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La messagerie instantanée (MI) permet l’échange instantané de messages textuels et de fichiers entre plusieurs personnes par l'intermédiaire d’ordinateurs, de tablettes ou de téléphones mobiles connectés à un même réseau informatique, plus communément à Internet. Contrairement au courrier électronique, ce moyen de communication permet de conduire un dialogue interactif. La messagerie instantanée est souvent désignée sous le nom « chat » (/tʃæt/ du verbe anglais to chat , le plus souvent prononcé /tʃat/ en France). Le nom « tchat » et le verbe « tchatter » sont souvent utilisés en français pour désigner la messagerie instantanée. Une écriture souvent utilisée pour cette prononciation est « tchat », qui est utilisé de façon à ne pas confondre la prononciation avec celle du chat (l’animal). On peut aussi trouver « tchatte ». L’Office québécois de la langue française a proposé, en , le mot-valise « clavardage » formé de « clavier » et de « bavardage », entré dans le Petit Larousse 2004. Ce terme est d’ailleurs le seul synonyme francophone pour désigner la messagerie instantanée au Québec. Toutefois, les termes « bavardage-clavier » et « cyberbavardage » (également proposés par l’OQLF), ainsi que « bavardage en ligne », sont des synonymes acceptés. En France, la Commission générale de terminologie et de néologie avait d’abord proposé causette en 1999. Elle s’est ravisée en et propose dorénavant « dialogue en ligne » avec la définition suivante : . Ce terme est présent dans la base terminologique de la DGLFLF et obligatoire pour les administrations et services de l’État français, mais n’a pas été retenu comme synonyme au Québec. En pratique, le terme n’est pas entré en usage. Par exemple, il est absent du site du gouvernement français, au bénéfice du terme « chat ». Le mot féminin « tchatche », emprunté au français d’Afrique du Nord et de France, s’est répandu spontanément, en Europe, ainsi que ses dérivés : « tchatcher » et « tchatcheur ». Ce mot, qui a été emprunté en anglais et est devenu « chat », dérive de l’espagnol « cháchara » (« bavardage »).
Serge Vaudenay, Iraklis Leontiadis
Serge Vaudenay, Daniel Patrick Collins