Crimes de guerre du Japon Shōwavignette|Civils chinois enterrés vivants. Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, à partir de la fin du jusqu’en 1945, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. D’autres termes, tels que « holocauste asiatique » ou « atrocités de guerre japonaises », sont également utilisés pour désigner cette période.
Unité 731L', créée entre 1932 et 1933 par mandat impérial, était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise. Officiellement, cette unité, dirigée par Shirō Ishii, se consacrait , mais, en réalité, elle effectuait des expérimentations sur des humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage aérien, ont fait entre et .
Taïwan sous domination japonaiseTaïwan est sous domination japonaise entre 1895 et 1945, en étant incorporé à l'empire du Japon. La monnaie utilisée durant cette période est le yen taïwanais. Guerre sino-japonaise (1894-1895) Après la défaite face à l'empire du Japon en 1895, les Qing cèdent Taïwan et les îles Pescadores au Japon à perpétuité le , selon les termes du traité de Shimonoseki. Les dispositions du traité laissent une période de grâce pour les sujets han leur permettant de vendre leurs biens et retourner sur le continent.
Nationalisme japonaisLe nationalisme au Japon est né à la suite de l'ouverture du Japon à l'Occident, de la fin de la période Tokugawa à l'ère Meiji (1853 à 1912), qui s'est faite par la « politique de la canonnière » occidentale induisant la fin du sakoku. L'ouverture commerciale déguisant une politique colonialiste imposée par le commodore Perry en 1853 par la menace des canons américains est ressentie comme une humiliation nationale et une menace pour l'indépendance nationale, dans la mesure où les puissances occidentales menaient en Asie de l'Est une politique d'expansion coloniale (Guerre de l'Opium, 1840 ; répression sanglante de l'insurrection des Cipayes en Inde, 1857 et 1858) qui touchait des États voisins du Japon, qui se sentait menacé dès la fin du par l'impérialisme occidental.
Prostitution forcéevignette|Prostitution forcée, Aksel Waldemar Johannessen (1915) La prostitution forcée est la prostitution imposée par un tiers et une variante d'esclavage sexuel. Le terme « prostitution forcée » figure dans les traités internationaux et humanitaires, comme le Statut de Rome, mais l'application de ces conventions est inégale. Le Statut de Rome inclut la prostitution forcée parmi les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre. La prostitution forcée est illégale dans les coutumes de tous les pays.
KenpeitaiLa surnommée la Gestapo japonaise est la police militaire de l'Armée impériale japonaise. Fondée en 1881 pendant l'ère Meiji, Kenpeitai signifie littéralement soldat de la loi. La Kenpeitai est une sorte d'organisation politico-militaire qui s'est initialement inspirée en partie du modèle de la gendarmerie. Elle fut dissoute en août 1945, puis officiellement supprimée en 1947.
Violence contre les femmesLes violences contre les femmes englobent l'ensemble des comportements violents, majoritairement perpétrés par des hommes, individuels ou collectifs, dirigés contre les femmes. Ces violences incluent les mariages forcés, grossesses forcées ou avortements forcés, mutilations génitales, lapidations, défigurations à l'acide et autres crimes d’honneur, esclavages, agressions sexuelles et violences conjugales, violences médicales, viols d’épuration ethnique, trafic de femmes, esclavage sexuel, privations traditionnelles ou politiquement tolérées des droits et libertés humains fondamentaux dans la condition féminine.
Traite des êtres humainsLa traite des êtres humains regroupe plusieurs formes d'exploitation des êtres humains, les plus courantes étant l'exploitation sexuelle, la prostitution forcée, l'esclavage — y compris l'esclavage domestique — et le travail forcé, mais on peut aussi y inclure, entre autres : le trafic d'organes, la gestation pour autrui, le mariage forcé ou la mendicité forcée. Le terme de trafic d'êtres humains peut être utilisé dans la presse, tandis que le terme juridique est « traite des êtres humains ».
ViolLe est un acte sexuel (le plus souvent un rapport sexuel) commis sur une personne sans son consentement. Il peut être exercé par la force, la surprise, la menace, la ruse et plus généralement par la contrainte (physique ou psychologique). Au , le viol constitue un crime dans la plupart des législations ; l'imposture ou le dol constituent en général, ainsi que la violence, un élément d'appréciation du viol. La définition du terme peut être plus ou moins large selon les pays.