Dynastie LiaoLa dynastie Liao ( ; Khitan : Mos Jælud), également connue sous le nom d'Empire Khitan ( ; Khitan : Mos diau-d kitai huldʒi gur), est un empire d'Asie orientale qui règne sur les actuelles Mongolie, une partie de la Russie orientale et du nord de la Chine continentale entre 907 et 1125. Elle est fondée par le Khagan Khitan Yelü Abaoji à la suite de la chute de la dynastie chinoise Tang, et est le premier État à contrôler l'ensemble de la Mandchourie.
Chữ NômLe chữ nôm (𡨸喃, littéralement « écriture du sud »), également appelé quốc âm 國音 (« son ou phonétique nationale ») ou nam âm 南音 (« son ou phonétique du Sud ») dans les textes, mais différent du quốc ngữ 國語 (« langue nationale ») qui désigne l’écriture latine moderne, est l'écriture vietnamienne utilisant les sinogrammes (appelés hán tự en vietnamien). Ce système logographique a été le seul moyen de noter le vietnamien jusqu'au , et n'était alors utilisé que par les élites instruites en chinois.
HangeulLe hangeul (prononcé en coréen : ), aussi orthographié hangûl ou hangul en français, appelé josŏn'gŭl en Corée du Nord, est l’alphabet officiel du coréen, à la fois en Corée du Nord et en Corée du Sud. Le hangeul est fréquemment cité pour son histoire particulière : créé au par le roi Sejong le Grand, il est interdit à sa mort, mais perpétué entretemps par les romans féminins avant d'être réintroduit à la fin du sous l'occupation japonaise.
Écriture ossécailleL’écriture ossécaille (en ) est une écriture chinoise utilisée du au sur des os ou des écailles. Selon le Grand Ricci, les scribes Shang () marquent quelquefois les caractères qui seront ensuite gravés. De nombreuses inscriptions furent découvertes par le savant chinois Wang Yirong à la fin du , gravées sur des os d’animaux gǔ (骨), le plus souvent des omoplates de bovins (scapulomancie), et sur des écailles de tortue jiǎ (甲) du plastron de la carapace (plastromancie), d’où son appellation par les Chinois d’écriture jiǎgǔwén (甲骨文), littéralement « écriture ossécaille ».
Caractères chinoisLes caractères chinois, ou sinogrammes, sont les unités logographiques qui composent l'écriture des langues chinoises. Ils sont appelés en chinois hànzì (« caractères han »), s'écrivant, en , et depuis le en République populaire de Chine, en Malaisie et à Singapour, en . Ils ont été dans le passé ou sont également de nos jours utilisés pour écrire d'autres langues, à titre principal ou complémentaire, notamment le coréen (hanja), le japonais (kanji) ou le vietnamien (chữ nho).
Jürchenvignette|Wanyan Aguda (1115-1123), premier empereur des Jürchen Jin et conquérant des Khitan Liao. vignette|Empire des Jürchen Jin (en violet) qui fait face aux chinois Song (en gris). vignette|Plats en or de la dynastie jürchen Jin. Les Jürchen (mandchou : Jušen, ʤuʃən;女真) sont un peuple aujourd'hui disparu qui se développa en Mandchourie sous l'empire khitan (907-1125). Ce terme est utilisé pour décrire collectivement un certain nombre de peuples d'Asie orientale parlant le toungouse qui vivent dans le nord-est de la Chine, une région qui sera plus tard connue sous le nom de Mandchourie.
SyllabaireUn syllabaire est un ensemble de symboles utilisés par une écriture syllabique pour représenter les sons vocalisés ou groupés d'une langue. Les symboles représentent des syllabes, à la différence des écritures alphabétiques où les symboles représentent des sons ou des phonèmes unitairement. La philologue Silvia Ferrara note que dans le langage, le son est émis naturellement sous forme de syllabes, si bien que les premières écritures s'organisent autour de la structure syllabique.
LogogrammeUn logogramme (du grec ancien : , « parole », ici « mot », et , « caractère, lettre ») est un unique graphème notant un lemme (mot) entier et pas seulement une partie de ses phonèmes. Dans la majorité des cas, rien n'indique, dans un logogramme, comment il doit être prononcé (le signifiant en linguistique). En d'autres termes, c'est la plus petite unité significative du langage comme signe unique écrit qui représente un mot complet, indépendamment de la langue.
HanjaLes hanja (, ) sont des caractères chinois (en chinois hànzì) utilisés pour écrire la langue coréenne. Ils ont été remplacés par le hangeul – l'alphabet coréen –, mais sont encore parfois utilisés en complément historique et culturel de ce dernier, ou pour éviter une ambigüité entre deux mots homophones et homographes en hangeul. On appelle hanmun () les textes composés en hanja qui suivent la grammaire chinoise classique.
KanjiLes sont des signes issus des caractères chinois dont le rôle est d'écrire une partie de la langue japonaise. Un kanji représente une ou plusieurs « lectures ». Une lecture est, sur le plan phonologique, une more ou une série de mores ; au niveau sémantique, une lecture est un morphème ou un mot que ce kanji permet d'écrire. Les lectures des kanjis dérivent soit de langues chinoises anciennes (morphèmes sinoxéniques), soit de la langue nipponne originelle (yamato kotoba), laquelle n'a pas de lien de parenté avec les langues chinoises.