Force de travailLa force de travail est en économie l’ensemble des travailleurs, c’est-à-dire la population active. Du point de vue marxiste, la force de travail est ce que possède le travailleur et qu'il loue à un patron (en échange d'un salaire). En d'autres termes, il s'agit de ses bras, ses jambes et sa tête (dans certains cas). Marx distingue ainsi travail et force de travail, (chapitre 6 du Capital) celle-ci étant considérée comme transformée en une simple marchandise dans l'économie capitaliste.
Facteur de productionLes facteurs de production sont les ressources mises en œuvre dans la production de biens et de services, par exemple les machines et travailleurs. L'école physiocratique se fonde sur une analyse des facteurs de production. Elle considère que la terre est la ressource naturelle fondamentale, et donc le facteur de production principal. C'est, selon elle, la seule source de la croissance économique. Le point de vue physiocrate est d'autant plus facile à défendre par ses tenants de l'époque que la France, où naît ce courant de pensée, est à l'époque très majoritairement agraire.
Gestion des ressources humainesLa gestion des ressources humaines ou GRH (parfois appelée gestion du capital humain), est l'ensemble des pratiques mises en œuvre pour administrer, mobiliser et développer les ressources humaines impliquées dans l'activité d'une organisation. Ces ressources humaines sont l'ensemble des salariés de tous statuts (ouvriers, employés, cadres) faisant partie de l'organisation, mais aussi – et de plus en plus – liés à elle par des rapports de sujétion (ainsi, les prestataires extérieurs, ou sous-traitants, sont considérés comme faisant partie de fait du périmètre des ressources humaines de l'entreprise).
Répartition des richessesLa répartition des richesses est la façon dont le patrimoine est détenu par les individus dans une société. Il s’agit d’un stock, et non pas d’un flux ; la répartition des revenus mesure, elle, un flux. C'est la troisième étape du circuit économique défini par Jean-Baptiste Say dans son Traité d'économie politique. Elle donne lieu à de vives controverses entre les différentes écoles de pensées économiques.
InfrastructureL'infrastructure est un ensemble d'éléments, d'ouvrages ou d'installations interdépendants qui supportent en partie ou en totalité une structure ou un réseau. Ces infrastructures peuvent être : la fondation d'une construction (par exemple: solage, semelle de fondation ou dalles portant des charges), généralement dans le sol ; une construction implantée sur le sol (par exemple: ponts, routes, voies ferrées, aéroports, barrages) ; un ensemble d'équipements interconnectés (par exemple : réseaux d'aqueduc et/ou d'égouts, réseaux électriques, réseaux téléphoniques) ; des réseaux de hautes technologies (par exemple: réseaux Internet ou intranet, réseaux satellitaires, réseaux 5G, réseaux IoT).
Main-d'œuvrevignette|Équipe de travail dans une aciérie à Rio de Janeiro (Brésil). La main-d'œuvre est littéralement la ou les mains d'une œuvre, et désigne la part du travail dans le coût de revient d'un objet fabriqué. Ainsi, dans une facture de réparation, on a l'habitude de distinguer le coût des pièces et celui de la main-d'œuvre. Par extension, ce mot composé désigne l'ensemble des ouvriers et travailleurs qui fabriquent et construisent dans le cadre d'une usine, d'une entreprise ou d'une région donnée (voir population active).
Inégalités de revenuthumb|400px|Inégalité des revenus (2013) au sein des pays, mesuré par le coefficient de Gini : 0 correspond à une égalité parfaite (toutes les personnes ont les mêmes richesses), et 1 à une inégalité totale (où une personne possèderait tout). Les pays en rouge sont plus inégalitaires que les pays en vert. Les inégalités de revenu pointent la disparité existante entre les revenus des individus « riches » et ceux des individus « pauvres ».
Capital social (sciences sociales)Le capital social est la possibilité de mobiliser à travers ses réseaux sociaux des ressources en tout genre. Plus le capital social d'une personne ou d'une organisation est grand, plus elle est privilégiée dans les dynamiques sociales. Certains groupes sociaux ont un capital social vu comme plus faible, il s'agit des groupes marginalisés ou dans la précarité. Il en va de même dans le cadre des échanges entre des institutions sociales, comme les marchés. La notion de capital social sous-tend que les structures sociales sont hiérarchisées.
École de Chicago (économie)L'École de Chicago est une école de pensée économique appartenant à la vision libérale de l'économie. Elle est généralement associée à la théorie néoclassique des prix, au libre marché et au monétarisme ainsi qu'à une opposition au keynésianisme. Son nom vient du département d'économie de l'université de Chicago dont la majorité des professeurs et élèves se rattachent à cette école de pensée.
Investment (macroeconomics)In macroeconomics, investment "consists of the additions to the nation's capital stock of buildings, equipment, software, and inventories during a year" or, alternatively, investment spending — "spending on productive physical capital such as machinery and construction of buildings, and on changes to inventories — as part of total spending" on goods and services per year.