Matrice extracellulaireLa matrice extracellulaire est, dans des organismes vivants, un réseau tridimensionnel de macromolécules extracellulaires qui constitue la charpente des tissus. Appelé aussi ciment intercellulaire chez les animaux, ce réseau est présent dans tous les tissus animaux et est un support pour l'adhésion cellulaire. La matrice est constituée en grande partie de glycoprotéines et de protéines, ainsi que de glycosaminoglycanes chez les animaux et des pectines dans celle des végétaux.
Contrainte de cisaillementvignette|Une force est appliquée à la partie supérieure d'un carré, dont la base est bloquée. La déformation en résultant transforme le carré en parallélogramme. Une contrainte de cisaillement τ (lettre grecque « tau ») est une contrainte mécanique appliquée parallèlement à la section transversale d'un élément allongé, par opposition aux contraintes normales qui sont appliquées perpendiculairement à cette surface (donc longitudinalement, c.-à-d. selon l'axe principal de la pièce). C'est le rapport d'une force à une surface.
Système tégumentairethumb|right|« Velours » recouvrant les bois d'un cervidé. Le système tégumentaire (du latin tegere, couvrir) désigne en zoologie et en anatomie, un tissu biologique situé à l'interface du milieu intérieur et du milieu extérieur d'un organisme. C'est tout ce qui concerne le revêtement externe du corps (peau, poils, cheveux, ongles, écailles, carapace, plumes). Le système tégumentaire forme la couche externe de l'organisme. Chez les mammifères, le système tégumentaire comprend la peau et les phanères (poils, ongles, griffes).
Hypoderme (peau)vignette| et lymphatiques (couche basale) (couche cornée) (cellules cubiques) (couche basale) du poil (récepteur sensoriel) libre (récepteur sensoriel) L' est la couche de tissus immédiatement située sous le derme de la peau. Il n'est généralement pas considéré comme faisant partie de la peau comme tel (McKinley et al, Marieb et Hoehn). Il est lié au derme vers la profondeur. C'est un tissu conjonctif lâche richement vascularisé qui contient selon les endroits plus ou moins de tissu adipeux.
Kératinethumb|Les cornes des rhinocéros (un mammifère), comme leur peau, sont en grande partie constituées de kératine. vignette|droite|La bouche d'une lamproie (un cyclostome) est munie de « »"dents" cornées formées de kératine. La kératine est une famille de protéines, synthétisée et utilisée par de nombreux êtres vivants comme élément de structure, et également l'exemple-type de protéine fibreuse. C'est le constituant principal des phanères (poils, plumes, cornes, ongles, becs de nombreux animaux).
ChéloïdeUne chéloïde, ou cicatrice chéloïdienne, est une forme de cicatrice résultant d’une excroissance du derme au niveau d’une blessure guérie. Elle se présente sous forme de lésions fermes, caoutchouteuses ou des nodules brillants, fibreux et sa couleur varie du rose au chair (pour les peaux claires) ou du rouge au brun foncé (pour les peaux foncées). Une cicatrice chéloïde est bénigne, non contagieuse et généralement accompagnée de fortes démangeaisons, voire de douleurs vives ; sa texture évolue dans le temps.
VariceLes varices sont des dilatations permanentes des veines, le plus souvent sur un membre inférieur. La varice des membres inférieurs est une dilatation des veines sous-cutanées dont le diamètre est supérieur à . Les varices sont habituellement sinueuses. Elles sont le siège d'un reflux sanguin. Seul le doppler permet d'authentifier ce reflux. Les varices de l'œsophage sont très spécifiques et ne sont pas traitées dans cet article.
PlèvreEn anatomie, la plèvre est une membrane séreuse délimitant un espace virtuel (c'est-à-dire vide dans les situations normales) situé entre les poumons en dedans et la cage thoracique en dehors. Anatomie de la plèvre et de la cavité pleurale On distingue la plèvre pariétale, située contre la paroi thoracique, de la plèvre viscérale, accolée aux poumons. Les deux cavités pleurales (droite et gauche) ne sont pas reliées entre elles. Les feuillets des deux plèvres se rejoignent par différents sinus pleuraux.
Déficit en alpha-1-antitrypsinevignette|Technique de coloration au PAS : alpha-antitrypsine qui s’accumule dans les lysozomes des hépatocytes Le déficit en alpha-1-antitrypsine (AAT) est une des maladies génétiques les plus fréquentes. La plupart des personnes sont porteuses de deux copies du gène sauvage M (SERPINA1) qui code l'AAT. Ces personnes ont un taux normal de la protéine. 95 % pour des cas graves sont porteurs d'une mutation qui conduit à la substitution de l'acide glutamique en position 342 par de la lysine (allèle Z ).