AnergieL'anergie est un phénomène physiologique ne constituant pas un dysfonctionnement du système immunitaire. L'anergie permet la tolérance du système immunitaire vis-à-vis de ses propres cellules en reconnaissant certaines molécules dites "du soi" situées à la surface cellulaire. Physiologiquement, toutes les cellules du corps humain expriment le complexe moléculaire "CMH-peptide du soi". Lorsqu'une cellule de l'immunité reconnaît le CMH-peptide du soi, il y a désactivation de la cellule en question, évitant ainsi le retournement du système immunitaire contre lui-même.
Exome sequencingExome sequencing, also known as whole exome sequencing (WES), is a genomic technique for sequencing all of the protein-coding regions of genes in a genome (known as the exome). It consists of two steps: the first step is to select only the subset of DNA that encodes proteins. These regions are known as exons—humans have about 180,000 exons, constituting about 1% of the human genome, or approximately 30 million base pairs. The second step is to sequence the exonic DNA using any high-throughput DNA sequencing technology.
ImmunosénescenceL’Immunosénescence est le phénomène de perte marquée d'efficacité du système immunitaire (immunité innée et/ou adaptative), induite par le vieillissement de l'individu (chez l'homme ou d'autres espèces) ; Dans le contexte de l'augmentation générale de l'espérance de vie ou pour chaque personne âgée il contribue à augmenter la susceptibilité infectieuse du sujet et à diminuer de la réponse immune et vaccinale (dysimmunité), ce qui pose des problèmes particuliers en gérontologie, en épidémiologie et en santé p
Théorie du réseau idiotypique de JerneLa théorie du réseau idiotypique de Jerne est une hypothèse en immunologie concernant la synthèse d'auto-anticorps Cette théorie porte le nom de Niels Jerne, ayant proposé ce modèle en 1974. Cela lui a valu le Prix Nobel en 1984. Les immunoglobulines, quelles qu'elles soient, portent des marqueurs idiotypiques (idiotypes) au niveau de leurs zones de variabilité (proche du N-ter). L'ensemble des idiotypes forme un idiotope, et chaque idiotype peut être potentiellement reconnu par un type d'anticorps, du fait de son motif moléculaire particulier.
Thyroïdite de HashimotoLa thyroïdite de Hashimoto ou thyroïdite chronique lymphocytaire est une thyroïdite chronique auto-immune particulièrement fréquente caractérisée notamment par la présence d'anticorps anti-thyroperoxydase et par une infiltration lymphoïde de la glande thyroïde. Généralement évoqué à l'examen clinique devant un goitre et une hypothyroïdie, le diagnostic de la maladie nécessite la réalisation d'examens complémentaires biologiques et morphologiques. Le traitement de la maladie fait généralement appel à une hormonothérapie substitutive.
Gamma diversityIn ecology, gamma diversity (γ-diversity) is the total species diversity in a landscape. The term was introduced by R. H. Whittaker together with the terms alpha diversity (α-diversity) and beta diversity (β-diversity). Whittaker's idea was that the total species diversity in a landscape (γ) is determined by two different things, the mean species diversity in sites at a more local scale (α) and the differentiation among those sites (β).
FOXP3FOXP3 (forkhead box P3), also known as scurfin, is a protein involved in immune system responses. A member of the FOX protein family, FOXP3 appears to function as a master regulator of the regulatory pathway in the development and function of regulatory T cells. Regulatory T cells generally turn the immune response down. In cancer, an excess of regulatory T cell activity can prevent the immune system from destroying cancer cells. In autoimmune disease, a deficiency of regulatory T cell activity can allow other autoimmune cells to attack the body's own tissues.
Maladie de BehçetLa maladie de Behçet est une vascularite systémique, maladie liée à l'inflammation des vaisseaux sanguins de l'organisme. Elle se déclare essentiellement chez l'adulte jeune, et se manifeste le plus souvent par des symptômes cutanéo-muqueux (aphtose), articulaires (douleur) et ophtalmiques (uvéite). Plus rarement les lésions peuvent atteindre le système nerveux (méningite, thrombose veineuse cérébrale), digestif (douleur, saignement) et cardio-vasculaire (thrombose, anévrisme).
Jonction de HollidayUne jonction de Holliday est une jonction mobile entre quatre brins d'ADN. La structure tire son nom de Robin Holliday, qui l'a proposé en 1964 pour expliquer un type particulier d'échange d'information génétique qu'il a observé chez Ustilago maydis, la recombinaison homologue. Elles sont en fait un intermédiaire lors du processus de recombinaison génétique, très important au maintien de l'intégrité du génome. La jonction de Holliday est généralement symétrique, ce qui permet un déplacement spécifique selon un motif préservant l'appariement des bases.