Résumé
vignette|Entrée atmosphérique de Mars Exploration Rover (MER), vue d'artiste. vignette|Représentation par un ordinateur de la rentrée atmosphérique de la Navette spatiale américaine. La rentrée atmosphérique est la phase durant laquelle un objet artificiel pénètre dans l'atmosphère d'un objet céleste et atteint des couches suffisamment denses pour provoquer des effets mécaniques et thermiques. L'objet en question peut être satellite, capsule spatiale ou fragment de fusée par exemple. Le domaine est apparu dans les années 1950 aux États-Unis et en URSS, d'abord pour des objectifs stratégiques, concernant les missiles à longue portée disposant de véhicules de rentrée, puis pour un objectif politique : l'homme dans l'espace. D'autres nations ont suivi et la connaissance du domaine est assez mondialement partagée sur le plan scientifique, même si peu de pays disposent aujourd'hui d'un lanceur capable de réaliser un vol humain : la Russie, la Chine et les États-Unis. L'Europe, le Japon et l'Inde ont cependant une capacité de lancement de satellites et sondes spatiales. Les investissements consentis au démarrage de cette activité ont été considérables, en raison des moyens d'essais nécessaires. Ceci est moins vrai depuis les années 1970 et l'avènement des simulations numériques. Toutefois, ce domaine nécessite encore aujourd'hui une technologie coûteuse, même pour des sondes spatiales à objectif scientifique. Les moyens financiers sont l'apanage d'agences dédiées : National Aeronautics and Space Administration (NASA), Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos), l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA), l'Indian Space Research Organisation (ISRO), l'Administration spatiale nationale chinoise (CNSA), l'agence spatiale européenne (ESA). En Europe, outre la France et le Royaume-Uni, qui disposaient déjà de connaissances liées aux programmes stratégiques, l'ESA a permis à l'Allemagne, l'Italie et d'autres pays européens d'acquérir une expertise dans le domaine.
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