Phallusredresse|vignette|Hermès ithyphallique de Sifnos, v. 520 AEC (musée national archéologique d'Athènes). Dans l'Antiquité gréco-latine, le phallus désigne une représentation figurée de l'organe sexuel masculin en érection. Il s'agit également d'un concept de psychanalyse. L'image principale des Feux divins est le phallus. Elle a deux origines : la flamme qui se dresse et la sexualisation de la production du feu par frottement dans laquelle l'un des deux morceaux de bois est assimilé au sexe masculin et l'autre au sexe féminin.
EmbaumementL'embaumement désigne l'ensemble des techniques visant à conserver les corps des personnes mortes dans un état plus ou moins proche de celui qu'ils avaient étant vivants. Momification en Égypte antique La momification, pour les Égyptiens, est la protection initiale. Il est nécessaire que les principes immatériels de la personnalité puissent trouver dans le corps un support permanent. Cette momification est un procédé long et laborieux.
Ânkhansée, croix de vie, clé de vie, croix égyptienne, croix du Nil, est un hiéroglyphe représentant le mot ˁnḫ, qui signifie « vie ». Il était utilisé par les Égyptiens pour symboliser la vie. Les Égyptiens pensaient que leur séjour sur Terre n'était qu'une partie d'une vie éternelle plus grande. La croix de vie symbolise donc non seulement l'existence mortelle sur la Terre, mais également leur existence immortelle dans l'après-vie. Ses origines et significations ne sont pas certaines.
EnnéadeL’Ennéade (Pésédjet, en égyptien) est le groupe des neuf divinités de la mythologie égyptienne rassemblant toutes les forces présentes dans l’univers : le démiurge Atoum, l’humidité Tefnout, l’air Shou, la terre Geb, le ciel Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephthys. Un des récits les plus détaillés et les plus anciens de la création porte sur le groupe de dieux appelés les « Neuf Dieux d'Héliopolis » ou « Ennéade » (du grec ennea, neuf). Le premier était Rê-Atoum qui vint au monde sur la colline primordiale et décida la multiplicité de la création dans son cœur.
DjerDjer est un souverain de la pendant la période thinite. Il est considéré comme le second ou le troisième de la dynastie selon l'hypothèse qui fait de Narmer et de Hor-Aha deux souverains distincts ou une seule et même personne. Sur le Canon royal de Turin et la liste d'Abydos il est nommé « Iti » tandis que Manéthon l'appelle « Kenkénès ». Il est le fils de Hor-Aha et Khenthap. Des femmes, portant des titres associés, plus tard, à des reines, tels que le Grand Sceptre Hétès et Celle qui voit/porte Horus, furent enterrées dans des tombes subsidiaires près de la tombe de Djer à Abydos ou attestées à Saqqarah.
Dieu qui meurtvignette|Frederic Leighton - Le retour de Perséphone (1891) Le Dieu qui meurt et ressuscite est un archétype de divinité présent dans plusieurs mythologies. Il est nommé ainsi (« dying god ») par l'anthropologue James George Frazer dans son étude de mythologie comparée Le Rameau d'or. Le thème est largement répandu comme célébrant la renaissance cyclique de la nature. Ainsi, dans la religion minoenne, au , la végétation est personnifiée par un enfant divin ou un Jeune Dieu, qui meurt et ressuscite tous les ans.
Œil oudjatvignette vignette|Amulette représentant un oudjat. En translittération de l'écriture hiéroglyphique, irt signifie « œil » et wḏȝ désigne soit le verbe signifiant « se préserver » soit le nom « protection ». Irt oudjat, ou plus communément oudjat, en transcription signifient donc « œil préservé », l'Œil d'Horus en l'occurrence. Les égyptologues considèrent généralement que la figuration de l'Œil oudjat est un hybride d'œil humain et d'œil de faucon : elle combine des parties de l'œil humain, conjonctive, pupille et sourcil, avec vraisemblablement les taches en dessous de l'œil du faucon.
Ouchebtivignette|Troupe d'ouchebtis de Memphis au nom de Néferibrêheb. Louvre-Lens dans la Galerie du temps vignette|Ouchebtis au Musée égyptien du Vatican Les ouchebtis ou chaouabtis sont des statuettes funéraires qui forment une partie importante du mobilier funéraire égyptien. Ils ont remplacé le sacrifice de serviteurs qui n'a existé que pendant la , avant de diminuer lentement et de disparaître. De l'origine jusqu'à 1000 avant notre ère, on les désigne sous le nom de chaouabtis (ou « chabtis »).