En mathématiques, la notion de plan projectif a deux sens distincts, suivant que l'approche est algébrique ou par les axiomes d'incidence entre pointe et droites, l'approche axiomatique donnant une notion qui s'avère un peu plus générale que l'approche algébrique.
Un plan projectif en géométrie algébrique est une variété particulière : l'espace projectif de dimension 2. On peut associer un plan projectif à tout corps commutatif (corps des réels, corps des complexes, corps finis) ou non commutatif (quaternions...), et même à l'algèbre (non associative) à division des octonions (voir « Plan de Cayley »).
Intuitivement, la droite projective sur un corps K est une droite affine sur K complétée par un point, appelé point à l'infini. Elle est en bijection avec K ∪ {∞}. Le plan projectif sur K est un plan affine complété par la droite à l'infini (l'ensemble de ces points à l'infini), de façon que deux droites distinctes aient un point commun.
Un plan projectif est défini par un ensemble de points, un ensemble de droites et une relation dite d'incidence entre points et droites, et doit vérifier un certain nombre d'axiomes (précisés dans l'article détaillé).
Girard Desargues est le créateur de la géométrie projective, étude de propriétés qui se conservent par projection centrale : alignement, point de concours et birapport.
Une particularité de la dimension 2 est qu'un plan projectif peut ne pas satisfaire la propriété de Desargues. Un plan projectif est plan projectif arguésien (satisfaisant la propriété de Desargues) si et seulement si c'est un espace projectif de dimension 2 sur un certain corps, soit un plan projectif au sens de la section précédente. Il satisfait de plus le propriété de Pappus si et seulement si ce corps est commutatif.
En dimension strictement supérieure à 2 les deux approches pour définir les espaces projectifs, algébriques et axiomatique, s'avèrent équivalentes, la propriété de Desargues devenant un théorème, y compris pour l'approche par les axiomes d'incidence.
Surface de Boy
Surface romaine
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Ce cours entend exposer les fondements de la géométrie à un triple titre :
1/ de technique mathématique essentielle au processus de conception du projet,
2/ d'objet privilégié des logiciels de concept
En mathématiques, la géométrie projective est le domaine de la géométrie qui modélise les notions intuitives de perspective et d'horizon. Elle étudie les propriétés inchangées des figures par projection centrale. Le mathématicien et architecte Girard Desargues fonde la géométrie projective dans son Brouillon project d’une Atteinte aux evenemens des rencontres du cone avec un plan publié en 1639, où il l'utilise pour une théorie unifiée des coniques.
En mathématiques, un espace projectif est le résultat d'une construction fondamentale qui consiste à rendre homogène un espace vectoriel, autrement dit à raisonner indépendamment des proportionnalités pour ne plus considérer que des directions. Par exemple, l'espace projectif réel de dimension n, P(R),ou RPn, est l'ensemble des droites vectorielles ou des directions de R ; formellement, c'est le quotient de R{0} par la relation d'équivalence de colinéarité. On peut munir ces espaces projectifs de structures additionnelles pour en faire des variétés.
thumb|Une représentation du plan de Fano (les six segments et le cercle représentent les 7 droites). En géométrie projective finie, le plan de Fano, portant le nom du mathématicien Gino Fano, est le plus petit plan projectif fini, c'est-à-dire celui comportant le plus petit nombre de points et de droites, à savoir 7 de chaque. C'est le seul plan projectif (au sens des axiomes d'incidence) de 7 points, et c'est le plan projectif sur le corps fini à deux éléments.
We discuss criteria for a stable map of genus two and degree 4 to the projective plane to be smoothable, as an application of our modular desingularisation of (M) over bar (2,n)(P-r, d)(main) via logarithmic geometry and Gorenstein singularities. ...
We develop a very general version of the hyperbola method which extends the known method by Blomer and Brudern for products of projective spaces to complete smooth split toric varieties. We use it to count Campana points of bounded log-anticanonical height ...
While over fields of characteristic at least 5, a normal, projective and Gorenstein del Pezzo surface is geometrically normal, this does not hold for characteristic 2 and 3. There is no characterization of all such non-geometrically normal surfaces, but th ...