L’occultisme (du latin occultus, ) désigne l'ensemble des arts et sciences occultes (alchimie, astrologie, magie, divination, médecine occulte) touchant aux secrets de la nature, à ce qui est non visible. Ces pratiques sont considérées par la science comme des pseudo-sciences.
L'expression « sciences occultes » remonterait au titre d'un livre d'Eusèbe de Salverte, en 1829 (Des sciences occultes). Le mot « occultisme » en français ferait son apparition en 1842. Dès 1884 l'occultiste Joséphin Péladan entend par « occultisme » : . En anglais, occultism date de 1881.
Le néo-occultisme traite avec Papus des « facultés occultes de l'Homme » et des « forces invisibles de la Nature ».
Étymologiquement, le mot « occultisme » vient du latin occultus (« caché, secret »), il se rapporte à la « connaissance de ce qui est caché ». Nigidius Figulus, selon Cicéron, voyait « les choses que la nature a cachées (quae natura occultavit) ». L'occultisme se réfère à des disciplines associées à des notions surnaturelles, secrètes, considéré par la science rationaliste et matérialiste comme construit à partir d'un biais de raisonnement et ainsi qualifiées de pseudo-sciences. L'occultisme s'intéresse aux connaissances occultes, parallèlement à la pratique des arts occultes. Le terme de science occulte est également utilisé de nos jours, par opposition à la science moderne décrivant principalement l'univers visible.
Helena Blavatsky, la fondatrice de la Société théosophique, à l'article « Sciences occultes » de son Glossaire de théosophie :
Papus (1865-1916), l'un des chefs du courant occultiste français, médecin de formation, écrivait :
Autre définition, de Pierre A. Riffard, qui distingue occultisme et ésotérisme :
Faut-il donc distinguer occultisme et ésotérisme ? Certains, comme Papus ou Robert Amadou ne le font pas. D'autres, si. Aux yeux des occultistes, occultisme et ésotérisme sont synonymes. Aux yeux des ésotéristes, il y a incompatibilité.