La foulée désigne l'enjambée lors de la course à pied.
La première phase est un appui au sol de l'un des pieds
Elle débute par la réception, généralement sur le talon, en avant du centre de gravité du coureur ; la réception amortit le choc entre le pied et le sol, l'amorti est en partie produit par la flexion du genou à laquelle s'oppose le quadriceps en contraction excentrique.
S'ensuit le soutien pendant lequel le pied est situé aux alentours de la verticale du centre de gravité du coureur ; le quadriceps continue de s'opposer à la flexion du genou, les abdominaux, le muscle tenseur du fascia lata et l'abducteur de la jambe d'appui s'opposent à l'abaissement du bassin.
L'appui se termine par une poussée, en arrière du centre de gravité du coureur ; elle est principalement due à la contraction concentrique du quadriceps. En sprint une partie de la puissance provient de la contraction des muscles du mollet (soléaire et gastrocnémien) qui se traduit par extension du pied.
La seconde phase est la suspension au cours de laquelle aucun des pieds ne touche le sol. L'essentiel du mouvement de la jambe inférieure est passive et induite par celui de la jambe supérieure. À la fin de l'extension, la jambe avant atteint son extension maximale. C'est cette phase qui différencie la course de la marche, où le contact avec le sol doit être permanent.
L'appui débute généralement sur la partie extérieure du talon pour se terminer sur la partie intérieure de la pointe du pied, essentiellement le gros orteil. Les coureurs sont classés en trois catégories selon le déplacement du centre de l'appui entre ces deux extrêmes :
Chez les coureurs universels (environ 40-45 %), cet appui se déplace sensiblement en ligne droite depuis l'extérieur du talon jusqu'au gros orteil ;
Chez les pronateurs (environ 40-45 %), l'appui bascule rapidement de l'extérieur du talon vers l'intérieur, pour suivre l'intérieur du pied jusqu'au gros orteil. Cette foulée se caractérise généralement par des jambes en X ; elle est typique des personnes ayant le pied plat ou une voûte plantaire peu marquée.
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La démarche est le motif du mouvement des membres des animaux pendant leur déplacement. La plupart des animaux utilisent différents types de démarches en fonction de la vitesse, du terrain, des besoins de manœuvrer et de l'efficacité énergétique. Les diagrammes de démarche de Milton Hildebrand sont généralement utilisés par les physiologistes dans l'étude de la locomotion. Il existe différents dispositifs permettant d'étudier les démarches. Parmi les plus anciens on peut citer le fusil photographique d'Étienne-Jules Marey en 1872, puis par Eadweard Muybridge en 1878.
En physiologie, la locomotion est la faculté, pour un organisme vivant, de se mouvoir pour se déplacer. Des contraintes sont exercées sur ces organismes suivant le milieu, terrestre, aérien ou aquatique, dans lesquels ils se meuvent. La fonction locomotrice se traduit par un ensemble de mouvements qui entraînent le déplacement de l'être vivant : la progression quadrupède, bipède et apode, dont la reptation, en milieu terrestre, diverses formes de nage et de propulsion en milieu aquatique (système de propulsion par réaction des calmars) et les vols planés ou battus en milieu aérien.
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