Bouddhisme coréenthumb|Les deux pagodes jumelles de Nammaetap sur le mont Gyerong, Chungcheong du Sud Le bouddhisme coréen se distingue des autres formes du bouddhisme par ses tentatives de résoudre certaines incohérences du bouddhisme mahāyāna. Les premiers moines coréens pensaient que les traditions qu'ils avaient reçues des autres pays étaient incohérentes. Ils ont donc développé une nouvelle approche holistique du bouddhisme.
Zenvignette|La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste. Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam.
Bouddhismevignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
UicheonDaegak Guksa (hangeul: 대각국사, hanja: 大覺國師) (1055–1101) est un moine bouddhiste coréen, fondateur de l'école Cheontae du bouddhisme (McCune-Reischauer : Ch'ŏnt'ae, prononciation coréenne de Tiantai). Guksa (McCune-Reischauer : Kuksa, « précepteur national ») est son titre, et Daegak (McCune-Reischauer : Taekak, « grande illumination ») son nom posthume de dharma (nom d'ordination). Uicheon est son prénom social, et Wang Hu (hangeul: 왕후, hanja: 王煦) son nom de naissance.
HuayanHuayan ( ; traduit en japonais par Kegon, en coréen par Hwaŏmor et en viêtnamien par Hoa Nghiêm) ou son nom complet Huayanzong (, ce terme venant du sanskrit: Avatamsaka, est une école du bouddhisme mahâyâna chinois dont l’enseignement spéculatif, le Huayanlun (discours de Huayan), se base sur l’exégèse du sutra éponyme (Avatamsaka Sutra ou Huayanjing). Avatamsaka signifie l'ornement de fleurs (métaphore de la compréhension suprême).
Chán (bouddhisme)Le chán (), parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription en chinois classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine à partir du , qui insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible. Comme pour toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois avec l'école de la Terre pure (jingtu).
DhyānaDhyāna (ध्यान (devanāgarī) ; झान, romanisation, jhāna ; ; 선, translit. : seon ; ; thiền ; ) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga. Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation. Le terme méditation est utilisé aujourd'hui comme un mot désignant de nombreuses techniques en occident, il s'apparente à la vigilance en psychologie ou en philosophie.
GoryeoLe royaume de Goryeo (, , « Beauté élevée »), parfois translittéré en Koryo, est l'État qui a occupé toute la superficie de la péninsule de Corée du début du à la fin du (918–1392). Pendant deux siècles, les arts et le commerce font la richesse de la Corée et le bouddhisme prend une très grande place. La capitale est alors Gaegyeong, aujourd'hui Kaesŏng en Corée du Nord. Durant les deux siècles qui suivent cette période de paix et de prospérité, aux s, les invasions mongoles ravagent totalement le pays.
SamadhiSamādhi (समाधि en sanskrit devanāgarī) est un terme utilisé dans la philosophie indienne et bouddhiste. Son usage généralisé a entraîné un important élargissement sémantique : ce substantif masculin signifie « union, totalité, accomplissement, achèvement, mise en ordre, concentration totale de l’esprit, contemplation, absorption, extase, enstase ». Dans l'hindouisme, c'est le nom de la huitième et dernière étape de l'aṣṭāṅga-yoga qui est exposée dans les Yoga Sūtra de Patañjali, durant laquelle l’esprit du yogi réalise la « réalité ultime ».