En politique internationale, l'idée d'ingérence humanitaire est apparue durant la guerre du Biafra (1967-1970). Le conflit a entraîné une famine, largement couverte par les médias occidentaux mais totalement ignorée par les chefs d'État et de gouvernement au nom de la neutralité et de la non-ingérence.
Cette situation a entraîné la création d'ONG comme Médecins sans frontières qui défendent l'idée que certaines situations sanitaires exceptionnelles peuvent justifier à titre extraordinaire la remise en cause de la souveraineté des États. Le concept a été théorisé à la fin des années 1980, notamment par le professeur de droit Mario Bettati et l'homme politique Bernard Kouchner.
Après la fin de la guerre froide, il y aura une augmentation des tensions autour du concept de souveraineté découlant de la montée en puissance des notions de droit d'ingérence et d'intervention humanitaire. De même, l'émergence de conflits dans la zone de l’Irak donnera un souffle nouveau aux théories de changement de régime. Les interventions militaires en Somalie, en Haïti ou en Bosnie de même que les bombardements du Kosovo et de la Serbie sont des illustrations de la mise en œuvre de moyens militaires au service du droit d'ingérence humanitaire et du changement de régime. Aux États-Unis, après le 11 septembre 2001, ces notions seront reprises par les néo-conservateurs pour justifier aussi les interventions américaines en Irak et en Afghanistan.
L'idée d'aller dans un pays étranger pour y « aider » la population est ancienne :
En 1625, dans son ouvrage De iure belli ac pacis, Hugo Grotius avait déjà abordé la possibilité d'intervenir dans le cas où un tyran commettrait des actes abominables.
Au , on évoque « l'intervention d'humanité ». Les Européens désignent ainsi leurs actions pour aller, officiellement, sauver les chrétiens vivants en Turquie, mais officieusement, pour déstabiliser le Sultan de Turquie, Abdülhamid II. Au nom de cette « intervention d'humanité », des « atrocités » sont rapportées.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
This course deals with the main aspects of seismic design and assessment of buildings including conceptual design. It covers different structural design and evaluation philosophies for new and existin
Couvre les solutions d'adaptation sismique dans les structures historiques, mettant l'accent sur la sécurité et la préservation culturelle au moyen d'approches multidisciplinaires et d'interventions réversibles.
Couvre l'évaluation sismique, la modernisation, les facteurs de conformité et l'évaluation des risques, avec des études de cas et des implications en termes de coûts.
Interventionism is a political practice of intervention, particularly to the practice of governments to interfere in political affairs of other countries, staging military or trade interventions. Economic interventionism is a different practice of intervention, one of economic policy at home. Military intervention, as the main issue, has been defined by Martha Finnemore in the context of international relations as "the deployment of military personnel across recognized boundaries for the purpose of determining the political authority structure in the target state".
International law (also known as public international law and the law of nations) is the set of rules, norms, and standards generally recognised as binding between states. It establishes normative guidelines and a common conceptual framework for states across a broad range of domains, including war and diplomacy, economic relations, and human rights. International law differs from state-based domestic legal systems in that it is primarily, though not exclusively, applicable to states, rather than to individuals, and operates largely through consent, since there is no universally accepted authority to enforce it upon sovereign states.
Le Conseil de sécurité des Nations unies est l'organe exécutif de l'Organisation des Nations unies (ONU). Il est défini comme ayant selon la Charte des Nations unies et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que l'établissement de sanctions internationales et l'intervention militaire. Certaines décisions, appelées résolutions, du Conseil de sécurité ont force exécutoire et . Il se réunit au siège des Nations unies à New York après avoir siégé dans différentes capitales, telles que Paris ou Addis-Abeba.
Stroke, a major global health concern often rooted in cardiac dynamics, demands precise risk evaluation for targeted intervention. Current risk models, like the CHA 2 DS 2 -VASc \documentclass[12pt]{minimal} \usepackage{amsmath} \usepackage{wasysym} \usepa ...
A critical role of online platforms like Facebook, Wikipedia, YouTube, Amazon, Doordash, and Tinder is to moderate content. Interventions like banning users or deleting comments are carried out thousands of times daily and can potentially improve our onlin ...
En Suisse, le travail des ingénieurs civils constitue de plus en plus en l’analyse d’ouvrages existants. Ce travail d’analyse est très différent de celui lié à la construction de structure neuve. En effet, il s’agit de vérifier qu’un ouvrage remplit toujou ...