Zijvignette|Tables astronomiques d'al-Khwārizmī.|alt=Page d'ouvrage ancien. Un zij (du زيج, zyj, en زیج, zaj) désigne dans l’astronomie persane et l'astronomie arabe un ensemble de tables qui permettent de connaître ainsi que de retrouver (grâce à un certain nombre d'astuces) la position des astres dans le ciel à une date donnée. Il ne s'agit pas de traités d’astronomie théorique mais au contraire de traités d’astronomie pratique, orientés surtout sur l’astrologie qui avait une importance sociale majeure à l'époque de leur rédaction.
Almagestethumb|Ptolémée : portrait allégorique de la Renaissance. L’Almageste est un traité d'astronomie rédigé en grec ancien par le savant alexandrin Claude Ptolémée au deuxième siècle de notre ère. Il constitue la somme des connaissances les plus avancées de l'Antiquité dans ce domaine, et est resté la référence principale en Orient comme en Occident jusqu'à la publication des œuvres de Copernic. Le traité s'appelait à l'origine Ἡ Μαθηματικὴ Σύνταξις (Hê Mathématikế Sýntaxis), La Composition Astronomique.
Sciences arabesDans l'histoire des sciences, on désigne par sciences arabes, les sciences qui se sont épanouies en terres d'Islam entre le et le . L'adjectif « arabe » fait référence à la langue scientifique qui, à cette époque, permet de transmettre les connaissances scientifiques d'un bout à l'autre de l'empire arabo-musulman. Les sciences arabes se sont développées au Moyen Âge, dans le contexte politico-religieux de l'expansion arabe et musulmane. Le monde arabo-musulman est à son apogée scientifique du au milieu du : c’est l’« Âge d'or islamique ».
Maison de la sagesseLes maisons de la sagesse (en bayt al-ḥikma, transcrit aussi par Dâr al-Hikma ou Beit Al-Hikma) sont apparues au début du dans le monde arabe. Bien que l'on ait encore du mal à cerner ces institutions, elles auraient associé, pour certains auteurs, des bibliothèques, des observatoires, des hôpitaux, des lieux de réunion et des centres de traduction d'ouvrages de cosmologie, d'astrologie, de mathématique, de philosophie, de poésie et d'histoire.
Celestial spheresThe celestial spheres, or celestial orbs, were the fundamental entities of the cosmological models developed by Plato, Eudoxus, Aristotle, Ptolemy, Copernicus, and others. In these celestial models, the apparent motions of the fixed stars and planets are accounted for by treating them as embedded in rotating spheres made of an aetherial, transparent fifth element (quintessence), like gems set in orbs. Since it was believed that the fixed stars did not change their positions relative to one another, it was argued that they must be on the surface of a single starry sphere.
Giovanni Battista RiccioliGiovanni Battista Riccioli (né le à Ferrare et mort le à Bologne) est un jésuite italien et un astronome. Il enseigne à l'université de Pavie et à celle de Bologne. Il est à l'origine de la nomenclature de la face visible de la Lune que nous utilisons toujours. Giovanni Battista Riccioli nait à Ferrare le , et entre dans la Compagnie de Jésus le 6 octobre 1614, à l'âge de seize ans. Après avoir terminé son noviciat, il commence à étudier les sciences humaines en 1616, poursuivant ses études d'abord à Ferrare, puis à Plaisance.
Des révolutions des sphères célestesDe revolutionibus orbium coelestium (Des révolutions des orbes célestes ou des sphères célestes) qui fut imprimé pour la première fois en 1543 à Nuremberg, est l'œuvre de l'astronome polonais Nicolas Copernic (1473-1543), sur l'héliocentrisme. Le livre offre une version alternative de l'Univers, à celle proposée jusque-là par le géocentrisme. vignette|Détail d'une copie de l'ouvrage, avec des annotations d'Erasmus Reinhold et Paul Wittich (bibliothèque de l'université de Liège).
Catalogue d'étoilesthumb|375px|Une illustration de la constellation de Persée (d'après Persée de la mythologie grecque) tirée du catalogue d'étoiles publié par l'astronome allemand Johannes Hevelius en 1690. Un catalogue d'étoiles est un catalogue astronomique recensant des étoiles. Les étoiles regroupées dans un tel catalogue peuvent couvrir tout le ciel (dans la limite observationnelle de ceux qui le créent), se limiter à une région du ciel, aux étoiles plus brillantes qu'une certaine magnitude ou situées en deçà d'une certaine distance, ou encore aux étoiles doubles et multiples ou aux variables par exemple.
Analemmevignette|Cadran solaire avec « analemme » de correction de l'heure.|191x191px vignette|Analemme tracée au sol à Bienne (Suisse), correspondant à l'ombre portée à midi par la boule au sommet du piquet vignette|droite|Application de l'analemme : le point lumineux indique la date approximative (aux alentours de midi). Église de Lautenbach (Haut-Rhin). L’analemme ou analème (nom masculin, du grec ancien , « support, substruction », basé sur la même racine que le mot , « lemme ») est la figure tracée dans le ciel par les différentes positions du soleil relevées à une même heure et depuis un même lieu au cours d’une année calendaire.
Livre de la guérisonvignette|Avicenne. Le Livre de la guérison ( Kitāb al-Šifāʾ, en Sufficientia, parfois Livre de la guérison de l'âme) est une encyclopédie scientifique et philosophique écrite par Avicenne, près de Boukhara en Transoxiane. Il commence très probablement à composer le livre en 1014 puis le finit vers 1020 avant de la publier en 1027. Cet ouvrage est l'ouvrage majeur d'Avicenne sur la science et la philosophie, visant à «guérir» ou l'ignorance de l'âme. Ainsi, malgré son titre, il ne s'intéresse pas à la médecine, contrairement à ce qu'il traite dans son Qanûn.