Résilience (écologie)alt=|vignette|Colonisation d'un sol incendié par de jeunes plants de pins d’Alep, une espèce résiliente aux feux : ses cônes sérotineux s’ouvrent sous l’action de la chaleur libérant une grande quantité de graines. La résilience écologique est la capacité d'un système vivant (écosystème, biome, population, biosphère) à retrouver les structures et les fonctions de son état de référence après une perturbation. Une faible résilience peut conduire un système écologique, à changer profondément de structure et de fonctionnement après une perturbation.
Écologie humaineL'écologie humaine est la sphère de l'écologie associée à l'histoire de l'espèce Homo sapiens, de ses déplacements et lieux de vie géographiques jusqu'à l'être humain contemporain. L'écologie humaine s'est développée à la croisée des approches des sciences naturalistes et humaines pour observer les interactions entre les sociétés humaines et leur environnement : . Une définition d'Ernst Haeckel (1834-1919) s'applique à l'espèce humaine, décrivant l'écologie humaine comme la partie de l'écologie qui étudie l'espèce humaine, l'activité organisée, sociale et individuelle de cette espèce, sa culture et son environnement dans la biosphère.
Resource (biology)In biology and ecology, a resource is a substance or object in the environment required by an organism for normal growth, maintenance, and reproduction. Resources box can be consumed by one organism and, as a result, become unavailable to another organism. For plants key resources are light, nutrients, water, and place to grow. For animals key resources are food, water, and territory. Terrestrial plants require particular resources for photosynthesis and to complete their life cycle of germination, growth,
Diversité spécifiqueLa diversité spécifique est un indicateur de biodiversité qui prend en compte à la fois la richesse spécifique et l'abondance relative des espèces (« equitability ») dans un assemblage donné. La diversité spécifique est l'un des paramètres les plus importants de l'évaluation environnementale. Elle est notamment utilisée pour dresser un état des lieux, ou mesurer des tendances sur le court, moyen ou long terme. Elle tend à augmenter en zone tropicale et à diminuer dans les milieux extrêmes (zones polaires, désertiques, haute montagne, zones salinisées, etc.
Aire de répartitionvignette|Exemples d'aires de répartition d'espèces vivantes. L’aire de répartition, appelée aussi aire de distribution ou simplement distribution, est la zone délimitant la répartition géographique d'une espèce vivante ou de toute autre unité taxonomique qui inclut la totalité de ses populations. L'aire d'une espèce peut être continue ou au contraire disjointe (répartition en métapopulations). L'étude descriptive de la répartition géographique des espèces vivantes est la géonémie et celle explicative de ses causes est la chorologie.
Facteur limitantLes facteur limitant est le facteur qui va conditionner la vitesse ou l’amplitude d’un phénomène plurifactoriel à un moment précis. À ce moment-là, tous les autres facteurs permettant la réalisation de ce phénomène sont en excès par rapport au facteur limitant. Le concept de quantité relative est très important, une modification des proportions peut changer la nature du facteur limitant. Cette notion semble être apparue au dans le cadre des recherches agricoles mais est utilisée dans de multiples domaines.
Molecular ecologyMolecular ecology is a field of evolutionary biology that is concerned with applying molecular population genetics, molecular phylogenetics, and more recently genomics to traditional ecological questions (e.g., species diagnosis, conservation and assessment of biodiversity, species-area relationships, and many questions in behavioral ecology). It is virtually synonymous with the field of "Ecological Genetics" as pioneered by Theodosius Dobzhansky, E. B. Ford, Godfrey M. Hewitt, and others.
BiocénoseEn écologie, une biocénose (ou biocœnose) est un ensemble d'êtres vivants coexistant dans un espace écologique donné ainsi que leurs organisations et interactions. Ensemble, un biotope et une biocénose forment un écosystème. Les écologues en distinguent couramment plusieurs types, une biocénose pouvant être de type multiples : les phytocénoses, qui regroupent des espèces végétales, les zoocénoses, qui regroupent des espèces animales, les microcénoses, qui regroupent des microorganismes (terme encore rare ; anglais microcenose ou microcenosis ou microcoenosis) les mycocénoses, qui regroupent des champignons, les pédocénoses, qui désigne les biocénoses du sol.
Principe de Gausevignette|1: une espèce d'oiseau plus petite (jaune) se nourrit sur toutes les strates de l'arbre.2: une espèce plus grande (rouge) entre en compétition pour les ressources alimentaires.3: la rouge plus efficace dans l'utilisation des ressources des strates moyennes, exclut la jaune qui est refoulée dans deux nouvelles niches, la strate supérieure et inférieure des arbresCe principe est bien mis en évidence chez cinq espèces de fauvettes consommant des insectes dans une partie différente des épicéas : elles évitent la compétition par une ségrégation spatiale de leurs niches.
Insular biogeographyInsular biogeography or island biogeography is a field within biogeography that examines the factors that affect the species richness and diversification of isolated natural communities. The theory was originally developed to explain the pattern of the species–area relationship occurring in oceanic islands. Under either name it is now used in reference to any ecosystem (present or past) that is isolated due to being surrounded by unlike ecosystems, and has been extended to mountain peaks, seamounts, oases, fragmented forests, and even natural habitats isolated by human land development.