Yechivavignette|238x238px Une yechiva, ou yeshivah (en hébreu : ישיבה yéchiva, ישיבות yéchivote au pluriel) est un centre d'étude de la Torah et du Talmud dans le judaïsme. Chaque yechiva est généralement dirigée par un rabbin, appelé Roch Yechivah (littéralement « chef de yechiva »). L'enseignement y est destiné aux hommes et aux jeunes de plus de 13 ans, mais il existe une structure équivalente pour les jeunes filles : les séminaires. Dans les yechivot modernes, les étudiants dorment généralement sur place en internat.
Étude de la Torahinfobox Halakha |image=Learningtora.jpg |légende=Cercle d’étude de la Torah à Moscou |verset= Deutéronome chap. 6:7 & 11:19 |mishna= |talmud= |mitzvar= assè n011 |mitzvah= mitzva n0419 |rambam= Sefer Hamada, hilkhot talmud torah, ch. 1-4 |ca= Yore Dea, ch. 245-246 L’étude de la Torah (לימוד\תלמוד תורה Limoud/Talmoud Torah) est une ordonnance biblique qui prescrit d’étudier et enseigner la Torah.
Philosophie juiveLa philosophie juive est une forme de pensée juive, examinant les rapports entre le legs du judaïsme, la révélation et la tradition, et celui de l'hellénisme, la raison (logos).
Minianvignette|Minian au Kotel. Dans le judaïsme, le minian, ou miniane, est le quorum de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières les plus importantes de tout office ou de toute cérémonie (circoncision, mariage, deuil...). La Gémara (Berakhot 21 b) enseigne qu'« une personne seule ne peut dire la kedousha », car il ne peut l'atteindre à lui seul : celle-ci n'a de valeur qu'au sein et au service de la communauté. Quant au chiffre 10, c'est parce que sur les 12 explorateurs envoyés par Moïse, seuls Josué et Caleb revinrent enthousiastes.
Talmud de Jérusalemthumb|Première page du traité Berakhot de l’édition Vilna du Talmud de Jérusalem. Le Talmud de Jérusalem (תלמוד ירושלמי Talmoud Yeroushalmi) est une somme de commentaires et discussions rabbiniques sur la Mishna, depuis le jusqu’au . Contrairement à ce que son nom laisse entendre, il n’est pas rédigé à Jérusalem, fermée aux Juifs après les guerres et révoltes contre l’Empire romain, mais dans les académies talmudiques de la terre d'Israël qui se trouvent pour la plupart en Galilée, d’où les appellations alternatives de Talmud d’Eretz Israël ou Talmud d’Israël.
RishonimLes Rishonim (hébreu : ראשונים « Premiers ») sont, au sens propre, les décisionnaires en matière de Loi juive dont les opinions ont été émises après le déclin des académies talmudiques de Babylone (c. 1038) et avant la rédaction du Choulhan Aroukh (c. 1565), cet intervalle étant dénommé la période des Rishonim dans l'historiographie juive traditionnelle. Le terme est également appliqué aux rabbins et grandes figures juives de cette période.
SéfaradesLes Juifs séfarades ou simplement Séfarades (parfois orthographié Sépharades) ou Sefardim (de l'hébreu : סְפָרַדִּים), sont les membres des communautés juives historiques habitant ou issus de la péninsule Ibérique. Au Moyen Âge, avant leur expulsion en 1492 par les autorités chrétiennes à la suite de la Reconquista, ils ont participé au foisonnement créatif et culturel d’Al-Andalus, caractérisé par un contexte multiculturel fécond à la fois musulman, chrétien et juif dans les domaines de la philosophie, de la poésie et des sciences.
AggadaL’Aggada (judéo-araméen : אגדה, « récitation ») ou Aggadata désigne les enseignements non législatifs de la tradition juive ainsi que le corpus de ces enseignements pris dans son entièreté. Ce corpus de la littérature rabbinique recouvre un ensemble hétéroclite de récits, mythes, homélies, anecdotes historiques, exhortations morales ou encore conseils pratiques dans différents domaines.
Rabbinalt=|vignette|341x341px|Le rabbin Akiva Eiger Le 'rabbin' (hébreu he, Rav en hébreu moderne, Rov ou Rouv en hébreu ashkénaze) est une personne dont l’érudition dans l’étude de la Torah lui permet de prendre des décisions ou rendre des jugements en matière de Loi juive. Au vu de l’importance de celle-ci dans la vie juive traditionnelle, le rabbin a longtemps été la figure communautaire dominante du judaïsme. À la suite de la Haskala et surtout de la réforme du judaïsme, son rôle a été fortement redéfini dans les franges non-orthodoxes.
Siddourvignette|Livre de prière sépharade de 1803, dans la collection du musée juif de Suisse. Le siddour (hébr. סידור pluriel סידורים siddourim) formé à partir de la racine סדר qui signifie "ordre" désigne un livre de prière regroupant l'ensemble des prières journalières pour les jours ouvrés, yemey 'hol, le shabbat ainsi que les principaux textes des fêtes les plus importantes (essentiellement la Amida des fêtes).