Égyptien ancienL'égyptien ancien est une langue chamito-sémitique autrefois parlée dans l'Égypte antique et écrite au moyen des hiéroglyphes. Aujourd'hui éteinte, elle a cependant donné naissance à la langue copte, écrite au moyen de l'alphabet copte, langue liturgique qui a cessé d'être utilisée comme langue vivante et a été remplacée par l'arabe. L'égyptien est classé comme étant une langue chamito-sémitique, dont la syntaxe, la forme des pronoms et terminaisons pronominales ainsi que certains mots de vocabulaire, déchiffrés grâce aux hiéroglyphes se rapprochent des langues berbères, sémitiques et plus ou moins couchites.
GematriaLa gematria (de gvematria, gvematris ou gematrixf «guematria» ou «kabbale numérique» en latin, גמטריא ou תוֹרַת הַמִספָּרִים « guématrie » ou « gématrie » en hébreu, γεματρία ou αριθμολογία «arithmologie» en grec, علم الأعداد ou الجيماتريا «sciences des nombres» en arabe) est une forme d'exégèse propre à la Bible hébraïque dans laquelle on additionne la valeur numérique des lettres et des phrases afin de les interpréter. Il s'agit d'une forme de numérologie ou science numérologique liée à l'étude et compréhension de textes sacrés.
Alphabet arménienL’alphabet arménien est l’alphabet utilisé pour écrire l’arménien. L'alphabet arménien compte trente-huit caractères (trente-six à l'origine, trente-huit dès le ). Comme l'alphabet grec duquel il serait en partie inspiré, il fait partie des écritures bicamérales (il possède des minuscules et des capitales). L'arménien fait partie des langues indo-européennes. Il est parlé en Arménie et par les communautés arméniennes du monde entier ; on distingue l'arménien oriental, celui généralement parlé en Arménie, et l'arménien occidental, qui est en déclin.
Alphasyllabaire guèzeL'alphasyllabaire guèze ou ge'ez, ou plus largement alphasyllabaire éthiopien, est un système d'écriture alphasyllabique utilisé dans la Corne de l'Afrique, principalement en Éthiopie et Érythrée. Dans les langues qui l'utilisent actuellement, comme l'amharique ou le tigrigna, cette écriture est appelée fidäl (ፊደል). La version de base, utilisée à l'origine pour écrire le guèze, comporte 26 signes consonantiques, qui connaissent sept variations (ou ordres) vocaliques permettant de dénoter une consonne suivie de diverses voyelles.
GreeklishLe terme greeklish, mot-valise formé sur les mots anglais Greek (grec) et English (anglais), désigne la langue grecque lorsqu'elle est écrite avec l'alphabet latin. On trouve également les termes synonymes grec ASCII, Grenglish, Latinoellinika/Λατινοελληνικά ou franco-levantin. Contrairement aux systèmes standardisés de romanisation du grec, utilisés internationalement pour transcrire ou translittérer les noms propres et noms de lieux grecs, ou des bibliographies, le terme greeklish désigne surtout les pratiques et usages informels de rédaction d'un texte grec lorsque l'utilisation de l'alphabet grec est techniquement impossible ou trop lourde, en particulier dans le contexte informatique et électronique.
Romanisation du grecCe tableau fait la liste de plusieurs principes de transcription du grec vers l'alphabet latin. Pour le grec moderne, le système qui se rapproche le plus de la prononciation grecque est celui de « BGN/PCGN » de 1962, abandonné par ces institutions en 1996. Pour toute création d’un article ayant pour titre un nom grec non francisé, il est préférable de suivre ces principes. Le grec ancien était une langue polytonique. Au fil des siècles, la prononciation a évolué, rendant la plupart des diacritiques inutiles, sans que le sens d'un mot en soit changé.
Turc ottomanLe turc ottoman, turc osmanlı ou turc ancien (en turc ottoman لسان تركى Lisân-ı Türkî ; تركى Türkî ; لسان عثمانى, Lisân-ı Osmânî ; تركچه Türkçe) était la langue officielle de l'Empire ottoman. Son caractère officiel de langue de l'État était fixé par l’article 8 de la constitution de 1876 jusqu'aux réformes linguistiques menées par Mustafa Kemal Atatürk après 1923, après la disparition de cet Empire. Le turc osmanli s'écrit avec une version adaptée de l'alphabet arabe, et se caractérise par une proportion importante de termes venant de l'arabe ou du persan.
CirconférenceLa circonférence est une courbe fermée limitant une surface relativement circulaire. C'est aussi par extension la longueur de cette courbe. Le mot « circonférence » est particulièrement adapté au cas d'un disque, où elle désigne la longueur du cercle. La circonférence d'une sphère correspond à la longueur d'un grand cercle. La notion de circonférence s'applique également au cas voisin d'une ellipse, même s'il est préférable d'employer le terme périmètre, qui a l'acception plus générale de la longueur d'une ligne fermée de forme quelconque.
Usage des lettres grecques en sciencesCet article présente les différentes utilisations des lettres de l'alphabet grec dans les sciences. Les lettres grecques minuscules représentant une variable ou un sont notés en italique alors que celles représentant une constante universelle sont notées en caractères droits. Ainsi, la constante mathématique « pi » est notée π (caractère droit) alors que la parallaxe est notée π (italique). Les lettres grecques minuscules qui participent du nom d'un phénomène sont notées en caractères droits : radioactivité α.
Histoire de l'alphabet grecL’alphabet grec est, historiquement, à l'origine des alphabets modernes servant à écrire les langues européennes. Ce n’est pas une création ex nihilo, car il est dérivé des alphabets utilisés sur la côte de Phénicie, l’alphabet phénicien. Celui-ci est à proprement parler un abjad, un alphabet consonantique. Cependant, vers le , des matres lectionis y apparurent pour indiquer certaines voyelles, surtout des voyelles finales.