PolyiodureLes polyiodures forment une classe d'anions halogénure polyatomiques entièrement constitués d'atomes d'iode de formule générique . L'ion triiodure est le polyiodure le plus simple. On en connaît de plus complexes, avec une ou plusieurs charges négatives. Les molécules de polyiodures peuvent être vues comme formées d'unités iodure , iode et triiodure en présence de grands cations (par exemple, un cation ammonium quaternaire , où R représente un alkyle quelconque) pour les stabiliser.
Iodine–starch testThe iodine–starch test is a chemical reaction that is used to test for the presence of starch or for iodine. The combination of starch and iodine is intensely blue-black. The interaction between starch and the triiodide anion (I3-) is the basis for iodometry. The iodine–starch test was first described by J. J. Colin and H. F. Gaultier de Claubry, and independently by F. Stromeyer, in 1814. The triiodide anion instantly produces an intense blue-black colour upon contact with starch.
Iodure de potassiumL'iodure de potassium est un composé inorganique de formule chimique KI. Il s'agit du sel de potassium et d'acide iodhydrique HI. Il se présente sous la forme d'un solide cristallisé blanc constitué d'ions potassium K+ et iodure I−. C'est l'iodure économiquement le plus important. Moins hygroscopique que l'iodure de sodium NaI, il se manipule plus facilement. Il présente une teinte jaunâtre lorsqu'il contient des impuretés ou sous l'effet du vieillissement, les ions iodure I− s'oxydant en iode au contact prolongé de l'air: 4 KI + 2 + → 2 + 2 .
IodeL'iode est l'élément chimique de numéro atomique 53, de symbole I. C'est un membre de la famille des halogènes. Il s'agit d'un élément relativement rare dans le milieu naturel, arrivant dans l'écorce terrestre. Comme les autres halogènes, on le trouve essentiellement sous forme diatomique , correspondant au diiode, solide gris métallique aux vapeurs violettes appelé communément « iode » par abus de langage. Son nom vient du grec ἰώδης signifiant « couleur de la violette ».
HalogèneLes halogènes sont les éléments chimiques du (colonne) du tableau périodique, anciennement appelé groupe A : ce sont le fluor F, le chlore Cl, le brome Br, l’iode I, l’astate At et le tennesse Ts. Ces deux derniers éléments étant très radioactifs, le tennesse étant même synthétique, seuls les quatre premiers sont bien caractérisés, et forment une famille d'éléments chimiques homonyme aux propriétés très homogènes : particulièrement électronégatifs, ils sont chimiquement très réactifs, leur réactivité décroissant lorsque leur numéro atomique augmente ; le fluor est ainsi le plus réactif d'entre eux, formant des composés avec tous les autres éléments chimiques connus hormis l'hélium et le néon.
Nombre d'oxydationLe nombre d'oxydation (n.o.), ou degré d'oxydation (d.o.), est le nombre de charges électriques élémentaires réelles ou fictives que porte un atome au sein d'une espèce chimique (molécule, radical ou ion). Ce nombre, qui décrit l'état d'oxydation de l'atome, caractérise l'état électronique de l'élément chimique correspondant en considérant la charge réelle (dans le cas d'un ion monoatomique) ou fictive (si cet élément est combiné).
AmidonL'amidon (du latin amulum ou amylum, non moulu) est un glucide (sucre) complexe (polysaccharide ou polyoside) composé d'unités D-glucose (sucre simple). Il s'agit d'une molécule de réserve pour les végétaux supérieurs et un élément courant de l'alimentation humaine. Chez les animaux et les champignons, l'équivalent de l'amidon est le glycogène : molécule de stockage de glucides et donc d'énergie. L'amidon se trouve dans les organes de réserves de nombreuses plantes : les graines (en particulier la châtaigne, les céréales (blé, maïs, froment, etc.