Hermann Günther GrassmannHermann Günther Grassmann (né le à Stettin et mort le dans la même ville) est un mathématicien et indianiste prussien. Polymathe, il est connu de ses contemporains en tant que linguiste. Physicien, néo-humaniste, érudit mais aussi éditeur, Hermann Grassmann est avec Niels Abel, Évariste Galois et Georg Cantor l’un des grands mathématiciens « malheureux » du . Selon le mot de Albert C. Lewis : Il est considéré aujourd'hui comme le fondateur du calcul tensoriel et de la théorie des espaces vectoriels.
Algèbre géométrique (structure)Une algèbre géométrique est, en mathématiques, une structure algébrique, similaire à une algèbre de Clifford réelle, mais dotée d'une interprétation géométrique mise au point par David Hestenes, reprenant les travaux de Hermann Grassmann et William Kingdon Clifford (le terme est aussi utilisé dans un sens plus général pour décrire l'étude et l'application de ces algèbres : l'algèbre géométrique est l'étude des algèbres géométriques).
Nombre de GrassmannEn physique mathématique, un nombre de Grassmann — ainsi nommé d'après Hermann Günther Grassmann mais aussi appelé supernombre — est un élément de l'algèbre extérieure — ou algèbre de Grassmann — d'un espace vectoriel, le plus souvent sur les nombres complexes. Dans le cas particulier où cet espace est une droite vectorielle réelle, un tel nombre s'appelle un nombre dual. Les nombres de Grassmann ont d'abord été employés en physique pour exprimer une représentation par intégrales de chemins pour les champs de fermions, mais sont à présent largement utilisés pour décrire le sur lequel on définit une supersymétrie.
Algèbre multilinéaireEn mathématiques, l’algèbre multilinéaire étend les méthodes de l’algèbre linéaire. Tout comme l’algèbre linéaire est bâtie sur le concept de vecteur et développe la théorie des espaces vectoriels, l’algèbre multilinéaire est bâtie sur le concept de tenseur et développe la théorie des espaces tensoriels. Dans les applications, de nombreux types de tenseurs surviennent. La théorie se veut exhaustive et comprend l'étude d'un certain nombre d'espaces et l'exposé de leurs relations.
Décomposition de FrobeniusOn considère un K-espace vectoriel E de dimension finie et un endomorphisme u de cet espace. Une décomposition de Frobenius est une décomposition de E en somme directe de sous-espaces dits cycliques, telle que les polynômes minimaux (ou caractéristiques) respectifs des restrictions de u aux facteurs sont les facteurs invariants de u. La décomposition de Frobenius peut s'effectuer sur un corps quelconque : on ne suppose pas ici que K est algébriquement clos.
Coordonnées grassmanniennesLes coordonnées grassmanniennes sont une généralisation des coordonnées plückeriennes qui permettent de paramétrer les sous espaces de dimension de l'espace vectoriel par un élément de l'espace projectif de l'espace vectoriel des produits extérieurs des familles de vecteurs de . Le plongement plückerien est un plongement naturel de la variété grassmannienne dans l'espace projectif : Ce plongement est défini comme suit.
SuperspaceSuperspace is the coordinate space of a theory exhibiting supersymmetry. In such a formulation, along with ordinary space dimensions x, y, z, ..., there are also "anticommuting" dimensions whose coordinates are labeled in Grassmann numbers rather than real numbers. The ordinary space dimensions correspond to bosonic degrees of freedom, the anticommuting dimensions to fermionic degrees of freedom. The word "superspace" was first used by John Wheeler in an unrelated sense to describe the configuration space of general relativity; for example, this usage may be seen in his 1973 textbook Gravitation.