Un missile antichar est un missile destiné à détruire un char. Ces missiles peuvent être tirés :
depuis un système léger porté par des fantassins
depuis un véhicule blindé
depuis un hélicoptère de combat ou un avion
Il est fréquent que le même missile puisse être au choix mis en œuvre d'une des trois façons indiquées ci-dessus.
Les missiles antichar font leur apparition dans les années 1950, avant de se généraliser dans la décennie suivante avec la miniaturisation des systèmes de guidage.
Ce fut en 1955 qu'entra en service le premier missile antichar opérationnel, il s'agit du SS.10 français à téléguidage manuel. Les missiles à téléguidage automatique entrent en service en 1970 avec le missile TOW américain. Dans les années 2000, des missiles à capacité « tire et oublie » sont développés mais leur coût est bien plus important que les précédents.
Comme les roquettes antichar, leur charge offensive est une charge creuse ; ils diffèrent néanmoins des roquettes par leur guidage en cours de vol et une phase de propulsion souvent plus longue. Leur système de guidage leur permet d'engager des cibles à des distances bien supérieures à celles des roquettes. Les premiers produits massivement le sont par les Soviétiques avec le 9M14M Malutka.
vignette|Caractéristiques des différentes générations de missiles
De nombreuses armées se sont dotées de cette arme, qui se décline en plusieurs types :
Les missiles courte portée — comme l'Eryx français — ou moyenne portée (Milan français) traquent leur cible par un guidage infrarouge, dont le faisceau est émis par le lanceur ;
Le missile moyenne portée de nouvelle génération à trajectoire oblique tel le Javelin américain sont plus gros et verrouillent leur cible par radar. Ils prennent ensuite de l'altitude et percutent le blindé par le toit, généralement beaucoup moins protégé que les côtés (voir blindage réactif).
Les missiles longue portée filoguidés tels le HOT franco-allemand de , plus lourd que les précédents et ; la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne avaient commencé dans les années 1980 le développement d'un missile antichar de tire et oublie appelé AC3G en français, Trigat en anglais, PARS3 en allemand.
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thumb|Un T-90, char de combat principal russe. Le char de combat principal est une catégorie de chars de combat. On le qualifie également de « char de bataille principal ». Le concept de char de combat principal provient de la fusion des concepts antérieurs du char de rupture, du char d'infanterie, du char rapide (ou « char de cavalerie ») et du chasseur de chars.
Un missile antichar est un missile destiné à détruire un char. Ces missiles peuvent être tirés : depuis un système léger porté par des fantassins depuis un véhicule blindé depuis un hélicoptère de combat ou un avion Il est fréquent que le même missile puisse être au choix mis en œuvre d'une des trois façons indiquées ci-dessus. Les missiles antichar font leur apparition dans les années 1950, avant de se généraliser dans la décennie suivante avec la miniaturisation des systèmes de guidage.
vignette|Soldat américain équipé d'un Bazooka M1. Le terme lutte antichar désigne les moyens militaires mis en œuvre pour combattre les véhicules blindés. Elle est née de la nécessité de développer une technologie et des tactiques pour détruire les chars pendant la Première Guerre mondiale. L'apparition des premiers chars lors de la bataille de la Somme, le , marque une avancée significative dans l'évolution des champs de bataille.
Ce cours présente la thermodynamique en tant que théorie permettant une description d'un grand nombre de phénomènes importants en physique, chimie et ingéniere, et d'effets de transport. Une introduc