Mouvement prograde ou rétrogradevignette|Le satellite (rouge) est rétrograde car il orbite dans la direction opposée à la rotation de sa planète (bleu/noir). vignette|Dans cette animation, le satellite orange décrit un mouvement rétrograde autour de sa planète, contrairement aux trois autres.
Quasi-satellitedroite|200px|vignette|Orbite d'un quasi-satellite générique. En astronomie, un quasi-satellite ou une quasi-lune est un astéroïde qui coorbite avec une planète autour du Soleil, sur une orbite elliptique qui lui est propre et dont l'excentricité orbitale est différente de celle de l'orbite de la planète, mais a la même longitude moyenne que celle de la planète. Vu depuis la planète, l'astéroïde semble réaliser une révolution autour d'elle sans pour autant être techniquement en orbite autour.
(136199) ÉrisÉris, officiellement (136199) Éris (internationalement 136199 Eris ; désignation provisoire ), est une planète naine du Système solaire, la plus massive (27 % de plus que Pluton) et la deuxième plus grande ( de diamètre, contre pour Pluton). C'est ainsi le connu le plus massif et le plus grand en orbite directement autour du Soleil. Par ailleurs, c'est le plus gros objet du Système solaire n'ayant pas encore été survolé par une sonde spatiale. Objet transneptunien, et plus précisément un objet du disque des objets épars, Éris est située au-delà de la ceinture de Kuiper.
Limite de RocheLa limite de Roche est la distance théorique en dessous de laquelle un satellite commencerait à se disloquer sous l'action des forces de marée causées par le corps céleste autour duquel il orbite, ces forces dépassant la cohésion interne du satellite. Elle tire son nom de l'astronome français Édouard Roche qui l'a théorisée le premier. La limite de Roche possède un analogue dans le domaine galactique : le rayon de marée. Le calcul de la limite de Roche est par essence un problème complexe, car il dépend de la constitution interne du satellite.
Effet YarkovskyL’effet Yarkovsky est la conséquence du rayonnement thermique reçu par un astéroïde sur son déplacement. Les astéroïdes concernés ont un diamètre inférieur à environ , et ceux de la ceinture principale peuvent être mis en résonance, . Soient les notations suivantes concernant l'astéroïde : R : rayon moyen ; D : diamètre moyen ; E : obliquité de l'axe de rotation ; ω : vitesse angulaire, ou « pulsation », de la rotation ; P : période de rotation ; ω = 2π/P κ : conductivité thermique ; ρ : masse volumique ; C : chaleur spécifique à pression constante ; T : température de surface ; A : albédo de Bond ; m : masse ; S : surface ; ε : émissivité thermique de la surface ; ainsi que les constantes physiques suivantes : c : vitesse de la lumière ; σ : constante de Stefan-Boltzmann.
Objet célesteAn astronomical object, celestial object, stellar object or heavenly body is a naturally occurring physical entity, association, or structure that exists within the observable universe. In astronomy, the terms object and body are often used interchangeably. However, an astronomical body or celestial body is a single, tightly bound, contiguous entity, while an astronomical or celestial object is a complex, less cohesively bound structure, which may consist of multiple bodies or even other objects with substructures.
Astéroïdes troyens de JupiterLes astéroïdes troyens de Jupiter, ou simplement astéroïdes troyens quand il n'y a pas d'ambiguïté, sont des astéroïdes qui partagent l'orbite de la planète Jupiter autour du Soleil, aux alentours des et du système Soleil-Jupiter, c'est-à-dire 60° en avance ou en retard sur Jupiter. Les troyens de Jupiter forment un groupe d'astéroïdes (divisé en deux sous-groupes dits « camp grec » et « camp troyen » autour de respectivement et ) clairement identifiable, les deux groupes voisins, le groupe de Hilda et le groupe des centaures, étant sensiblement moins densément peuplés.
Météoroïdethumb|Météoroïde, météore (étoile filante ou bolide) et météorite. Un météoroïde est un petit corps du Système solaire (astéroïde, noyau cométaire ou fragment d'iceux) intermédiaire entre les astéroïdes, plus grands, et la poussière interplanétaire. Le terme est inventé par l'astronome Hubert Anson Newton en 1864, La définition de l'Union astronomique internationale fournit une gamme de tailles, entre 30 micromètres et 1 mètre, tout en précisant que ces limites sont relativement arbitraires.
Lobe de RocheUn lobe de Roche est une surface équipotentielle de Roche. Elle est tracée dans un repère tournant lié à deux corps célestes orbitant à vitesse constante sur des trajectoires circulaires. Le potentiel de Roche tient compte à la fois de la force de gravitation et de la force centrifuge. Par extension, l'équipotentielle particulière pour laquelle la force est nulle est aussi appelée lobe de Roche. Les lobes de Roche sont ainsi désignés en l'honneur de l'astronome et mathématicien français Édouard Roche qui introduisit cette notion en 1873.
Hypothèse de la nébuleuseL'hypothèse de la nébuleuse solaire est le modèle le plus communément accepté pour expliquer la formation et l'évolution du Système solaire. L'hypothèse suggère que le Système solaire s'est formé à partir de matière provenant d'une nébuleuse. Cette théorie a été développée par Emmanuel Kant et a été publiée dans son texte intitulé . Originellement appliqué seulement au Système solaire, ce processus de formation des systèmes planétaires est aujourd'hui largement considéré comme étant à l'œuvre dans l'ensemble de l'Univers.