PhilosophieLa philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
Philosophie occidentaleLa philosophie occidentale désigne la pensée philosophique et son élaboration en Occident, se distinguant ainsi de la philosophie orientale ou d'autres tendances diverses observées chez plusieurs peuples autochtones. Le terme est récent et est inventé pour désigner la pensée philosophique de la civilisation occidentale depuis ses racines grecques, en Grèce antique (voir philosophie antique) et couvrant éventuellement une grande partie du globe incluant l'Amérique du Nord et l'Australie.
ExternalismeL’externalisme est une théorie épistémologique qui s'oppose à la théorie internaliste. Elle affirme la prééminence des facteurs externes dans la détermination de l'évolution et de l'élaboration de la Science. En épistémologie, l'opposition entre externalisme et internalisme revêt une importance capitale. On la retrouve dans de nombreux débats qui sont propres à cette discipline. Elle présente également un intérêt majeur pour la sociologie de la connaissance et la sociologie des sciences.
Scepticisme (philosophie)thumb|350px|Pyrrhon impassible dans la tempête. Le scepticisme (du grec , « qui examine »), aussi appelé pyrrhonisme, est à l'origine une philosophie et une méthode grecque antique qui compare et oppose toutes choses afin d'atteindre la tranquillité (, « ataraxie ») de l'âme (). Le sceptique pyrrhonien dit que rien n'est vrai ni faux, ni vrai et faux à la fois, et pas même cette dernière phrase car elle s'oppose à elle-même. Le scepticisme a eu une grande influence sur Michel de Montaigne qui l'avait largement adopté.
SolipsismeLe solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense. La question du moi et de l'autrui sont fondamentales en philosophie et en métaphysique. Le solipsisme soutient que l'existence du sujet s'interrogeant constitue l'unique certitude, face à la matière qui, elle, est trompeuse.
Justification (philosophie)En mathématiques, la justification est une démonstration visant à convaincre qu'une propriété (algébrique, géométrique, numérique...) est vraie. Par extension, en philosophie, la justification est un procédé rhétorique visant à légitimer, présenter comme pertinente et juste, une conception du monde. En épistémologie, la justification est une notion qui se compose de raisons ou preuves présentées en soutien à la vérité d'une croyance ou d'une affirmation, avec lesquelles elle se confond.
RelativismeLe relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte. Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
Fondationnalismevignette|Buste de René Descartes. En philosophie de la connaissance, le fondationnalisme est, la théorie selon laquelle nos connaissances sont justifiées si elles reposent sur des croyances de base qui sont évidentes (c'est-à-dire justifiées par elles-mêmes). Ces dernières croyances sont non-inférentielles en ce sens qu'elles ne sont pas inférées pas sur d'autres croyances.
ConnaissanceLa connaissance est une notion aux sens multiples, à la fois utilisée dans le langage courant et objet d'étude poussée de la part des sciences cognitives et des philosophes contemporains. Les connaissances, leur nature et leur variété, la façon dont elles sont acquises, leur processus d'acquisition, leur valeur et leur rôle dans les sociétés humaines, sont étudiés par une diversité de disciplines, notamment la philosophie, l'épistémologie, la psychologie, les sciences cognitives, l'anthropologie et la sociologie.
Athéismevignette|Symbole de l'athéisme. Au sens large, l'athéisme est défini comme l'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Le terme s'oppose donc au théisme, toutefois cette définition ainsi posée ne permet pas de le distinguer clairement de l'agnosticisme, de l'antithéisme et de l'apathéisme avec lesquels il peut être confondu. Ainsi, l'athéisme se définit comme la considération qu'il n'existe aucune notion de divinité plausible, prouvable et donc réelle, ceci tant pour un dieu unique que pour un ensemble de divinités intégrées dans un même mythe.