SélectineLes sélectines sont des glycoprotéines à un seul domaine transmembranaire appartenant à la famille des lectines qui sont des protéines qui lient les résidus glucidiques et oligosaccharidiques des glycoprotéines et des glycolipides. Les sélectines retrouvées chez les mammifères lient uniquement des résidus sialate-galactose-N-Acétylglucosamine-fucose. Il s'agit d'une liaison calcium dépendante. Elles apparaissent à la surface des leucocytes, des plaquettes sanguines et des cellules endothéliales des capillaires sanguins.
Maladie neurodégénérativeLes maladies neurodégénératives, telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie à corps de Lewy, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, l'atrophie corticale postérieure ou encore la sclérose latérale amyotrophique sont des maladies chroniques invalidantes à évolution lente et discrète. Elles provoquent généralement une détérioration du fonctionnement des cellules nerveuses, en particulier les neurones, pouvant conduire à la mort cellulaire (ou neurodégénérescence).
Hématopoïèsealt=|vignette|400x400px|Modèle simplifié de l'hématopoïèse. Une CSH multipotente se différencie en progéniteur lymphoïde ou myéloïde. La différenciation du progéniteur lymphoïde aboutit aux différents types de lymphocytes. La différenciation du progéniteur myéloïde fournit après plusieurs étapes les érythrocytes, les autres leucocytes (granulocytes, monocytes et macrophages) ainsi que les plaquettes.
Hémogrammevignette|redresse=1.5|Prise de sang dans un hôpital de La Nouvelle-Orléans. L'hémogramme, aussi appelé numération de la formule sanguine (NFS), formule sanguine complète (FSC), ou examen hématologique complet (hémato complet), est l'analyse quantitative (numération) et qualitative (formule) des éléments figurés du sang : hématies (globules rouges ou érythrocytes), leucocytes (globules blancs) et thrombocytes (plaquettes). L'analyse se fait de nos jours par un automate d'analyses médicales, à partir d'échantillons prélevés lors d'une prise de sang, et conservés au moyen d'un anticoagulant.
Akinetic mutismAkinetic mutism is a medical condition where patients tend neither to move (akinesia) nor speak (mutism). Akinetic mutism was first described in 1941 as a mental state where patients lack the ability to move or speak. However, their eyes may follow their observer or be diverted by sound. Patients lack most motor functions such as speech, facial expressions, and gestures, but demonstrate apparent alertness. They exhibit reduced activity and slowness, and can speak in whispered monosyllables.
Clonal deletionIn immunology, clonal deletion is the removal through apoptosis of B cells and T cells that have expressed receptors for self before developing into fully immunocompetent lymphocytes. This prevents recognition and destruction of self host cells, making it a type of negative selection or central tolerance. Central tolerance prevents B and T lymphocytes from reacting to self. Thus, clonal deletion can help protect individuals against autoimmunity. Clonal deletion is thought to be the most common type of negative selection.
Maladie auto-immuneUne est consécutive à une anomalie du système immunitaire conduisant ce dernier à s'attaquer aux composants normaux de l'organisme (le « soi », d'où la racine auto- pour parler de ce trouble de l'immunité). Parmi ces maladies peuvent être citées la sclérose en plaques, le diabète de type 1 , le lupus, les thyroïdites auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde, le syndrome de Goujerot-Sjögren, la maladie de Crohn On distingue classiquement les maladies auto-immunes spécifiques d'organes, qui touchent un organe en particulier (comme par exemple les maladies auto-immunes de la thyroïde), et les maladies auto-immunes systémiques, telles que le lupus, qui peuvent toucher plusieurs organes.
Récepteur dopaminergiquevignette|Il s'agit d'une illustration d'un neurone dopaminergique avec TAAR1 co-localisé et les effets d'un agoniste TAAR1 (amphétamine ou une amine trace) sur la recapture et l'efflux de dopamine. Ce modèle est basé sur des informations provenant des trois sources suivantes : Offermanns, Stefan ; (eds.), Walter Rosenthal (2008). Encyclopédie de la pharmacologie moléculaire (2e éd.). Berlin : Springer. pp. 1219-1222. . Miller GM (janvier 2011).
Lymphocyte T auxiliaireLes lymphocytes T auxiliaires (en anglais T helper, Th), parfois appelés lymphocytes T CD4+, sont un type original de lymphocytes T, non cytotoxiques, au centre de la réponse immunitaire adaptative (aussi appelé réponse immunitaire acquise). Ils prolifèrent seulement lorsqu'ils reconnaissent certains antigènes pathogènes présentés par une cellule présentatrice d'antigène. Ils activent une quantité d'autres types de cellules qui agiront de manière plus directe sur la réponse, d'où leur autre nom de « lymphocytes T auxiliaires ».
AnergieL'anergie est un phénomène physiologique ne constituant pas un dysfonctionnement du système immunitaire. L'anergie permet la tolérance du système immunitaire vis-à-vis de ses propres cellules en reconnaissant certaines molécules dites "du soi" situées à la surface cellulaire. Physiologiquement, toutes les cellules du corps humain expriment le complexe moléculaire "CMH-peptide du soi". Lorsqu'une cellule de l'immunité reconnaît le CMH-peptide du soi, il y a désactivation de la cellule en question, évitant ainsi le retournement du système immunitaire contre lui-même.