Nombre harshadEn mathématiques récréatives, un nombre harshad, ou nombre de Niven, est un entier naturel qui est divisible par la somme de ses chiffres dans une base donnée. En base b, tous les nombres de 0 à b et toutes les puissances de b sont des nombres harshad, mais ils suivent ensuite une répartition similaire à celle des nombres premiers. Ils semblerait que ces nombres aient été considérés pour la première fois par le mathématicien indien D. R. Kaprekar dans un texte de 1955 sous le nom de "multidigital numbers" .
Nombre chanceuxthumb|Animation montrant les nombres chanceux entre 1 et 120. En mathématiques, un nombre chanceux est un entier naturel dans un ensemble qui est généré par un « crible » similaire au crible d'Ératosthène qui génère les nombres premiers. Le quatrième nombre survivant est 9. Puis on enlève un nombre sur neuf parmi ceux qui restent dans la liste, etc. Si l'on répète cette procédure indéfiniment, les survivants sont les nombres chanceux () : Le terme fut introduit en 1956 dans un article par Gardiner, Lazarus, Metropolis et Ulam.
Nombre refactorisablevignette|Démonstration grâce aux réglettes Cuisenaire que 1, 2, 8, 9 et 12 sont refactorisables. En mathématiques, un nombre refactorisable ou nombre tau est un entier qui est divisible par le nombre total de ses diviseurs. Les premiers nombres refactorisables sont listés dans la 1, 2, 8, 9, 12, 18, 24, 36, 40, 56, 60, 72, 80, 84, 88, 96. Cooper et Kennedy ont démontré que les nombres refactorisables ont pour densité naturelle zéro. Zelinsky a démontré que trois entiers consécutifs ne peuvent pas être tous refactorisables.
Numération mésopotamiennethumb|Tablette YBC 7289 () avec l'écriture en numération sexagésimale de 1/2 et des valeurs approchées de et /2 précises jusqu'à la 6 décimale: • ≈1,414 213 56... • 1+24/60+51/60+10/60=1,414 21 • /2 ≈ 42/60 + 25/60 + 35/60 La numération mésopotamienne est un système de numération en base soixante utilisé en Mésopotamie dès le . Ce système y perdure en se perfectionnant, au moins jusqu'au , durant l'époque séleucide. Il est repris par les civilisations grecques et arabes pour l'écriture des nombres en astronomie.
Baguettes à calculervignette|Représentation de 71824 à l'aide de baguettes à calculer, Yang Hui () - Encyclopédie de Yongle Les baguettes à calculer (chinois : 算筹/算籌, pinyin : suànchóu) sont des bâtonnets d'environ de long utilisés par les Chinois dès le pour effectuer des calculs. Le système s'appuie sur une représentation des nombres selon une numération décimale positionnelle. Ce système précède de plusieurs siècles le système de calcul avec boulier.