Tablette d'argileDurant l'Antiquité, les tablettes en argile sont des petites tablettes à écrire en argile. Depuis le , au sein des civilisations sumerienne, babylonienne, assyrienne et hittites de la région mésopotamienne, des caractères cunéiformes étaient marqués sur des tablettes d'argile à l'aide d'un calame (roseau taillé en pointe). Une fois le texte écrit, de nombreuses tablettes séchaient à l'air ou au soleil, restant fragiles. Ces tablettes d'argile non cuite pouvaient être trempées dans l'eau et recyclées.
AmorriteL’amorrite est une langue sémitique, parlée par le peuple amorrite ayant vécu en Syrie, en haute et basse Mésopotamie entre la fin du millénaire et le début du Cette langue est encore fortement marquée d’archaïsmes comme le montre son système phonologique ainsi qu’un certain nombre d’isoglosses avec l’akkadien. Seules la fréquence de certains parallélismes et la proximité de son lexique avec l’hébreu, l’araméen ou l’ougaritique font, selon toute vraisemblance, de l’amorrite une langue cananéenne.
East Semitic languagesThe East Semitic languages are one of three divisions of the Semitic languages. The East Semitic group is attested by three distinct languages, Akkadian, Eblaite and possibly Kishite, all of which have been long extinct. They were influenced by the non-Semitic Sumerian language and adopted cuneiform writing. East Semitic languages stand apart from other Semitic languages, which are traditionally called West Semitic, in a number of respects.
ÉblaïteL'éblaïte est une langue sémitique parlée entre le et le dans la ville d'Ebla, en Syrie centrale. Elle nous est connue par la documentation en écriture cunéiforme retrouvée dans cette ville. C'est avec l'akkadien la plus ancienne langue sémitique connue. thumb|left|Ebla et les sites principaux de la Syrie et de la Haute Mésopotamie de la seconde moitié du La découverte en 1964 sur le site de Tell Mardikh en Syrie du nord, d’une antique cité de la seconde moitié du millénaire av. J.-C.
État construitL'état construit (en latin status constructus) ou annexion est une forme morphologique du nom dans la grammaire de certaines langues afro-asiatiques, particulièrement dans certaines de ses branches : les langues sémitiques (comprenant notamment l'arabe et l'hébreu), les langues berbères et l'égyptien ancien. Dans les langues sémitiques, le nom prend l'état construit quand il est suivi d'un complément du nom, et s'en retrouve alors automatiquement défini. En grammaire arabe, l'état construit est appelé al-ʼiḍāfah (الإضافة; littéralement ajout).
Nabûthumb|right|426x426px|Dessin d'une statue d'un acolyte de Nabû provenant du temple du dieu à Nimroud. British Museum.Nabû est le dieu mésopotamien du savoir et de l'écriture. Selon la mythologie babylonienne, c'est le fils de Mardouk et de Sarpanitu. Sa parèdre est Tashmetu. Ce dieu est en fait attesté depuis longtemps en Syrie, à Ebla (). Il apparaît en Mésopotamie du Sud au début du millénaire av. J.-C. Son temple principal se trouvait à Borsippa, près de Babylone. Il était nommé Ezida, ce qui veut dire « Temple pur » en sumérien.
SémagrammeEn linguistique, un sémagramme, déterminatif ou classificateur, est un idéogramme qui précise la catégorie sémantique des mots dans les langues à écriture logographique. La fonction des sémagrammes, cantonnée à l’écrit, car ils ne se prononcent pas, est similaire à celle des classificateurs présents dans les langues du sud-est asiatique (notamment le chinois, le vietnamien, le thaï, le japonais) et les langues des signes).
Tell (archéologie)Un tell (ou tel) est un site en forme de monticule qui résulte de l'accumulation de matières et de leur érosion sur une longue période, sur un lieu anciennement occupé par les hommes. Il s'agit d'une colline artificielle formée par les différentes couches d'habitations humaines. Les premiers tells apparaissent au début de la Néolithisation au Proche-Orient et en Turquie et certains sont encore occupés aujourd'hui. Le mot tell est emprunté à l'arabe ar (« colline », « monticule »).