Théorie du signal (biologie)vignette| Le comportement de stotting (des sauts sur place) d'un springbok (Antidorcas marsupialis) signale à ses éventuels prédateurs (comme les guépards) qu'il est jeune et en bonne santé et qu'il ne vaut donc pas la peine d'être chassé : c'est un signal honnête (puisqu'il est effectivement difficile d'imaginer que l'individu puisse manifester ce comportement en étant diminué). Dans le cadre de la biologie évolutive, la théorie du signal est une approche théorique examinant la communication entre les individus, à la fois au sein des espèces et entre les espèces.
Réciprocité socialeEn psychologie sociale, la réciprocité sociale se définit au sein des interactions sociales comme la capacité de l'individu à interagir et à maintenir des échanges sociaux mutuels. Elle commence dans l'enfance et se construit au fur et à mesure de la vie, rendant possible la construction de relation et facilitant les échanges sociaux continus. En tant que norme sociale, la réciprocité implique qu'en réponse à des actes amicaux, les individus sont fréquemment plus agréables et coopératifs que prédirait le modèle d'intérêt personnel.
Vue de l'évolution centrée sur les gènesvignette|Richard Dawkins La vue de l'évolution centrée sur les gènes, théorie de la sélection par les gènes ou du gène égoïste (en) est une conséquence de la théorie de l’évolution par sélection naturelle de Charles Darwin. Elle s’appuie sur le résultat de différentes recherches visant à expliquer l’apparition de traits altruistes chez les êtres vivants. Les contributeurs à ces recherches sont J. B. S. Haldane qui a étudié l’altruisme dans les populations, des biologistes de l’évolution et des sociobiologistes comme Robert Trivers.
Altruisme (biologie)En biologie, l'altruisme fait référence au comportement d'un individu qui augmente la valeur sélective (ou fitness) d'un autre individu tout en diminuant sa propre fitness. L'altruisme en ce sens est différent du concept philosophique d'altruisme, dans lequel une action ne serait qualifiée "d'altruiste" que si elle était faite avec l'intention consciente d'aider autrui. Au sens comportemental, il n'y a pas de telle exigence.
Coopération-réciprocité-pardonvignette|Dans les cultures commerciales occidentales, une poignée de main lors d'une rencontre est un signe de coopération initiale. La stratégie coopération-réciprocité-pardon, plus connue sous le sigle CRP (traduite de Tit-for-Tat (TFT) en anglais) ou « Win-Win » qui se résume mieux par « donnant-donnant » que la traduction littérale « gagnant-gagnant », a d’abord été formalisée par le biomathématicien, psychologue et philosophe Anatol Rapoport. En 1974, Anatol Rapoport grâce à des études théoriques et empiriques (en partie avec A.
Sélection de groupevignette|En 1994, et , propose la théorie de la sélection multi-niveaux, illustrée par l'emboîtement de poupées russes. La sélection naturelle pourrait s'exercer au niveau du gène, de la cellule, de l'organisme ou du groupe La sélection de groupe est une généralisation de la théorie de l'évolution par voie de sélection naturelle de Darwin, selon laquelle un groupe d'organismes qui coopèrent fonctionne mieux, à terme, qu'un groupe dont les membres sont en compétition.
Règle d'orvignette|« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » en différentes langues - timbre israélien de 1958 en l'honneur du anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'ONU en 1948 La Règle d'or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures : ou . Cette forme de morale universelle se retrouve aussi bien dans les préceptes philosophiques de l'Égypte antique et de l'Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme.
Théorie évolutive des jeuxLa théorie évolutive des jeux, appelée aussi théorie des jeux évolutionniste, est l'application de la théorie des jeux à l'étude de l'évolution de populations en biologie. Elle définit un cadre de compétitions, de stratégies et d'analyses dans lequel la compétition darwinienne peut être modélisée. Elle a vu le jour en 1973 avec la formalisation par John Maynard Smith et George R. Price des compétitions, analysées en tant que stratégies, et des critères mathématiques qui peuvent être utilisés pour prédire les résultats des stratégies concurrentes.
Dilemme du prisonnierLe dilemme du prisonnier, énoncé en 1950 par Albert W. Tucker à Princeton, caractérise en théorie des jeux une situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l'absence de communication entre les deux joueurs, chacun choisira de trahir l'autre si le jeu n'est joué qu'une fois. La raison est que si l'un coopère et que l'autre trahit, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant, si les deux joueurs trahissent, le résultat leur est moins favorable que si les deux avaient choisi de coopérer.
Cooperation (evolution)In evolution, cooperation is the process where groups of organisms work or act together for common or mutual benefits. It is commonly defined as any adaptation that has evolved, at least in part, to increase the reproductive success of the actor's social partners. For example, territorial choruses by male lions discourage intruders and are likely to benefit all contributors. This process contrasts with intragroup competition where individuals work against each other for selfish reasons.