Zénith (astronomie)thumb|Diagramme montrant la relation entre zénith, nadir et différents types d'horizon. En astronomie, le zénith (du latin zenit, issu de l'écrit incorrect de l'expression arabe: سمت الرأس (samt al-ras)) est un des points d'intersection de la verticale d'un lieu donné et de la sphère céleste. Le point d'intersection qui se trouve au-dessus de la Terre est le zénith tandis que celui qui se trouve aux antipodes est le nadir. Le zénith est le point sur la verticale au-dessus de notre tête tandis que le nadir est le point sur la verticale situé sous nos pieds.
Cadran solaireUn cadran solaire est un instrument de mesure immobile et silencieux qui indique le temps solaire par le déplacement de l'ombre d'un objet de forme variable, le style, sur une surface, la table du cadran, associé à un ensemble de graduations tracées sur cette surface (lignes horaires principalement). La table est généralement plane mais peut aussi être , , sphérique, cylindrique Le style indique généralement l'heure par la longueur ou la direction de son ombre.
Alpha Ursae MinorisAlpha Ursae Minoris (α Ursae Minoris / α UMi, selon la désignation de Bayer) est l’étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse. Elle est connue pour correspondre avec une bonne précision à la direction du pôle nord céleste, ce qui lui vaut l’appellation commune d’Étoile polaire ou plus simplement de Polaire. Sa distance angulaire au pôle céleste est aujourd’hui d'environ 0°45'. Du fait de cette propriété cruciale pour le repérage, en particulier dans le contexte de la navigation, toutes les civilisations ou presque lui ont donné un nom traditionnel.
Histoire de la méthode scientifiqueIl serait abusif de faire remonter la notion de méthode scientifique jusqu’à l’Antiquité, tant il est délicat d’identifier ce que nous nommons « science » avec les démarches de production de nouveaux savoirs aux époques proto-historiques. On peut cependant reconnaître dans les réflexions des anciens philosophes les prémisses d’une théorie de la connaissance congruante avec les pratiques scientifiques contemporaines, mais pas des vraies méthodes.
Théorème de La HireLe théorème de La Hire est démontré dans le traité des roulettes (publié en 1706) du mathématicien français Philippe de La Hire, mais il était connu bien avant La Hire. Il peut être séparé en deux propositions : la première est que tout point fixe d'un cercle C de rayon r roulant sans glisser intérieurement sur un cercle C′ de rayon 2r décrit un diamètre de C′, la seconde plus générale est que dans les mêmes conditions tout point lié au cercle mobile C décrit une ellipse.
ObservatoireUn observatoire est un lieu utilisé pour observer les événements terrestres ou célestes. L’astronomie, la climatologie, météorologie, la géophysique, l'océanographie et la volcanologie sont des exemples de disciplines pour lesquelles des observatoires ont été construits. Historiquement, les observatoires étaient aussi simples que de contenir un sextant astronomique (pour mesurer la distance entre les étoiles) ou Stonehenge qui a quelques alignements sur les phénomènes astronomiques.
Équantvignette|upright=1.5|Trajectoire d'une planète supérieure dans le modèle de Ptolémée avec utilisation d'un déférent excentré, d'un épicycle et du point équant L'équant est un dispositif mathématique probablement introduit par Ptolémée pour rendre compte du mouvement des planètes dans le cadre de son modèle géocentrique du système solaire. Il déroge au principe en vigueur chez les astronomes anciens du mouvement circulaire uniforme : en effet la vitesse angulaire n'est plus constante vis-à-vis du centre du cercle mais vis-à-vis d'un point distinct de celui-ci, le point équant (en latin : punctum aequans) .
Qiblavignette|upright=1.1|Qiblavignette|upright=1.1|Vue du mihrab (niche de prière) de la Grande Mosquée de Kairouan ; cette niche, située au milieu du mur de la qibla de la salle de prière, indique la direction (qibla) vers laquelle se tournent les fidèles lors de l'accomplissement de la prière. La qibla, kibla, kiblat ou kiblet (en قبلة, qibla, « direction ») est la direction vers laquelle doit se tourner le fidèle musulman pour effectuer le rite de la salat.
Astronomie dans l'Égypte antiquePour les Égyptiens de l'Antiquité, l’aspect du ciel avait une signification mythologique, religieuse et symbolique. Toutefois, dans la civilisation égyptienne, les observations astronomiques n'avaient pas une finalité astrologique aussi prononcée qu’en Mésopotamie. Pour les Égyptiens, le Ciel est une déesse, Nout, et la Terre un dieu Geb. Notons que ce sera le contraire chez les Grecs où le Ciel est un dieu, Ouranos, et la Terre une déesse, Gaïa.
Science et technologie byzantinesLa science et la technologie byzantines jouèrent un grand rôle dans la préservation des connaissances acquises pendant l’Antiquité classique et dans la transmission de celles-ci au monde arabe et à l’Europe occidentale vers la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance italienne. Sauf pour quelques inventions, notamment dans le domaine militaire, les Byzantins n’innovèrent guère, ni sur le plan scientifique s’intéressant moins à l’aspect théorique de sciences comme les mathématiques ou l’astronomie qu’à leurs applications pratiques, ni sur le plan technologique où ils perpétuèrent les techniques en utilisation dans l’Empire romain.