Rhétoriquethumb|Démosthène s'exerçant à la parole, toile de Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ (1842-1923). La rhétorique est l'art de l'action du discours sur les esprits. Le mot provient du latin rhetorica, emprunté au grec ancien , « technique, art oratoire ». Plus précisément, selon Ruth Amossy : . La rhétorique est d’abord l’art de l’éloquence. Elle a d’abord concerné la communication orale.
Figure of speechA figure of speech or rhetorical figure is a word or phrase that intentionally deviates from ordinary language use in order to produce a rhetorical effect. Figures of speech are traditionally classified into schemes, which vary the ordinary sequence of words, and tropes, where words carry a meaning other than what they ordinarily signify. An example of a scheme is a polysyndeton: the repetition of a conjunction before every element in a list, whereas the conjunction typically would appear only before the last element, as in "Lions and tigers and bears, oh my!"—emphasizing the danger and number of animals more than the prosaic wording with only the second "and".
AnalogieUne analogie est un processus de pensée par lequel on remarque une similitude de forme entre deux choses, par ailleurs de différentes natures ou classes. Dans le discours, une analogie explicite est une comparaison, tandis qu'une analogie implicite est une métaphore. La comparaison entre deux routes tortueuses n'est pas une analogie, car ce sont deux objets de même type : c'est une simple ressemblance. En revanche, dire qu'une route serpente est une analogie : on repère ici la similitude entre deux choses de type différent.
IdiotismeUn idiotisme, ou une expression idiomatique, est une construction ou une locution particulière à une langue, qui porte un sens par son tout et non par chacun des mots qui la composent. Il peut s'agir de constructions grammaticales ou, le plus souvent, d'expressions imagées ou métaphoriques. Un idiotisme est en général intraduisible mot à mot, et il peut être difficile, voire impossible, de l'exprimer dans une autre langue.
Parabole (rhétorique)Une parabole (du grec , « rapprochement, comparaison ») est une des variétés de l’allégorie. La parabole est une figure de rhétorique consistant en une courte histoire qui utilise les événements quotidiens pour illustrer un enseignement, une morale ou une doctrine. Tandis que celle-ci, en général, présente directement le fait qu’elle a en vue, la parabole offre, sous ses couleurs véritables, un fait qui doit servir à la démonstration d’une vérité d’un autre ordre, avec laquelle elle a une relation plus ou moins facile à saisir.
JuifsLes Juifs (en hébreu : יְהוּדִים / yehoudim, en grec ancien : / Ioudaĩoi, en latin : Iudaei, etc.) sont les membres d’un peuple lié à sa propre religion, le judaïsme et, au sens large du terme, à une appartenance ethnique même non religieuse. La tradition juive relie leur ascendance aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob également appelé Israël. Ils peuplent la Judée et le royaume d'Israël, structurant leur quotidien autour de la Bible hébraïque, laquelle comprend les cinq Livres de la Torah attribués à Moïse, les Livres des prophètes ultérieurs et d’autres écrits.
SémiotiqueLa sémiotique (également appelée études sémiotiques) est l'étude systématique des processus de signes (sémiosis ou sémiose) et de la fabrication du sens. La sémiose est toute activité, conduite ou processus qui implique des signes, où un signe est défini comme tout ce qui communique quelque chose, généralement appelé un sens, à l'interprète du signe. La signification peut être intentionnelle, comme un mot prononcé avec une signification spécifique, ou non intentionnelle, comme un symptôme étant le signe d'une condition médicale particulière.
Nouveau TestamentLe Nouveau Testament (en Ἡ Καινὴ Διαθήκη / Hê Kainề Diathếkê) est l'ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et à l'enseignement de ses premiers disciples, écrits reconnus comme « canoniques » par les autorités chrétiennes au terme d'un processus de plusieurs siècles. Ils sont dès l’origine rédigés en grec ancien. La liste des textes retenus par l'Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du concile de Laodicée ; cependant, elle ne comprenait pas encore le texte de l'Apocalypse.