La Rhétorique est un ouvrage du philosophe grec Aristote, composé probablement entre -329 et -323, traitant de l’art oratoire (ou ), c'est-à-dire de « l'apprentissage de la capacité de discerner dans chaque cas ce qui est potentiellement persuasif ». Il est divisé en trois livres : le premier est consacré à la définition et au fonctionnement de la rhétorique, le second à la psychologie des locuteurs, et le dernier aux effets de style. La Rhétorique ne peut se comprendre que par rapport à la logique exposée dans l’Organon.
Pathos est un mot grec (πάθος) qui signifie « souffrance, passion, affect, douleurs » Le pathos désigne un des trois moyens de persuasion du discours dans la rhétorique classique depuis Aristote, quelques siècles avant Jésus-Christ. Tandis que le pathos est une méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public, l'ethos renvoie sa force de persuasion à l'intégrité de l'orateur. C’est souvent par les passions que triomphe l’éloquence ; pour les maîtriser, l’orateur doit connaître les ressorts et les moyens qui servent à les exciter ou à les calmer.
La phronesis (du grec ancien : ) est un concept philosophique. Employé en particulier dans l'Éthique à Nicomaque d'Aristote, ce terme a été traduit par « prudence » par Jules Tricot. Richard Bodéüs, en 2004, a opté pour la traduction par « sagacité ». En anglais, ce concept est le plus souvent traduit par practical wisdom (« sagesse pratique ») par opposition à la « sagesse contemplative ou théorétique » bien que le mot « prudence » soit aussi parfois utilisé.
En grec ancien, le terme d’arété ( / arété) qui se rencontre déjà aux époques les plus lointaines, traverse toute l'histoire de la culture et de l’éducation en Grèce, et demeure vivant dans la langue grecque moderne. Cette notion au sens premier de « mérite, vertu », est en réalité beaucoup plus riche de sens, et n'a pas d'équivalent en français moderne, comme le remarque l'helléniste Werner Jaeger ; son étymologie permet d'approcher de sa signification fondamentale : le mot est formé sur la racine indo-européenne *ar-, au sens d'« adapter, ajuster », et désigne « l’adaptation parfaite » comme l'adjectif / aristos, qui signifie « excellent ».
thumb|Démosthène s'exerçant à la parole, toile de Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ (1842-1923). La rhétorique est l'art de l'action du discours sur les esprits. Le mot provient du latin rhetorica, emprunté au grec ancien , « technique, art oratoire ». Plus précisément, selon Ruth Amossy : . La rhétorique est d’abord l’art de l’éloquence. Elle a d’abord concerné la communication orale.
Isocrate, en grec ancien / Isokrátês (Athènes 436 – 338 av. J.-C.), est l'un des dix orateurs attiques. Diogène Laërce dit de lui qu'il est de six ans plus vieux que Platon. Il fut le fondateur d'une école de rhétorique célèbre, qui forma nombre d'orateurs. Son idéal de culture, qu'il appela philosophie, enseignait que l'art de bien parler passait par l'art de bien penser. Il s'opposa aux physiciens naturalistes du , aux sophistes et à Platon. Assoiffé de connaissance, Aristote commença par suivre les cours d’Isocrate, avant de décider de rentrer à l’Académie de Platon.
Public speaking, also called oratory or oration, has traditionally meant speaking in person to a live audience. Today it includes speaking, formally or informally, to an audience through technology - live, pre-recorded, or at a distance. Confucius, the philosopher and public speaking scholar, thought a good speech should impact individual lives, regardless of whether they were in the audience. He believed that someone of power could influence the world with words and actions.
L’Éthique à Nicomaque (en Ἠθικὰ Νικομάχεια, Ethiká Nikomácheia) est un ouvrage d'Aristote qui traite de l'éthique, de la politique et de l'économie. Il est, avec l’Éthique à Eudème et la Grande Morale (Magna Moralia, d'authenticité douteuse), l'un des trois principaux livres exposant la philosophie morale d'Aristote. Aristote se propose ici de rechercher le sens ultime de la vie humaine, le souverain bien, c'est-à-dire le bonheur. Cette interrogation le pousse à s'interroger sur le genre de vie et les conduites les plus susceptibles de rendre heureux.
Léthique de la vertu est une expression utilisée en philosophie morale contemporaine, afin de la distinguer de deux autres courants majeurs de l'éthique normative : la morale déontologique, qui insiste sur le devoir moral propre à l'action, et le conséquentialisme, qui insiste sur les conséquences de l'action. L'éthique de la vertu insiste sur l'importance des traits caractéristiques d'une personne, et prête ainsi davantage attention à ce qu'on considère habituellement sous le nom de vertus.
Dans la pensée grecque antique, le logos (grec ancien lógos « parole, discours, raison, relation ») est au départ le discours parlé ou écrit. Par extension, logos désigne également la raison, forme de pensée dont on considère qu'elle découle de la capacité à utiliser une langue (grec / glossa, / glotta « langue ») ou des mots (λόγια / lógia « mots »). De l'idée de logos dérive celle de logique (au sens large par opposition à la logique mathématique moderne), qui correspond dans le monde latin à la rationalité, l'art de la pensée verbale juste.