ThomismeLe thomisme est une école de pensée philosophico-théologique inspirée des écrits de saint Thomas d'Aquin consistant principalement en un réalisme philosophique. Le thomisme a pris de nombreuses formes selon les périodes et les circonstances, s'éloignant plus ou moins des véritables thèses du docteur de l'Église selon les types de formes, certaines consistant en une interprétation extrêmement libre, d'autres se contentant d'une conservation rigide à la lettre de la Somme théologique.
DéitéDans le contexte de la philosophie mystique d'obédience ou de tradition chrétienne, la déité est ce par quoi Dieu est, autrement dit, le fondement de son être, son principe. La déité est généralement décrite comme l'Un au-delà de la Trinité, la nature absolument originelle qui préside à l'engendrement du Multiple (les trois Personnes de la Trinité, le Créateur et sa création, les « étants »). Considérée comme la racine ou la source de l'être, la déité renvoie le plus souvent à un « au-delà » qui n'est pas de l'ordre d'un ailleurs, à un « sans-lieu » qui, tel un horizon, se retire à mesure que l'on avance en sa direction.
Moralevignette|« Comment l'état de pauvreté peut être agréable » (Diogène dans son tonneau et Cratès renonçant à la richesse pour la vertu). Extrait du Livre des bonnes mœurs de Jacques Legrand, Jacobus Magnus, v. 1490. La morale (du latin moralis « relatif aux mœurs ») est une notion qui désigne l'ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdictions relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée.
Droit divinLe droit divin concerne la justification d'un pouvoir non démocratique par le choix de Dieu. Ce choix est souvent exprimé par l'affirmation d'une généalogie, d'une « race choisie ». Dans l'Occident chrétien, la Réforme protestante ne modifia pas forcément cette doctrine là où elle existait. Elle en souligna une des conséquences qui n'avait pas non plus échappé au catholicisme : le monarque de droit divin se doit d'obéir à Dieu, sous peine de perdre sa légitimité.
Halakhavignette|droite|redresse=1.35|Talmud de Babylone. La Halakha (הלכה « Voie », Halokhe selon la prononciation ashkénaze, plur. halakhot) regroupe l’ensemble des prescriptions, coutumes et traditions collectivement dénommées « Loi juive ». Essentiellement fondée sur la Bible hébraïque et, dans le judaïsme rabbinique, sur le Talmud, la Halakha guide la vie rituelle ou les croyances de ceux qui la suivent et les nombreux aspects de leur vie quotidienne.
Loi et ÉvangileDans le christianisme, la relation entre la loi de Dieu et l'Évangile est une question majeure de la théologie luthérienne et réformée. Au sein de ces traditions, la distinction entre les doctrines de la loi, qui exigent l'obéissance à la volonté éthique de Dieu, et l'Évangile, qui promet le pardon des péchés à la lumière de la personne et de l'œuvre de Jésus-Christ, est un sujet capital. Elle est utilisée en tant que principe herméneutique dans l'interprétation biblique et principe directeur dans l'homilétique (la rédaction des sermons) et l'activité pastorale.