Les gorges d'Olduvaï en Tanzanie sont l'un des plus importants complexes de sites préhistoriques d'Afrique. Elles ont livré des outillages lithiques et des fossiles animaux et humains dont les âges sont compris entre 1,8 million d'années et avant le présent. Elles ont également donné leur nom à l'Oldowayen, industrie lithique du début du Paléolithique inférieur caractérisée par des outils de pierre rudimentaires.
Les gorges d'Olduvaï font partie de la branche orientale de la vallée du Grand Rift, au bord de la plaine du Serengeti, au nord de la Tanzanie et à proximité de la frontière kenyane, dans une aire protégée : l'Aire de conservation du Ngorongoro.
Elles sont d'un intérêt préhistorique exceptionnel pour différentes raisons :
la présence d'un lac intermittent, qui a permis une longue sédimentation sur les deux derniers millions d'années et un ensevelissement relativement rapide de nombreux restes fauniques et lithiques ;
l'intense activité volcanique, qui a entrainé le dépôt tout au long de la séquence de différents niveaux de cendres volcaniques susceptibles d'être aisément datés ;
la mise au jour de cette longue séquence par l'érosion liée au ruissellement, entrainant le creusement des gorges qui ont entaillé les différentes couches en les rendant accessibles. La longue séquence d'Olduvaï a été subdivisée en différents horizons ou Beds.
Si le lieu a livré de nombreux fossiles humains ou pré-humains, il ne faut pas perdre de vue que les groupes humains préhistoriques étaient probablement présents dans de nombreuses régions d'Afrique mais qu'à Olduvaï, une conjonction de facteurs favorables a permis la conservation puis la redécouverte des vestiges de leur existence passée.
Des biomarqueurs de fossiles moléculaires montrent un paysage d'oasis géothermiquement actif vers 1,7 Ma à l'émergence de la technologie acheuléenne. Dans un contexte d'expansion des prairies de savane, l'étude sur le paysage local ancien révèle un écosystème en mosaïque avec une grande biodiversité, des rivières alimentées par les eaux souterraines, des plantes aquatiques, des plantes comestibles et des caractéristiques hydrothermales.
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vignette|upright 1.3|Biface de Saint-Acheul - collection Félix Régnault - Muséum de Toulouse Le terme Acheuléen — prononcé [aʃøleɛ̃] et non [akøleɛ̃] — désigne une industrie lithique de mode 2 caractéristique du Paléolithique inférieur. Elle apparait pour la première fois en Afrique de l'Est il y a 1,76 million d'années, et disparaît complètement du paysage archéologique il y a seulement , tandis que les industries lithiques de mode 3 qui lui succèdent émergent en Afrique à partir de avant le présent, et en Inde vers 385 000 ans AP environ.
L'Oldowayen est une industrie lithique du Paléolithique inférieur, caractérisée par sa technique rudimentaire. Les différentes variétés oldowayennes sont aujourd'hui dites industries lithiques de mode 1. L'Oldowayen doit son nom au vaste complexe de sites archéologiques et fossilifères des gorges d'Olduvai en Tanzanie, où il a été reconnu et défini par Louis et Mary Leakey en 1936. À l'origine, le terme ne désignait que les industries comprises entre 2,6 et 1,4 million d'années avant le présent en Afrique de l'Est.
Homo est le genre qui réunit Homo sapiens et les espèces apparentées. Il apparait à la fin du Pliocène ou au début du Pléistocène, selon l'attribution des plus anciens fossiles faite par les paléoanthropologues. Depuis quelque d'années, le genre Homo a produit un buissonnement d'espèces, en raison de sa dispersion géographique précoce dans tout l'Ancien Monde et de son développement dans des niches écologiques variées. Toutes les espèces du genre Homo sont aujourd'hui éteintes sauf Homo sapiens.