Valeur (économie)Il existe plusieurs définitions de la valeur selon le courant de pensée économique. Elles se rattachent à deux conceptions principales qui donnent au mot « valeur » des sens radicalement différents, et impliquent deux conceptions différentes de la relation entre valeur et prix. La conception subjective définit la valeur comme l'expression de l'intérêt qu'un agent particulier porte à un bien ou à un service, qui résulte d'un processus psychologique d'évaluation.
Valeur d'échangeLa valeur d'échange — ou prix relatif — définit le taux auquel une marchandise s'échange. On peut distinguer : La valeur d'échange relative à un autre bien, comme dans un système de troc (essentiellement fictif, pour les besoins de la théorie). La valeur d’échange dans les sociétés utilisant la monnaie, c'est-à-dire le prix dans une monnaie, qui sert ici d'unité de mesure commune, abstraite et universelle. La valeur d'usage quant à elle est relative au besoin : elle est donc au moins partiellement subjective et fonction de la situation.
Synthèse néoclassiqueLa synthèse néoclassique est une école de pensée économique majeure issue de l'intégration de certaines théories de l'école néoclassique au keynésianisme originel. Courant dominant dans le monde économique et politique pendant les Trente Glorieuses, ses fondateurs sont Paul Samuelson et John Hicks. L'école de la synthèse a été dépassée par la Nouvelle économie classique et par la Nouvelle économie keynésienne. Le keynésianisme originel naît avec la publication, en 1936, de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie par John Maynard Keynes.
Équilibre économiqueEn économie, le concept d'équilibre économique sur un ou plusieurs marchés désigne un vecteur de variables, généralement des prix qui égalisent l'offre et la demande sur l'ensemble des marchés considérés. Cette désignation d'ensemble recouvre en fait des concepts d'équilibre très différents, qui présentent des propriétés différentes et appartiennent à des cadres d'analyse parfois éloignés. L'équilibre économique n'est jamais l'équilibre comptable. L'équilibre partiel constitue le concept d'équilibre économique le plus fréquent dans la recherche économique.
Conception subjective de la valeurLa conception subjective de la valeur est une conception de la valeur en économie qui postule que, . Elle reconnaît également qu'un objet peut répondre aux besoins d'un individu et non d'un autre. Le voit s'affronter des économistes au sujet de la nature de la valeur et des causes de la valeur. Adam Smith propose une théorie dite de la valeur-travail, c'est-à-dire que la valeur d'un bien correspond à la quantité de travail qui a été requise pour le fabriquer.
Mercantilismevignette|Le Lorrain, Port de mer au soleil couchant, 1639. Le mercantilisme est un courant de la pensée économique contemporain de la colonisation du Nouveau Monde et du triomphe de la monarchie absolue, depuis le jusqu'au milieu du en Europe. Il considère que . Cette croyance se généralise et plaide en faveur d'une vision dynamique de la politique de l'économie nationale. Les tenants du mercantilisme prônent le développement économique par l'enrichissement des nations au moyen d'un commerce extérieur convenablement organisé en vue de dégager un excédent de la balance commerciale.
Offre et demandeL'offre et la demande est un modèle économique de détermination des prix dans un marché. Notamment utilisé en microéconomie, ce modèle énonce que, certaines hypothèses étant respectées, le fonctionnement d'un marché permet au prix unitaire du bien vendu sur ce marché de varier jusqu'à ce que où la quantité demandée soit égale à la quantité fournie. Il résulte ainsi un équilibre économique entre le prix offert et la quantité demandée.
Moyens de productionvignette|Agriculture dans la vallée de la Houla. Les moyens de production se réfèrent aux capacités physiques, non-humaines pour produire des richesses. Ils comprennent les facteurs de production classiques, en dehors des pouvoirs théoriques, capitaux financier et humain. Ils sont composés de deux grandes catégories d'objets : les instruments de travail (outil, usine, infrastructure, etc.) et les sujets du travail (les ressources naturelles et les matériaux bruts).
Orthodoxie et hétérodoxie en économieL'orthodoxie et l'hétérodoxie en économie renvoient à l'opposition entre les théories et thèses économiques considérées comme faisant partie du mainstream, c'est-à-dire du consensus, et celles appartenant à des écoles de pensée économiques marginales, refusant l'orthodoxie. Le contenu de l'orthodoxie et de l'hétérodoxie évolue en fonction des théories et paradigmes qui acquièrent une place dominante au niveau institutionnel au point de marginaliser les autres.