Alexandre de HalesAlexandre de Hales (en latin Halensis), surnommé Doctor Irrefragabilis et Theologorum Monarcha, est un philosophe et un théologien scolastique anglais. Il naquit en 1180 à Hales, dans le Shropshire, en Angleterre, entre 1180 et 1186 et mourut à Paris le . Il fit ses études à Paris, devint maître ès arts avant 1210, puis maître en théologie. En 1236, il entra dans l'ordre franciscain et devint le premier théologien de l'ordre. Sa chaire fut reprise par son élève Jean de la Rochelle. vignette|gauche|180px|Alexander de Hales.
FidéismeLe fidéisme (du fides : confiance, crédit, loyauté, engagement) est une doctrine philosophique ou théorie épistémologique qui fonde la certitude des vérités essentielles de l’ordre moral, non seulement surnaturel mais même naturel, sur la révélation et sur la foi. Le fidéisme était à l'origine une doctrine religieuse, énoncée au par Pierre-Daniel Huet, et au par l'abbé Bautain et Félicité de La Mennais.
ScolastiqueLa scolastique (du latin schola, « école », issu lui-même du grec , « repos, temps libre, loisir consacré à l'étude ») est la philosophie développée et enseignée au Moyen Âge dans les universités : elle vise à concilier l'apport de la philosophie grecque (particulièrement l'enseignement d'Aristote et des péripatéticiens) avec la théologie chrétienne héritée des Pères de l'Église et d'Anselme. De ce fait, on peut dire qu'elle est un courant de la philosophie médiévale.
Satisfaction (sotériologie)thumb|redresse|Statue d'Anselme de Cantorbéry dans l'église de l'Université de Salzbourg. La satisfaction est une doctrine sotériologique en théologie chrétienne liée à la signification et à l'effet de la mort de Jésus-Christ. Elle est traditionnellement enseignée dans les cercles catholiques, luthériens et réformés. Théologiquement et historiquement, le terme « satisfaction » ne signifie pas « gratification » comme dans le langage courant, mais est plutôt à comprendre dans le contexte de la pénitence, où la satisfaction consiste en de bonnes actions qui permettent de réparer l'offense faite à Dieu par le péché.
Théologie orthodoxeLa théologie orthodoxe est l'ensemble de la doctrine et de la spiritualité de confession chrétienne orthodoxe résultant du symbole de Nicée, des sept premiers conciles et développée dans l'Empire byzantin par les théologiens et philosophes grecs au Moyen Âge comme saint Grégoire Palamas, et par les écrivains et poètes au en Russie, comme Vladimir Soloviev. Les théologiens byzantins de langue grecque sont aussi ceux qui diffuseront l'apprentissage du grec en Italie de la Renaissance, notamment à l'occasion du Concile de Bâle-Ferrare-Florence-Rome.
Philosophie de la religionLa philosophie de la religion est la partie de la philosophie qui pose la question de savoir ce qu'est une religion. Selon le concept de religion qui est ainsi posé et selon la question fondamentale que l'on se pose sur la religion, la philosophie de la religion peut correspondre à différentes démarches. La principale distinction entre les diverses approches de la philosophie de la religion se fait entre les approches dites « essentialistes » et les approches dites « fonctionnalistes ».
Nominalismevignette Le nominalisme est une doctrine philosophique qui considère que les concepts et les noms qui s'y rapportent ne sont que constructions de l'esprit et conventions de langage. Les choses et les idées ne sont pas intrinsèquement porteuses des concepts par lesquels nous les appréhendons. Par exemple, le terme « homme » ne signifie pas une quelconque essence de l'homme en général.
Éternitévignette|Monument à Charles Borromée dans la cathédrale de Milan (Italie). Une plaque latine de 1611 mentionne deux allégories de Pietro Daverio, qui représentent le "temps" et l'"éternité". L’éternité est un état indépendant du temps et n’ayant ni début, ni fin. Dans les Définitions de Platon, le platonisme donne cette définition de l’Éternel : . (qui ont une origine). Selon Aristote, Platon admettait l’éternité du mouvement. Dans son vocabulaire de la philosophie, Lalande donne deux sens au mot éternité.
Philosophie chrétienneLa philosophie chrétienne est née de la rencontre intellectuelle et spirituelle, dès l’époque romaine, de la tradition philosophique antique avec le monothéisme chrétien. Sur le plan philosophique, le grand débat sur la possibilité d'une philosophie chrétienne a eu lieu en France au cours des années 1930.
Simplicité divineLa simplicité divine est une doctrine théologique disant que Dieu est sans parts. Dans la philosophie juive ainsi que dans la Kabbale, l'argument de la simplicité divine est abordé sous l'angle des attributs (תוארים) divins, en particulier chez les philosophes juifs ayant vécu dans la sphère d'influence musulmane comme Saadia Gaon, Bahya ibn Paquda, Yehouda Halevi, et Moïse Maïmonide, ainsi que son contracdicteur, le Raabad III en Provence.