Membrane nucléairethumb|350px L'enveloppe nucléaire, ou membrane nucléaire, est une double membrane biologique délimitant les contours du noyau qui contient l'ADN de la cellule eucaryote. Elle est pourvue de nombreux pores permettant le contrôle des échanges entre le cytoplasme et le nucléoplasme, en particulier les ARN messagers. Cette membrane est constituée par une double bicouche phospholipidique Une bicouche externe en continuité avec les membranes du réticulum endoplasmique. Elle est considérée comme une forme différenciée de ce dernier.
NucléoplasmeLe nucléoplasme est un liquide (qui apparaît grisâtre ponctué de noir en microscopie électronique) contenu dans le noyau délimité par l'enveloppe nucléaire. Il contient en moyenne entre 70 % et 90 % d'eau et son pH est proche de 7. La transcription de l'ADN en ARN pré-messager se déroule dans le nucléoplasme (chez les Eucaryotes). Le nucléoplasme est riche en enzymes intervenant entre autres dans la synthèse de l'ADN et de l'ARN ou permettant le stockage intracellulaire de produits de réserve, comme des graisses et des glucides, en nucléotides et en ATP.
Filament intermédiaireLes filaments intermédiaires ont une dimension intermédiaire (de 8 à 12 nm) entre les filaments fins d'actine et les microtubules formant à eux trois, le cytosquelette. Décrits d'abord dans les muscles, ce sont les structures les plus stables du cytosquelette. En effet, les traitements dissolvant les microtubules et les microfilaments laissent apparaître le réseau de filaments intermédiaires. De plus, ces structures semblent ne pas être désassemblées aussi souvent que les microtubules et les microfilaments.
Lamine (biologie)La lamine est une protéine fibreuse qui forme la lamina nucléaire. Les lamines A(70kDa), B(67kDa) et C(60kDa) forment cette lamina dans toutes les cellules eucaryotes (sauf les globules rouges) : ce sont des filaments intermédiaires nucléoplasmiques de type V qui participent à la structure du noyau et aux liaisons chromatine/membrane nucléaire. Elles interviennent également dans les processus de mitose (phosphorylation des lamines sur les résidus sérine par le MPF ce qui les rend solubles.
Pore nucléaireLes pores nucléaires sont de grands complexes protéiques (poids moléculaire estimé à 125 000 kDa) traversant l'enveloppe nucléaire, qui est une double membrane entourant le noyau des cellules eucaryotes. Les pores nucléaires permettent les échanges entre le noyau et le cytoplasme. Il existe environ 100 protéines de types différents appelées nucléoporines qui entrent dans la composition du pore. Il y a entre 2000 et 6000 pores par noyaux (1/3 de la surface).
TélophaseLa télophase (du grec telos signifiant « fin ») est la cinquième phase (ou la quatrième, si l'on ne compte pas la prométaphase) de la mitose. La cytodiérèse a lieu durant cette étape de la mitose. Elle se déroule deux fois durant la méiose. Durant cette phase : les chromosomes dépourvus de microtubules kinétochoriens se décondensent; les microtubules polaires arrêtent leur élongation; l'enveloppe nucléaire se reforme dans le but de créer deux futurs noyaux; La dernière phase de la télophase se nomme la cytodiérèse.
ProgériaLa progéria, ou syndrome d'Hutchinson-Gilford, est une maladie génétique extrêmement rare qui provoque des changements physiques qui ressemblent fort à une sénescence accélérée de ceux qui en sont atteints (vieillissement accéléré dès la première ou la deuxième année). Il n'y a aucun traitement spécifique connu. La progéria est aussi surnommée « syndrome de Benjamin Button ». Cette maladie a été décrite en 1886 par Jonathan Hutchinson, puis par Hastings Gilford en 1897.
Laminopathievignette|Cellules Laminopathiques Les laminopathies constituent un groupe de maladie dues à une anomalie d'une lamine, protéine présente dans les noyaux cellulaires et plus particulièrement dans la lamina. Elles sont causées par des mutations dans le gène LMNA codant les protéines de l'enveloppe nucléaire lamines A et C. L'une des affections la plus connue en est la progéria ou syndrome de Hutchinson-Gilford, mais d'autres affections, la dystrophie musculaire d'Emery-Dreifuss, certaines myopathies des ceintures, certaines cardiomyopathies, sont liées à une anomalie de cette protéine.
NucleoporinNucleoporins are a family of proteins which are the constituent building blocks of the nuclear pore complex (NPC). The nuclear pore complex is a massive structure embedded in the nuclear envelope at sites where the inner and outer nuclear membranes fuse, forming a gateway that regulates the flow of macromolecules between the cell nucleus and the cytoplasm. Nuclear pores enable the passive and facilitated transport of molecules across the nuclear envelope.
Inner nuclear membrane proteinInner nuclear membrane proteins (INM proteins) are membrane proteins that are embedded in or associated with the inner membrane of the nuclear envelope. There are about 60 INM proteins, most of which are poorly characterized with respect to structure and function. Among the few well-characterized INM proteins are lamin B receptor (LBR), lamina-associated polypeptide 1 (LAP1), lamina-associated polypeptide-2 (LAP2), emerin and MAN1. Several integral nuclear membrane proteins of different size and structure have been identified.