Indo-européen communL’indo-européen commun, proto-indo-européen (PIE) ou indo-européen (IE) est une langue hypothétique considérée comme l'origine unique des langues indo-européennes actuelles. Cette possible protolangue est partiellement reconstruite par les linguistes à partir des similitudes entre langues souvent disparues mais réelles et connues et partiellement à partir des schémas de transformation notamment phonologiques bien identifiés.
ÉpenthèseEn linguistique, l’épenthèse est l'insertion dans la parole d'un son (phonème) supplémentaire qui permet de clarifier, de faciliter ou de rendre plus « naturelle » l'élocution. Un exemple en français est le « -t- » euphonique (t euphonique) de « va-t-on » ou « y a-t-il ». Il s'agit, techniquement, d'une modification phonétique de type métaplasme qui consiste en l'apparition, à l'intérieur d'un mot ou groupe de mots, d'un phonème adventice qui n'a pas d'origine étymologique.
ÉlisionL’élision est l’effacement d’une voyelle en fin de mot devant la voyelle commençant le mot suivant. En termes de phonétique, c'est un type d’apocope consistant en l’amuïssement de la voyelle finale d’un mot devant un autre mot à initiale vocalique. C'est une forme particulière de synalèphe, c'est-à-dire de prononciation en une seule syllabe de deux voyelles consécutives appartenant à des syllabes différentes (voyelles dites en hiatus). Le terme, du genre féminin, provient du latin elisio (génitif : elisionis, féminin), du supin elisum, du verbe elidere (« ôter »).
Consonne bilabialeIn phonetics, a bilabial consonant is a labial consonant articulated with both lips. Bilabial consonants are very common across languages. Only around 0.7% of the world's languages lack bilabial consonants altogether, including Tlingit, Chipewyan, Oneida, and Wichita. The bilabial consonants identified by the International Phonetic Alphabet (IPA) are: Owere Igbo has a six-way contrast among bilabial stops: [p ph ɓ̥ b b̤ ɓ]. The extensions to the IPA also define a ([ʬ]) for smacking the lips together.
Quantité vocaliqueLa quantité vocalique est la longueur ou durée d'une voyelle. En effet, une voyelle peut être brève ou longue ; de nombreuses langues, notamment le latin classique, l'arabe et le grec ancien, font usage de cette distinction dans leur phonologie. La quantité vocalique est généralement marquée en philologie par un signe diacritique : une brève pour les voyelles brèves (Ă, ă) et un macron pour les voyelles longues (Ā, ā).
LénitionLa lénition, ou l'adoucissement, est une modification phonétique, par l'affaiblissement de l'articulation des consonnes par le passage d'une série dite « forte » (latin fortis) à une série dite « douce » (latin lenis). Le fait de lénifier les phonèmes se traduit par une élévation de la consonne affectée sur l'échelle de sonorité. C'est le phénomène inverse du durcissement.
GotiqueLe gotique est une langue morte, parlée par les Goths dans l'Antiquité tardive et le haut Moyen Âge. Elle appartient à la branche germanique de la famille des langues indo-européennes. C'est la plus ancienne des langues germaniques attestées, et la seule parmi les langues germaniques orientales à disposer d'un corpus textuel, représenté principalement par le Codex Argenteus, un manuscrit biblique du . Le gotique n'a donné naissance à aucune des langues germaniques actuelles, mais son caractère archaïque le rend particulièrement précieux en linguistique comparée.
PalatalisationLa palatalisation est une modification phonétique dans laquelle un son est produit par une partie plus à l'avant du palais dur que celle utilisée pour le son d'origine. Par exemple, le latin castellum a donné chastel en ancien français. Conformément à la loi de Bartsch, caballus s'est transformé en cheval. Le phénomène qui fait passer la consonne occlusive vélaire sourde /k/ latine (phonème dorso-vélaire, articulé du dos de la langue contre le voile du palais) à la consonne fricative palato-alvéolaire sourde /ʃ/ française (phonème post-alvéolaire, prononcé contre une partie du palais dur) est une palatalisation.
NasalisationEn phonétique, la nasalisation est la production d'un son alors que le voile du palais est abaissé, de telle sorte que de l'air puisse s'échapper par le nez durant la production d'un son (pour un exemple sur les voyelles nasales du français, voir). Le phénomène peut être décrit comme si un son (ou plus précisément, une résonance nasale qui se superpose aux autres caractéristiques du son produit et qui ne possède pas de qualité consonantique particulière, caractéristiques pouvant être vocaliques ou consonantiques) était produit simultanément à l'articulation orale.
I-mutationI-mutation (also known as umlaut, front mutation, i-umlaut, i/j-mutation or i/j-umlaut) is a type of sound change in which a back vowel is fronted or a front vowel is raised if the following syllable contains i, ī or j (a voiced palatal approximant, sometimes called yod, the sound of English in yes). It is a category of regressive metaphony, or vowel harmony. The term is usually used by scholars of the Germanic languages: it is particularly important in the history of the Germanic languages because inflectional suffixes with an /i/ or /j/ led to many vowel alternations that are still important in the morphology of the languages.