Os oraculaireLes os oraculaires (甲骨片 pinyin: jiǎgǔpiàn) sont des morceaux d'os ou de carapace de tortue employés dans la divination royale à partir du milieu de la dynastie Shang jusqu'au début de la dynastie Zhou dans la Chine ancienne, et présentant souvent des inscriptions dans le style calligraphique chinois appelé écriture ossécaille. thumb|right|Os oraculaire Les os oraculaires de la dynastie Shang ont été exhumés au en Chine, et sont vendus en tant qu’os de dragon dans les marchés traditionnels chinois, utilisés à la fois entiers ou broyés pour guérir de divers affections, y compris les blessures au couteau.
Shuowen JieziLe Shuōwén Jiězì (), souvent abrégé en Shuōwén (), est un ouvrage du début du rédigé par le spécialiste des Cinq classiques, Xǔ Shèn ( ; 58 – 147). Il s'agit du premier dictionnaire de caractères chinois à proposer une analyse de leur composition et à les classer à l’aide de ce qui est compris à présent comme des clés, ses sections : les caractères sont classés en bùshǒu (). Son titre tel qu'il est habituellement compris est « Explication des pictogrammes (wen, 文) et des idéo-phonogrammes (zi, ) », les deux catégories de caractère inventés par Cāng Jié (), selon l’auteur.
Chinois archaïqueLe chinois archaïque () est une des langues parlées en Chine avant la dynastie Han. Comme l'écriture chinoise n'indique pas directement la prononciation, il est nécessaire pour la reconstruire d'effectuer une recherche spécifique. Le premier à avoir tenté de reconstituer ces états anciens de la langue chinoise est le sinologue suédois Bernhard Karlgren. Le chinois archaïque est une langue plus proche typologiquement du rGyalrong ou du tibétain que des dialectes chinois modernes.
AnyangAnyang (Zhangde) () est une ville du nord de la province du Henan en Chine, particulièrement célèbre par son site archéologique. Le site archéologique identifié comme la capitale des derniers Shang se trouve sur les rives de la Huan, rivière qui portait déjà ce nom et était alors divinisée : les inscriptions oraculaires commandées par les rois s’adressaient parfois à elle. Ce sont ces os oraculaires qui ont permis la découverte archéologique initiale entre 1928 et 1937 par l'Academia Sinica, avec des publications avant et pendant la guerre sino-japonaise (1937-1945).
Style bronzeChinese bronze inscriptions, also commonly referred to as bronze script or bronzeware script, are writing in a variety of Chinese scripts on ritual bronzes such as zhōng bells and dǐng tripodal cauldrons from the Shang dynasty (2nd millennium BC) to the Zhou dynasty (11th–3rd century BC) and even later. Early bronze inscriptions were almost always cast (that is, the writing was done with a stylus in the wet clay of the piece-mold from which the bronze was then cast), while later inscriptions were often engraved after the bronze was cast.
Yin XuYin Xu (), est le site archéologique de l'ancienne cité de Yin (Aujourd'hui Anyang), centre spirituel et culturel et dernière capitale de la dynastie Yin (ou Shang, 1300 - 1046 av. J.-C.). Le site inclut de nombreuses tombes et palais royaux. Il s'agit en fait d'un ensemble de sites archéologiques situés sur les bords de la rivière Huan (), ou rivière d'Anyang (), au nord de la province chinoise du Henan, à proximité de la ville moderne d'Anyang. Cet ensemble archéologique est d'ailleurs couramment désigné sous le terme d'Anyang.
Tige célesteLes tiges célestes (天干, tiāngān) également appelés troncs célestes sont une notion chinoise liée au cycle sexagésimal, un ancien système cyclique de numérotation et de datation encore utilisé en astrologie chinoise et dans certaines disciplines du feng shui notamment. Les tiges célestes sont au nombre de dix et ont été associées aux concepts de yin et yang ou le yin est la femelle et le yang le mâle, et des cinq éléments. Les tiges célestes sont encore utilisées en Chine et au Japon comme système alphabétique ou système de numérotation, y compris sur les documents légaux.
Classique des documentsthumb|Première page d'une édition du Classique des documents de 1279. Le Classique des documents, en chinois Shu Jing (Chou King) 書經, Shu 書 ou Shang Shu 尚書, est un recueil de documents (discours, conseils, décrets, etc.) concernant la politique et l’administration des souverains de l’Antiquité chinoise, depuis Yao, et Shun ( millénaire av. J.-C.?) jusqu’à la fin des Zhou occidentaux (règne du Duc Mu de Qin, ~-627). Ces documents auraient été rédigés par les équipes de greffiers et secrétaires que les rois entretenaient.
Écritures du japonaisLes types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques : kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ; kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ; rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones.
Étymologie des caractères chinoisL’étymologie des caractères chinois décrit l'origine des signes employés par l'écriture chinoise, c'est-à-dire la manière dont ils ont été composés ou dérivés, en relation avec leur sémantique originelle. Tous les caractères chinois sont des logogrammes, mais on peut en distinguer plusieurs types, suivant leur étymologie. Un petit nombre sont des pictogrammes ( pinyin : xiàngxíng) ; un plus grand nombre sont des idéogrammes au sens strict ( zhǐshì), généralement composés ( huìyì) ; mais une écrasante majorité sont des composés nommés idéophonogrammes ( xíngshēng).