Le dilemme du prisonnier, énoncé en 1950 par Albert W. Tucker à Princeton, caractérise en théorie des jeux une situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l'absence de communication entre les deux joueurs, chacun choisira de trahir l'autre si le jeu n'est joué qu'une fois. La raison est que si l'un coopère et que l'autre trahit, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant, si les deux joueurs trahissent, le résultat leur est moins favorable que si les deux avaient choisi de coopérer.
Le dilemme du prisonnier est souvent évoqué dans des domaines comme l'économie, la biologie, la politique internationale, les politiques commerciales (avantage et risques d'une guerre des prix), la psychologie, le traitement médiatique de la rumeur, et même l'émergence de règles morales dans des communautés.
Il a donné naissance à des jeux d'économie expérimentale testant la rationalité économique des joueurs et leur capacité à identifier l'équilibre de Nash d'un jeu.
Tucker suppose deux prisonniers (complices d'un crime) retenus dans des cellules séparées et qui ne peuvent pas communiquer ; l'autorité pénitentiaire offre à chacun des prisonniers les choix suivants :
si un seul des deux prisonniers dénonce l'autre, il est remis en liberté alors que le second obtient la peine maximale (10 ans) ;
si les deux se dénoncent entre eux, ils seront condamnés à une peine plus légère (5 ans) ;
si les deux refusent de dénoncer, la peine sera minimale (6 mois), faute d'éléments au dossier.
Ce problème modélise bien les questions de politique tarifaire : le concurrent qui baisse ses prix gagne des parts de marché et peut ainsi augmenter ses ventes et accroître éventuellement son bénéfice, mais si son concurrent principal en fait autant, les deux peuvent y perdre.
Ce jeu ne conduit pas spontanément à un état où on ne pourrait améliorer le bien-être d'un joueur sans détériorer celui d'un autre (c'est-à-dire un optimum de Pareto ; voir aussi équilibre de Nash).
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
The course introduces non economists to the economic analysis of climate change: economic activity and climate change, estimation of climate impacts, optimal mitigation and adaptation, national and in
Software agents are widely used to control physical, economic and financial processes. The course presents practical methods for implementing software agents and multi-agent systems, supported by prog
This course provides an overview of the theory of asset pricing and portfolio choice theory following historical developments in the field and putting
emphasis on theoretical models that help our unde
The Evolution of Cooperation is a 1984 book written by political scientist Robert Axelrod that expands upon a paper of the same name written by Axelrod and evolutionary biologist W.D. Hamilton. The article's summary addresses the issue in terms of "cooperation in organisms, whether bacteria or primates". The book details a theory on the emergence of cooperation between individuals, drawing from game theory and evolutionary biology. Since 2006, reprints of the book have included a foreword by Richard Dawkins and have been marketed as a revised edition.
Un jeu de somme nulle est un jeu où la somme des gains et des pertes de tous les joueurs est égale à 0. Cela signifie donc que le gain de l'un constitue obligatoirement une perte pour l'autre. Par exemple si l'on définit le gain d'une partie d'échecs comme 1 si on gagne, 0 si la partie est nulle et -1 si on perd, le jeu d'échecs est un jeu à somme nulle. En économie, cette notion simplificatrice est importante : les jeux à somme nulle correspondent à l'absence de production ou de destruction de produits.
vignette|Le dilemme du prisonnier : chacun des deux joueurs dispose de deux stratégies : D pour dénoncer, C pour ne pas dénoncer. La matrice présente le gain des joueurs. Si les deux joueurs choisissent D (se dénoncent), aucun ne regrette son choix, car s'il avait choisi C, alors que l'autre a opté pour D, sa « tristesse » aurait augmenté. C'est un équilibre de Nash — il y a « non-regret » de son choix par chacun, au vu du choix de l'autre.
Explique la détermination des prix de l'état d'équilibre dans la tarification des actifs par le biais de la compensation du marché de la consommation et des contraintes budgétaires.
This paper considers the problem of second-degree price discrimination when the type distribution is unknown or imperfectly specified by means of an ambiguity set. As robustness measure we use a performance index, equivalent to relative regret, which quant ...
2023
,
This article reviews significant advances in networked signal and information processing (SIP), which have enabled in the last 25 years extending decision making and inference, optimization, control, and learning to the increasingly ubiquitous environments ...
In this paper we provide a novel and simple algorithm, Clairvoyant Multiplicative Weights Updates (CMWU), for convergence to \textit{Coarse Correlated Equilibria} (CCE) in general games. CMWU effectively corresponds to the standard MWU algorithm but where ...