BarycentreEn mathématiques, le barycentre d'un ensemble fini de points du plan ou de l'espace est un point qui permet de réduire certaines combinaisons linéaires de vecteurs. Les coordonnées de ce barycentre dans un repère cartésien correspondent alors aux moyennes arithmétiques des coordonnées homologues de chacun des points considérés, éventuellement affectés des coefficients de pondération. Lorsque ces coefficients de pondération sont égaux, le barycentre est appelé isobarycentre, et généralise ainsi la notion de centre de gravité d’un triangle.
Philosophiæ naturalis principia mathematica(latin pour « Principes mathématiques de la philosophie naturelle »), souvent abrégé en ou , est l'œuvre maîtresse d'Isaac Newton. Cet ouvrage en latin est publié à Londres en 1687. Sa troisième édition latine de 1726, dont le texte a été révisé et enrichi une dernière fois par Newton, est généralement considérée comme une référence. est un des plus importants livres scientifiques jamais édités. Le physicien-mathématicien Alexis Clairaut déclare en 1747, environ neuf ans avant la publication de la traduction française : Dans cet ouvrage, Isaac Newton applique .
PlutinoLes plutinos sont des objets transneptuniens, situés dans la ceinture de Kuiper, et qui sont en résonance 2:3 avec Neptune. Cela signifie qu'ils effectuent deux orbites autour du soleil pendant que Neptune en fait trois. De ce fait, et même s'ils croisent l'orbite de la planète géante, ils ne peuvent être éjectés gravitationnellement par celle-ci. Cette caractéristique étant partagée par Pluton, ces corps ont été nommés « plutinos » (c’est-à-dire « petits plutons »).
(4) VestaVesta, officiellement désigné par (4) Vesta, est un astéroïde de la ceinture principale. Il fut le quatrième astéroïde découvert, le par Heinrich Olbers, et porte le nom de la déesse romaine Vesta. vignette|Orbite de (4) Vesta. Avec un diamètre moyen d'environ , Vesta est le deuxième plus gros astéroïde de la ceinture (après Cérès) et contribue pour 9 % de la masse totale de celle-ci ; ses dimensions ont pu en faire un candidat au statut de planète naine.
Paramètre gravitationnel standardLe paramètre gravitationnel standard d'un corps, noté μ (mu), est le produit de la constante gravitationnelle G par la masse M de ce corps : Quand M désigne la masse de la Terre ou du Soleil, μ s'appelle la constante gravitationnelle géocentrique ou la constante gravitationnelle héliocentrique. Le paramètre gravitationnel standard s'exprime en kilomètres cubes par seconde carrée ( ou ). Pour la Terre, . En astrophysique, le paramètre μ fournit une simplification pratique des différentes formules liées à la gravitation.
Hivervignette|Paysage d'un jour d'hiver enneigé au bois de la Cambre à Bruxelles, en 2017. vignette|Paysage d'un jour d'hiver enneigé à Neulingen (Bade-Wurtemberg, Allemagne). thumb|L'hiver en Finlande. Lhiver est l’une des quatre saisons de l’année dans les zones tempérées et polaires de la Terre. L'hiver suit l'automne et précède le printemps. Il existe plusieurs définitions de l'hiver : astronomique (saison comprenant les jours les plus courts de l'année), météorologique (saison comprenant les mois les plus froids de l'année), et calendaire (dont les dates varient selon les pays).
Anomalie moyenneEn mécanique céleste, l'anomalie moyenne (en anglais : mean anomaly) est une mesure d'angle entre le périapse et la position d'un corps fictif parcourant une orbite circulaire synchrone avec le corps réel. Le terme "anomalie" trouve son origine historique dans le système géocentrique antique dans lequel les anciens constataient une anomalie de l'orbite par rapport à l'orbite circulaire idéale. L'anomalie moyenne est couramment notée (lettre M capitale de l'alphabet latin).
Anomalie excentriquelang=fr|thumb|Diagramme montrant diverses anomalies d'une ellipse. Dans la description de l'orbite képlérienne d'un objet céleste, l'anomalie excentrique, en général notée E, est l'angle entre la direction du périapside et la position courante d'un objet sur son orbite, projetée sur le cercle exinscrit perpendiculairement au grand axe de l'ellipse, mesuré au centre de celle-ci. Dans le diagramme ci-contre, c'est l'angle zcx. z est le périapside, p la position de l'objet, s le foyer de son orbite elliptique, c le centre de l'ellipse.
Anomalie vraielang=fr|vignette|Diagramme montrant diverses anomalies d'une ellipse. L'anomalie vraie y est notée . En mécanique céleste, l'anomalie vraie est l'angle entre la direction du périapside et la position courante d'un objet sur son orbite, mesuré au foyer de l'ellipse (le point autour duquel le corps orbite). Dans le diagramme ci-contre, c'est , c'est-à-dire l'angle zsp. L'anomalie vraie correspond, comme son nom le suggère, à un angle existant réellement dans l'orbite d'un corps céleste.
Orbite osculatriceEn astronomie, plus précisément en mécanique spatiale, l'orbite osculatrice d'un objet dans l'espace à un moment donné est l'orbite de Kepler gravitationnelle (i.e. elliptique ou conique) que cet objet aurait eu par rapport au corps central en l'absence de perturbations. En d'autres termes, c'est l'orbite qui correspond aux courants, soit la position et la vitesse. L'orbite osculatrice ainsi que la position d'un objet sont déterminées par les six éléments orbitaux képlériens standard.