vignette|redresse=1.2|La Liberté de religion, par Eugène Simonis, colonne du Congrès, Bruxelles.
La liberté de culte, liberté de religion ou liberté de croyance est le droit subjectif fondamental des personnes de choisir et de pratiquer une religion donnée ou aucune. Par extension, elle fait référence aux textes de droit, déclarations, pactes, conventions, lois, textes constitutionnels divers qui permettent d'affirmer, défendre, étendre ou limiter ce droit. La liberté de religion est, avec le sécularisme (laïcité) l'un des aspects essentiels de la liberté de conscience.
Selon Jean Baubérot, la liberté de pensée donne à l'individu les outils intellectuels lui permettant de choisir et d'exercer avec discrimination et libre arbitre, ses choix de conscience, de religion, de conviction. La liberté de conscience est considérée comme absolue dans les textes fondateurs, elle correspond à la vie intérieure de la personne. L'expression de cette liberté de conscience en liberté de conviction, qui englobe la liberté de religion et dans laquelle on peut inscrire également la liberté de croire ou ne pas croire (voir athéisme et agnosticisme), fait l'objet dans certains textes de restrictions dans son exercice.
Dans l'Antiquité, un point de vue syncrétique permettait aux communautés de commerçants d'agir selon leurs coutumes propres. Les affrontements entre juifs et grecs à Cyrène sont un exemple de cités cosmopolites facteurs de tumulte.
Lorsque l'ordre établi s'est senti menacé ou lorsque le chef a été déifié, comme à Rome ou en Perse, le refus d'offrir un sacrifice était assimilé au refus d'un serment d'allégeance.
Dans l'Empire romain, la liberté de culte a été accordée aux chrétiens par Galère avec l'édit de Sardique (311), puis par Constantin avec l'édit de Milan (313).
En Inde, la liberté de culte était incluse dans une écriture d'Ashoka.
vignette|upright=1|Un épisode de l'histoire religieuse de la France : les « dragonnades ».