Eudoxe de CnideEudoxe de Cnide, en grec ancien (–), est un astronome, géomètre, médecin et philosophe grec. Contemporain de Platon, il tenta le premier de formuler une théorie sur le mouvement des planètes. Ses travaux sont connus d’Archimède. Né à Cnide, en Carie (Asie Mineure) dans une famille fort pauvre, il apprend la géométrie auprès du pythagoricien Archytas (vers ) et la médecine auprès de Philistion de Sicile. À 23 ans, il se rend à Athènes, peut-être chez les cyrénaïques, dont il partageait les idées morales.
Thalès, appelé communément (en grec ancien : / Thalễs ho Milếsios), est un philosophe et savant grec, né à Milet vers 625-620 et mort vers 548-545 dans cette même ville. C'est l'un des Sept sages de la Grèce antique et le fondateur présumé de l'école milésienne. Philosophe de la nature, il passe pour avoir effectué un séjour en Égypte, où il aurait été initié aux sciences égyptienne et babylonienne. On lui attribue de nombreux exploits, comme le calcul de la hauteur de la grande pyramide ou la prédiction d'une éclipse, ainsi que le théorème de Thalès.
Mathématiques de la Grèce antiquevignette|right|250px|Illustration de la preuve d'Euclide du théorème de Pythagore. Les mathématiques de la Grèce antique sont les mathématiques développées en langue grecque, autour de la mer Méditerranée, durant les époques classique et hellénistique. Elles couvrent ainsi une période allant du jusqu'au de notre ère. Les mathématiques hellénistiques incluent toutes celles écrites en grec. Elles englobent donc les mathématiques égyptiennes et babyloniennes d'une grande partie de cette époque.
Nicolas de Cues'Nicolas Krebs (1401 - ), plus communément appelé Nicolas de Cues (en allemand Nikolaus von Kues), est un théologien, philosophe, humaniste, mathématicien et prélat allemand de la fin du Moyen Âge. Il est également connu sous les noms de Nicolas Chrypffs ou Cryfftz, Nicolas de Cusa, Nicolaus Cusanus ou encore Nicolas de Cuse ou le Cusain' en raison de son lieu de naissance, Cues sur la Moselle. Il fut cardinal, puis il devint vicaire temporel et ami du pape Pie II.
Cosmos (philosophie)Le cosmos, dans la philosophie grecque de l'Antiquité est un terme qui désigne le monde ordonné et harmonieux par opposition au chaos. Le philosophe Pythagore a utilisé pour la première fois le terme kosmos. Ce mot vient du grec ancien : κόσμος puis a été latinisé : kósmos. Le mot est d'abord employé pour décrire l'ordre et l'organisation de l'univers. Le mot grec κόσμος signifie principalement . Le verbe κοσμεῖν (κοσμεῖν) peut servir à exprimer plusieurs idées différentes : , . Le mot pouvait également signifier ou encore .
Pentagrammevignette|Pentagramme dans un pentagone. Pentagramme est, à l'origine, un terme qui concerne l'écriture. Il se réfère à un caractère calligraphié composés de cinq graphèmes élémentaires. Le signe de cantillation hébraïque chalchèlèt est un pentagramme. Plus généralement, le mot pentagramme s'applique à un graphique ou un objet qui représente une figure à cinq éléments, telle une étoile à cinq branches, principalement utilisé en ésotérisme et en magie.
Beaudroite|250px|vignette|Temple bouddhique dans les montagnes, copie ancienne d'après Li Cheng. Une thèse courante associe contemplation de la beauté et élévation spirituelle. Le beau ou la beauté est une notion abstraite liée à de nombreux aspects de l'existence humaine. Ce concept est étudié principalement par la discipline philosophique de l'esthétique, mais il est également abordé en partie par d'autres domaines (histoire, sociologie, psychologie, art).
Nombre d'orvignette|upright=1.2|La proportion définie par a et b est dite d'« extrême et moyenne raison » lorsque a est à b ce que est à a, soit : lorsque Le rapport a/b est alors égal au nombre d'or (phi). Le nombre d'or (ou section dorée, proportion dorée, ou encore divine proportion) est une proportion, définie initialement en géométrie comme l'unique rapport a/b entre deux longueurs a et b telles que le rapport de la somme a + b des deux longueurs sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b), ce qui s'écrit : avec Le découpage d'un segment en deux longueurs vérifiant cette propriété est appelé par Euclide découpage en « extrême et moyenne raison ».
Nombre triangulairedroite|vignette|upright=1.3|Représentation figurée des quatre premiers nombres triangulaires. vignette|upright=1.3|Le septième nombre triangulaire est 28. En arithmétique, un nombre triangulaire est un cas particulier de nombre polygonal. Il correspond à un entier naturel non nul égal au nombre de pastilles dans un triangle construit à la manière des deux figures de droite. La seconde montre que le septième nombre triangulaire — celui dont le côté porte 7 pastilles — est 28.
Rose-Croixthumb|upright=1.3|Le Temple de la Rose-Croix, gravure du Speculum Sophicum Rhodostauroticum (Miroir de la sagesse des Rose-Croix) de Teophilus Schweighardt Constantiens (pseudonyme de Daniel Mögling), 1618. Au début du paraissent en Allemagne les manifestes de la fraternité de la Rose-Croix. La Rose-Croix y est présentée comme un ordre secret qui aurait été fondé au par un personnage mythique, Christian Rosenkreutz. Relevant de l'hermétisme chrétien, du néoplatonisme et de paracelsisme, ils en appellent aux savants et aux gouvernants de l'Europe, proposant de leur révéler leur mystérieuse sagesse.