Mikvéthumb|250px|Le Mikvé du Ari (Isaac Luria) à Safed. Le mikvé (ou mikveh) (en מִקְוָה ; au pluriel : מקואות mikvaot) est un bain rituel utilisé pour l'ablution nécessaire aux rites de pureté familiale dans le judaïsme. C'est l'un des lieux centraux de la vie communautaire juive, avec la synagogue et l'école juive (yeshiva). Pour qu'une femme juive puisse avoir des relations sexuelles avec son mari, elle doit compter sept jours après la fin de ses règles et se tremper dans un bain rituel.
Abraham ben David de Posquièresalt=Ancien cimetière juif médiéval sépultures des Kabbalistes Abraham ben David, d'Isaac l'Aveugle, Rabad II|vignette|Lien vers google maps vignette|Sépultures des Kabbalistes Abraham ben David (le Rabad III) et de son fils Isaac l'Aveugle Abraham ben David de Posquières, plus connu dans le judaïsme comme Rabad III (acronyme de Rabbenou Abraham ben David), fut un rabbin, kabbaliste et philosophe provençal du , né à Narbonne en 1120, décédé à Posquières (France) en 1197.
Grand-prêtre d'Israëlvignette|« Grands Prêtres d'Israël » (Cohen AhGadol), Terra Sancta quae in Sacris Terra Promissionis olim Palestina (1648-1664). Le grand-prêtre d’Israël — ou plus simplement le grand-prêtre (en כהן גדול, Kohen Gadol, Kohen ha-Gadol ou Kohen ha-Rosh) — est le titre que portait le premier des prêtres, dans la religion israélite ancienne et dans le judaïsme classique, depuis l'émergence de la nation israélite jusqu'à la destruction du Second Temple à Jérusalem en Les grands-prêtres, comme d'ailleurs tous les prêtres, appartenaient à la lignée d'Aaron.
Littérature rabbiniqueLa littérature rabbinique comprend tout ce qui fut écrit par les rabbins du Moyen Âge à nos jours. Les Juifs distinguent traditionnellement la Sifrout 'Hazal (« littérature de nos Sages, de mémoire bénie »), couvrant la période d'élaboration de la Mishna à la clôture du Talmud, des écrits rabbiniques ultérieurs, la littérature rabbinique proprement dite. La définition académique du terme n'inclut à l'inverse que le Talmud, le Midrash et œuvres satellites, et exclut les œuvres de composition plus tardive.
Judaïsme orthodoxeLe terme judaïsme orthodoxe recouvre les croyances et pratiques des Juifs fidèles à la loi écrite et à la loi orale, transmises à Moïse au mont Sinaï, avec les interprétations et nuances halakhiques établies au cours des siècles. Ils considèrent leurs conceptions religieuses et leur mode de vie comme authentiques, et les autres courants comme éloignés du vrai judaïsme, voire hérétiques. . Ceux-là préfèrent être nommés Haredi.
Terre d'Israëlthumb|La terre d'Israël approximative, lors de l'époque biblique vignette|Carte du royaume d’Israël et de Juda en -926 vignette|Eretz Israel Carte illustrant la Haggada d’Amsterdam (1695). La Terre d’Israël (en hébreu : ארץ ישראל, Eretz Yisrael) est une étendue géographique comprenant les anciens royaumes d’Israël et de Juda, berceau du peuple juif. Dans la Bible, « Terre d'Israël » désigne : un terme religieux, car renvoyant à un don divin ; il est utilisé pour la première fois dans Samuel 1 13:19 ; un terme géographique.
Chemittavignette|Champ non-cultivé durant la chemitta, près de Rosh Ha-Ayin, 2007. La chemitta, shemitah ou shmita (en hébreu : he, « [année de] rémission ») est une définie par la Torah pour l’agriculture : tous les sept ans, les agriculteurs juifs doivent observer une année de jachère. En quelque sorte, les terres doivent se reposer comme les humains doivent le faire le septième jour de la semaine ainsi que l’indique Dieu à Moïse : « Mais la septième année sera un shabbat, un temps de repos pour la terre, un shabbat en l’honneur de l’Éternel : tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne.
Sabbatéensvignette|Sabbataï Tsevi – portrait par un témoin oculaire, Smyrne, 1666. Les sabbatéens sont les disciples du messie juif auto-proclamé Sabbataï Tsevi, né dans l'Empire ottoman, qui se convertit à l'islam en 1666. Adeptes de la Kabbale et du Zohar, lesquels affirment l'existence d'une loi, ou d'une interprétation de la loi, cachée et secrète, les sabbatéens ont interprété la conversion de leur chef à l'islam comme un commandement à pratiquer une religion cachée et secrète.