la tradition rabbinique au « jeûne du cinquième mois » évoqué dans le Livre de Zacharie. C'est le plus strict des quatre jeûnes d'institution prophétique. Institué par les prophètes pour pleurer la chute du premier Temple de Jérusalem, il commémore ensuite une série de calamités nationales pour le peuple judéen puis juif, dont la destruction du second Temple de Jérusalem, les persécutions des Juifs lors des croisades, l’expulsion des Juifs d’Espagne et, plus récemment, l’extermination systématique des Juifs lors de la Seconde Guerre Mondiale.
HaftarahLa haftarah (en hébreu : הפטרה - haftara ou haftarot au pluriel) est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à la synagogue après la lecture de la parasha, lors du chabbat ou des jours de fêtes juives. Le texte institué pour chaque occasion a un thème en rapport avec la parasha correspondante. Des bénédictions sont lues avant et après la lecture chantée de la Haftarah par un membre du miniane. On lisait la haftarah au moins dès environ l'an 70, quoique peut-être pas obligatoirement, ni dans toutes les communautés, ni à chaque chabbat.
Célébrations dans le judaïsmeLes célébrations et commémorations juives (hébreu : חגי ישראל ומועדיו ’haggei Israël oumoadav, « les fêtes d’Israël et ses temps fixés ») occupent environ 150 jours dans l’année juive. Tandis que les haggim (hébreu : חגים « fêtes », « festivals » ou « pèlerinages ») désignent principalement, dans la Torah, les trois temps de pèlerinage au sanctuaire, les moadim (hébreu : מועדים « temps fixés ») sont, de manière plus générale, les temps fixés à n’importe quelle époque par une autorité temporelle ou spirituelle pour observer divers rites et coutumes de fête, de joie ou de jeûne.