AnuruddhaAnuruddha (en pali, Aniruddha en sanskrit) est le nom d'un des dix premiers principaux disciples de Gautama Bouddha, et il était aussi son cousin. Il devint un arhat et était reconnu pour ses pouvoirs magiques. Dans le Sūtra de Vimalakīrti, ce dernier met à l’épreuve la nature de son « œil divin », qu’Aniruddha a acquis selon la tradition par des pratiques de méditation, et qui lui permettrait de voir à des distances dépassant les capacités humaines ordinaires.
PaṭṭhānaLe Paṭṭhāna ou Paṭṭhānapakaraṇa (« Livre des mises en jeu » en pāli) est un large ouvrage bouddhique faisant l'analyse de tous les phénomènes matériels et mentaux. Ce traité, le septième et dernier livre de l'Abhidhamma Pitaka du canon pāli, est parfois considéré comme le plus élaboré d'entre eux. En effet, le Paṭṭhāna répertorie l'ensemble des agrégats ; il propose d'énumérer chaque relation, chaque condition au sein de la coproduction conditionnée. U Nārada (trad.), Conditional Relations, Pali Text Socie
KuijiKuiji (, né en 632, décédé en 682, partisan du Yogācāra, est un moine chinois et un disciple éminent de Xuanzang. Les commentaires de Kuiji sur le et son traité original sur le Yogācāra, le Fayuan yilin chang () sont devenus les fondations de l'école Weishi ou Faxiang. L'École Faxiang considère Kuiji comme son premier patriarche.
CatuṣkoṭiCatuṣkoṭi (Sanskrit; Devanagari: चतुष्कोटि, , Sinhalese:චතුස්කෝටිකය) refers to logical argument(s) of a 'suite of four discrete functions' or 'an indivisible quaternity' that has multiple applications and has been important in the Indian logic and the Buddhist logico-epistemological traditions, particularly those of the Madhyamaka school. In particular, the catuṣkoṭi is a "four-cornered" system of argumentation that involves the systematic examination of each of the 4 possibilities of a proposition, P: P; that is being.
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Bardo (bouddhisme)vignette|Illustration tibétaine des divinités paisibles et courroucées de l'état intermédiaire post-mortem (bardo). Certains bouddhistes tibétains croient que lorsqu'un être traverse l'état intermédiaire, il aura des visions de diverses divinités. Bardo () est un mot tibétain, traduisant le sanskrit antarâbhava, qui désigne, dans certaines écoles bouddhistes du Tibet, un état intermédiaire entre la mort et la renaissance. En tibétain, le terme "bardo" est utilisé pour signifier "intervalle" et fait référence à des périodes de la vie auxquelles on peut associer des limites.
Pali literaturePali literature is concerned mainly with Theravada Buddhism, of which Pali is the traditional language. The earliest and most important Pali literature constitutes the Pāli Canon, the authoritative scriptures of Theravada school. Pali literature includes numerous genres, including Suttas (Buddhist discourses), Vinaya (monastic discipline), Abhidhamma (philosophy), poetry, history, philology, hagiography, scriptural exegesis, and meditation manuals. The Pali language is a composite language which draws on various Middle Indo-Aryan languages.
Paramārtha (moine)Paramārtha ou Kulanātha (499 - 569) était un brahmane originaire de la ville d'Ujjayinī située en Inde centrale, et un moine bouddhiste du courant cittamatra. Envoyé comme missionnaire, il fut invité en Chine par l'empereur Wudi des Liang. Il entama en 548 une carrière de traducteur de textes bouddhistes qu'il poursuivit jusqu'à sa mort. Boucher, Daniel, "Paramartha". In: Buswell, Robert E. ed. (2003). Encyclopedia of Buddhism, New York: Macmillan Reference Lib. , pp. 630-631 Paul, Diana.
MahishasakaMahishasaka (IAST: Mahīśāsaka ; pāli : Mahimsāsaka) est une école du bouddhisme ancien d'Inde non mahayana qui aurait été créée aux alentours du avant notre ère. Son nom signifie: Gouvernant la terre du fait qu'elle aurait été fondée par un arhat, qui avait été gouverneur de district. Elle appartient à une sous-branche de l'école Sthaviravāda et elle compte parmi les dix-huit écoles bouddhistes anciennes. D'après G. P. Malalasekera, l'école Mahishasaka s'est divisée par la suite en deux : l'école Sarvāstivāda et l'école Dharmaguptaka.
BījaLes bīja (sanskrit : semences, germes) est une notion du bouddhisme qui s'utilise dans deux contextes: dans le cadre du karma, une action pouvant — par métaphore — planter une semence ou une potentialité; et dans le cadre de la littérature tantrique, de nombreuses divinités sont dites avoir une « syllabe semence » ou un « mantra semence ». vignette|Syllabe germe Ham à l'envers, utilisée dans la méditation tibétaine Tummo. Les bîja des graines, des semences, ou encore de l'énergie pure ou impure qui va engendrer son fruit (sanskrit: phala).