Grande apostasieLa Grande apostasie est une croyance, partagée par plusieurs mouvements restaurationnistes chrétiens, selon laquelle le christianisme aurait subi une apostasie généralisée entre le et le après Jésus-Christ. Celle-ci consisterait en la corruption des principes de l'Évangile et en des modifications non autorisées apportées par des hommes à l'organisation et aux sacrements de l'Église. Selon la doctrine mormone, il s'est produit plusieurs périodes d'apostasie générale tout au long de l'histoire du monde.
Unitarisme (théologie)L’unitarisme est une doctrine qui affirme que Dieu est un seul et même esprit, et non une ousia (en grec : οὐσία, « essence », « substance », « être ») en trois hypostases, à savoir le Père, le Fils et l'Esprit, fondement du dogme de la Trinité. Il s'oppose donc au « trinitarisme », qui est la doctrine officielle du christianisme depuis le premier concile de Nicée (325) et le concile de Chalcédoine (451) et que suivent les principales Églises chrétiennes (catholicisme, christianisme orthodoxe, protestantisme).
Arianismevignette|redresse=1.3|Arius au premier concile de Nicée, fragment d'une icône byzantine de Michel Damaskinos, 1591. L'arianisme est une doctrine christologique due à Arius, théologien alexandrin au début du , qui affirme la croyance que Jésus-Christ est le Fils de Dieu qui a été engendré par Dieu le Père à un moment donné, une créature distincte du Père et qui lui est donc subordonnée, mais le Fils est aussi Dieu (c.-à-d. Dieu le Fils). La théologie arienne a d'abord été attribuée à Arius (c. 256–336 après J.
ChristadelpheLes christadelphes (du grec christos et adelphoi, « Frères en Christ ») sont les membres d'un mouvement chrétien qui s’est développé au Royaume-Uni et au nord des États-Unis au . De nos jours, la communauté christadelphe est estimée à croyants répartis dans 120 pays. vignette|250px|gauche|Christadelphian Chapel, Buffalo, New York Les christadelphes revendiquent que leurs croyances reposent entièrement sur la Bible, et n'acceptent aucun autre texte comme inspiré de Dieu.
Théologie du mormonismeLa théologie du mormonisme est la doctrine de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Cette doctrine, reconnue par les membres de l'Église, inclut le Plan de salut qui consiste en un système de lois, d'ordonnances éternelles. Ces lois et ordonnances seraient le système de gouvernement du royaume de Dieu. Selon cette doctrine, la plupart des humains seront sauvés dans un royaume de gloire mais pas tous dans le royaume céleste. Les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours croient qu'ils peuvent vivre avec Dieu.
ÉbionismeLes ébionites (en grec : Ἐβιωναῖοι, tr. Ebionaioi ; dérivé de l'hébreu אביונים ebyonim : « pauvres ») formaient un groupe religieux judéo-chrétien marginal attesté, à partir de la seconde moitié du , par les écrits d'Irénée de Lyon puis d'Hippolyte de Rome. Plusieurs hérésiologues chrétiens, dont Épiphane de Salamine, continuent à en parler jusqu'au , sans obligatoirement avoir eu un contact direct avec eux. Pour une partie des chercheurs, il s'agit du même groupe que les nazôréens du décrits par Épiphane mais ce point est contesté par des spécialistes tels que Simon Claude Mimouni.
Denial of the virgin birth of JesusDenial of the virgin birth of Jesus is found among various groups and individuals throughout the history of Christianity. These groups and individuals often took an approach to Christology that understands Jesus to be human, the literal son of human parents. In the 19th century , the view was sometimes called psilanthropism, a term that derives from the combination of the Greek ψιλός (psilós), "plain", "mere" or "bare", and ἄνθρωπος (ánthrōpos) "human". Psilanthropists then generally denied both the virgin birth of Jesus and his divinity.
AdoptianismeL'adoptianisme est une doctrine religieuse selon laquelle Jésus ne serait devenu le fils de Dieu que par adoption à la suite de son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste. Elle a une conception humanisante de Jésus, à l'opposé de la conception divinisante du docétisme. Elle est apparue dès le chez Théodote de Byzance dont le souci était de revenir à un monothéisme plus étayé. Paul de Samosate, évêque d'Antioche la reprend en 268. Au , en Espagne, l'archevêque Élipand de Tolède, et l'évêque d'Urgell, Félix d'Urgell reprirent à leur compte cette doctrine.
Blasphèmevignette|349x349px|Lois pénalisant le blasphème dans le monde : La notion de blasphème désigne à l'origine le fait de « parler mal de quelqu'un, injurier, calomnier » ; elle prend progressivement un sens plus restreint pour ne plus concerner que l'injure appliquée au fait religieux. Ainsi, le dictionnaire Larousse définit le blasphème comme . La difficulté de cette notion tient à la multiplicité de ses définitions au cours du temps et suivant la géographie ; le blasphème peut être vu comme une construction historique à variétés multiples.
MonolâtrieLa monolâtrie — ou (plus rare) le monolâtrisme — est une doctrine religieuse, forme du polythéisme, qui reconnaît l'existence de plusieurs dieux mais qui en vénère un de préférence, voire à l'exclusion des autres. Ce terme est formé à partir du grec ancien μόνος (monos) qui signifie « un », « unique », et λατρεία (latréïa) qui veut dire « vénération », « adoration ». À la différence du monothéisme, la monolâtrie reconnaît l'existence d'autres dieux, ressortissant à divers cultes.