B (lettre)B (capitale : B, minuscule : b) est la deuxième lettre de l'alphabet latin et sa première consonne. vignette|450px|droite|Évolution de la lettre La lettre B tire probablement son origine de l'alphabet proto-sinaïtique, un alphabet utilisé dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, lui-même dérivé des hiéroglyphes égyptiens ; le son, /b/, était alors représenté par une maison. Vers 1500 av. J.-C., la deuxième lettre de l'alphabet phénicien, souvent nommée beth par analogie avec l'alphabet hébreu, possédait une forme qui a servi de base aux alphabets successifs qui s'en sont inspirés, comme l'alphabet grec.
C (lettre)C est la troisième lettre de l'alphabet latin. L'origine de la lettre C semble être la même que celle de la lettre G ; l'étrusque ne faisant semble-t-il pas de différence entre les consonnes occlusives vélaires sourdes et sonores ( et en API), l'alphabet étrusque utilisa la troisième lettre de l'alphabet grec, le gamma, pour transcrire leur [k]. L'alphabet grec quant à lui avait vraisemblablement emprunté la graphie du « gīmel » phénicien signifiant chameau.
Ch (digramme)Ch (minuscule ch) est un digramme de l'alphabet latin composé d'un C et d'un H. Le digramme « ch » est utilisé par diverses langues pour noter des sons différents : En anglais et en castillan, entre autres, « ch » représente le son . En français et en portugais, il représente généralement le son , sauf pour les mots d’origine grecque. En breton, le digramme « ch » est considéré comme une seule lettre, prononcée , et est distinct du trigramme « cʼh » ; les mots d'origine grecque, quant à eux, sont bretonnisés et transcrits avec la lettre « k ».
J (lettre)J (appelée ji, , en français) est la dixième lettre et la consonne de l'alphabet latin. À l'origine c'est une forme ornée du i, utilisée pour la lettre I en chiffres romains à la fin des nombres quand elle suivait un autre I, comme dans XXIIJ au lieu de XXIII. Un usage distinct du J émergea en moyen haut allemand. Il est confondu avec cette lettre jusqu’au siècle. C'est une invention médiévale, utilisée comme une sorte de « i cédille », dans les documents commerciaux, les contrats (qui à travers l’Europe se font en latin), etc.
Classement alphabétiqueLe classement alphabétique est le système de mise en ordre d'un ensemble de mots sur la base des signes qui les composent. Il est plus complexe que le seul ordre alphabétique, simple classement de ces signes eux-mêmes pris isolément. Bien qu'on en ait vu quelques tentatives sous diverses latitudes et à diverses époques et qu'il ait été présent dans la Souda, encyclopédie byzantine du contenant entrées, le classement alphabétique restera une curiosité réservée aux érudits jusqu'en 1286, date où selon Donald Knuth il se généralise (voir plus bas).
Prononciation de la langue espagnoleLa prononciation de la langue espagnole est la prononciation de l’espagnol ou castillan. Cette page utilise l’alphabet phonétique international. Suivant les conventions internationales, entre barres obliques // sont indiqués les phonèmes et archiphonèmes (éléments phonologique), et entre crochets [] sont indiqués les phones (réalisations phonétiques). Les syllabes toniques sont précédées du symbole « ˈ », les accents secondaires sont notés « ˌ ». Le symbole « ː » placé derrière un phone indique un prolongement de celui-ci.
Réforme orthographiqueUne réforme orthographique est un texte visant à modifier officiellement les normes qui définissent l'écriture d'une langue dans un pays. Elle est généralement précédée par un travail de linguistes qui cherchent à homogénéiser les règles et à homologuer les usages. Cependant, certaines propositions officielles restent inemployées par les locuteurs. Réforme de l'orthographe allemande de 1996 Réforme orthographique chilienne (1844-1927) Réforme orthographique espagnole de 2010 Réforme de l'orthographe frança
Consonne fricative glottale sourdeLa consonne fricative glottale sourde est un son consonantique assez fréquent dans de nombreuses langues parlées. Le symbole dans l'alphabet phonétique international est un h minuscule : . Quoique cette consonne ne soit pas spécifiquement une fricative, puisqu'elle n'est pas produite par le resserrement de la voie de phonation, on la considère généralement comme faisant partie de ce groupe pour des raisons historiques.
Lettre muetteDans un système d'écriture alphabétique, une lettre muette est une lettre qui ne se prononce pas. Les lettres silencieuses sont courantes en français, y compris la dernière lettre de la plupart des mots. Si on laisse de côté les lettres auxiliaires qui permettent de créer des digrammes (tels que ⟨ch⟩, ⟨gn⟩, ⟨ph⟩, ⟨au⟩, ⟨eu⟩, ⟨ei⟩ et ⟨ou⟩, ainsi que ⟨m⟩ et ⟨n⟩ indiquant des voyelles nasales), elles incluent presque toutes les lettres sauf .
Phonemic orthographyA phonemic orthography is an orthography (system for writing a language) in which the graphemes (written symbols) correspond to the phonemes (significant spoken sounds) of the language. Natural languages rarely have perfectly phonemic orthographies; a high degree of grapheme–phoneme correspondence can be expected in orthographies based on alphabetic writing systems, but they differ in how complete this correspondence is.