CorvéeLa corvée (du latin corrogare, « demander ») est un travail non rémunéré imposé par un souverain, un seigneur ou un maître à ses sujets et dépendants, qu'ils soient de statut libre ou non. Il s'agit d'un rouage essentiel du système politico-économique médiéval et tire son existence de la rareté de la monnaie à cette époque. C'est un impôt perçu de manière non pécuniaire. On distingue corvée privée et corvée publique. La première consiste en des journées de travail (nommées arban dans certaines provinces de France) consacrées à la pars dominica (terre réservée du seigneur).
MedjaÿLes Medjaÿ (également Medjai, Mazoi, de l'égyptien mḏȝy), dans l'Égypte antique, sont à l'origine les habitants du Medja (mḏȝ), une région du nord du Soudan. Ce groupe a fourni au cours des siècles de nombreux auxiliaires à l'armée égyptienne, si bien que le terme medjaÿ deviendra un nom commun sans aucune connotation ethnique. La première mention des Medjaÿ remonte à l'Ancien Empire, quand ils ont été enrôlés parmi d'autres peuples de Nubie sous le règne de .
Mastabavignette|Le mastaba de , fils et prêtre de Khéops - Gizeh Le mastaba est un édifice funéraire égyptien servant de sépulture aux rois des deux premières dynasties, ainsi qu'aux hauts dignitaires, de l'époque archaïque au Moyen Empire. Ces tombes aériennes sont précédées dès l'Ancien Empire par des tombes souterraines logées à flanc de coteau en bordure des nécropoles, telles les hypogées et les syringes. Les vestiges à demi enfouis de ces énigmatiques constructions rappelèrent aux arabes du les fameux bancs communément placés devant les demeures modernes.
Architecture de l'Égypte antiqueL'art architectural de l'Égypte antique désigne les pratiques architecturales qui avaient cours pendant plus de trois millénaires de cette période. Cette durée particulièrement longue invite à considérer non pas une architecture, mais des architectures égyptiennes, dont les différences sont à la fois imputables aux évolutions technologiques de cette civilisation et aux aléas historiques multiples. Bien que les vestiges conservés soient à dominante cultuelle et funéraire, les habitations ou constructions utilitaires ont un intérêt architectural certain.
Religion de l'Égypte antiquevignette|Le prêtre Padiouiset offre de l'encens au dieu Rê-Horakhty-Atoum La religion de l'Égypte antique est un système complexe de croyances et de rituels polythéistes qui faisaient partie intégrante de la culture égyptienne antique. Il est centré sur les interactions des Égyptiens avec de nombreuses divinités censées être présentes et contrôler le monde. Des rituels tels que la prière et les offrandes sont fournis aux dieux pour gagner leur faveur.
Ire dynastie égyptienneLa dynastie égyptienne, à la fin du quatrième millénaire avant notre ère, marque le début de plus de trois millénaires d'institution pharaonique avec l'unification de l'Égypte antique, jusqu'alors divisée en deux royaumes distincts, celui du Nord et celui du Sud, et dure de 3150 avant notre ère à approximativement 2850 avant notre ère. La tradition attribue cette réunification au roi Narmer, même s'il ne fait pas partie de la et est généralement classé dans la période prédynastique.
AbousirAbousir est un site archéologique situé à vingt-cinq kilomètres au sud-ouest du Caire, connu par les pyramides de plusieurs rois de la . Ce nom dérive de l'égyptien antique Per Ousir, c'est-à-dire la demeure d'Osiris, qui, traduit en grec, donna Bousiris, puis en arabe le nom qu'on lui connaît actuellement. Des quatorze monuments principaux fouillés et partiellement restaurés, dont au moins sept pyramides, seules cinq sont encore visitables : celles des pharaons Sahourê, Niouserrê, Néférirkarê et Néferefrê, ainsi que la pyramide de la reine .
PélusePelusium ou Péluse était une cité de la Basse-Égypte antique, située à l’extrémité nord-est du delta du Nil, sur ce qui était l’embouchure la plus orientale du Nil nommée branche pélusiaque. Située à environ trente kilomètres au sud-est de Port-Saïd, la ville était aussi appelée Pelousion (Πηλούσιον) en grec, Sin en chaldéen, Seyân en araméen, et désormais Tell el-Farama en arabe moderne. La ville est citée (sous le nom de Sin, « la force de l’Égypte ») dans la Bible.
Divinités égyptiennesvignette|Osiris entouré par Horus et Isis. . Les dieux et déesses de l’Égypte antique représentent une foule considérable de plus d'un millier de puissances surnaturelles ; divinités cosmogoniques, divinités provinciales, divinités locales, divinités funéraires, personnification de phénomènes naturels ou de concepts abstraits, ancêtres déifiés, démons, génies, divinités étrangères importées, etc. Le mot égyptien pour dieu est netjer et son plus ancien hiéroglyphe représente vraisemblablement un mat enveloppé de bandelettes de tissu.
Pylône (Égypte antique)250px|vignette|Dessin en coupe d'un pylône de temple Un pylône (terme issu du grec πυλών, « pulon », signifiant portail) est une construction monumentale formée de deux tours à base rectangulaire reliées par un linteau, offrant une porte d’entrée dans les temples égyptiens. À l'extérieur, des renfoncements permettaient de planter d’immenses mâts à l’extrémité desquels flottaient des oriflammes, annonçant de loin la présence de la maison divine.