SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
PaṭisambhidāmaggaThe Patisambhidamagga (; Pali for "path of discrimination"; sometimes called just Patisambhida for short; abbrevs.: ) is a Buddhist scripture, part of the Pali Canon of Theravada Buddhism. It is included there as the twelfth book of the Sutta Pitaka's Khuddaka Nikaya. Tradition ascribes it to the Buddha's disciple Sariputta. It comprises 30 chapters on different topics, of which the first, on knowledge, makes up about a third of the book. Tradition ascribes the Patisambhidamagga to the Buddha's great disciple, Sariputta.
VijñānaVijñāna (Sanskrit devanāgarī: विज्ञान; Pāli : viññāna) est un concept de la philosophie indienne qui signifie connaissance, savoir, discernement, compréhension, intellect ; science. Dans le Bouddhisme, vijñāna est la connaissance discriminante, l'un des cinq agrégats (skandha). Vijñāna désigne une conscience phénoménologique. Il s'agit d'un accident plutôt que d'une essence, d'un simple phénomène mental plutôt que d'une réalité éternelle.
SatipatthanaSatipaṭṭhāna (pali ; smṛti-upasthāna en sanskrit), signifie ou . Il s'agit d'un membre essentiel de la pratique bouddhique : l'attention doit être établie, maintenue à chaque instant. Cette attention (sati), dans le cadre bouddhique, consiste en une présence claire, une conscience claire des choses et des événements mentaux. Le Satipatthana sutta est présent dans deux sections du Canon pali, donc en deux versions : il y a le Satipatthana sutta (dans le Majjhima Nikaya, MN 10), et le Mahasatipatthana sutta (dans le Dīgha Nikāya, DN 22).
NāmarūpaNāmarūpa (sanskrit IAST, pāli ; composé de nāma « nom, esprit » et rūpa « forme, corporéité ») désigne dans le bouddhisme l'illusion d'exister comme individu. Cette illusion est la quatrième cause de la souffrance dans la chaîne des causes de la souffrance (pratītyasamutpāda) qui en comporte douze. Dans l'hindouisme, nāmarūpa est le terme qui désigne le monde connu, celui de l'illusion, maya, l'opposé de la Vérité, Brahman.
IndriyaIndriya (pāli ; sanskrit, devanāgarī: इन्द्रिय ; japonais : kon) signifie « faculté ». Dans le bouddhisme, les abhidhamma recensent vingt-deux facultés, qui désignent tant les facultés physiques que mentales. Dans l'hindouisme, certaines écoles de philosophie indienne āstika dénombrent dix facultés liées à la perception et à l'action, qui dans la philosophie samkhya font partie des vingt-cinq principes essentiels (tattva). Dans la doctrine du Sāṃkhya de Kapila, on dénombre onze facultés de perception (indriya) exposées dans la Sāṃkhya Kārikā composé par Īśvarakṛṣṇa.
SparśaSparśa (sanskrit en devanāgarī : स्पर्श ; pâli : Phassa ; japonais : soku), est un terme, qui sous sa forme sanskrite, signifie « toucher » ou « contact ». Ce terme est aussi un concept de la philosophie indienne. Dans le système philosophie du Sāṃkhya, le toucher (sparśa) est l'objet de perception (tanmātra) associé à l'organe des sens (jñānendriya) appelé la peau (tvak). Cet élément rudimentaire subtil est produit par l'organe interne désigné par ahaṃkāra et est la cause productrice du mahābhūta vāyu (Air).
Seven Factors of AwakeningIn Buddhism, the Seven Factors of Awakening (Pali: satta bojjhagā or satta sambojjhagā; Skt.: sapta bodhyanga) are: Mindfulness (sati, Sanskrit smṛti). To maintain awareness of reality, in particular the teachings (dhamma). Investigation of the nature of reality (dhamma vicaya, Skt. dharmapravicaya). Energy (viriya, Skt. vīrya) also determination, effort Joy or rapture (pīti, Skt. prīti) Relaxation or tranquility (passaddhi, Skt.
ĀyatanaĀyatana (pāli ; sanskrit : āyatana, devanāgarī : आयतन), signifie sphère, domaine, sanctuaire, temple. Dans le bouddhisme, āyatana peut définir : Les quatre « absorptions » du monde sans-forme : voir arūpajhana ; Les douze sources, soit six bases intérieures et six objets. Les six bases intérieures correspondent aux concept de ṣaḍāyatana. Avec les six objets, elles sont : L'œil et le visible ; L'oreille et le son ; Le nez et l'odeur ; La langue et la saveur ; Le corps et l'objet tactile ; L'esprit, manoyatana, et l'objet mental, dhammāyatana Dans l'architecture indienne, āyatana signifie temple ou sanctuaire.
RūpaRūpa (en pali et sanskrit ; devanāgarī : रूप) , signifie ou , et renvoie à différents concepts de la philosophie indienne dans l'hindouisme et le bouddhisme. Il est souvent associé au nom ou esprit (nāma, cf. nāmarūpa) comme un des deux constituants des êtres dans le Vedānta. Perçu par l’œil ou le sens de la vue (cakṣus), il est à la fois la forme et la couleur dans le Sāṃkhya. Dans le bouddhisme, il est l'un des cinq agrégats (skandha) de l'ego.